*Chaque fois que vous entrez dans la salle du conseil, récitez cette prière d’un cœur vibrant d’amour pour Dieu, l’esprit purifié de tout ce qui n’est pas son souvenir, afin que, dans sa bienveillance, le ToutPuissant vous aide à remporter la victoire suprême.
Ô Dieu, mon Dieu, nous sommes tes serviteurs et nous nous tournons avec ferveur vers ta sainte Face, détachés de tout ce qui n’est pas toi en ce jour glorieux. Unis dans nos vues et nos pensées, nous formons cette assemblée spirituelle dans le dessein commun d’exalter ta parole parmi les hommes. Ô Seigneur, notre Dieu, ô toi, notre Seigneur le Très-Haut, fais de nous les signes de ta providence, les modèles de ta foi sublime parmi les hommes, des serviteurs de ta puissante alliance, des manifestations de ta divine unité dans ton royaume d’Abhá, des étoiles brillantes resplendissant sur toutes les régions. Seigneur, aide-nous à devenir des océans soulevés par les vagues de ta grâce merveilleuse, des torrents s’écoulant de tes hauteurs glorieuses, des fruits de choix sur l’arbre de ta cause divine, des arbres ondoyant sous les brises de ta générosité dans ta vigne céleste.
Ô Dieu, soumets nos âmes aux versets de ta divine unité, réjouis nos cœurs par les flots de ta grâce, afin que nous soyons unis telles les vagues de la mer, tels les rayons de ta lumière éclatante. Que nos pensées, nos vues et nos sentiments deviennent une seule réalité, manifestant l’esprit d’union à travers le monde ! Tu es le Clément, le Généreux, le Dispensateur, le Tout-Puissant, le Miséricordieux, le Compatissant.
-`Abdu'l-Bahá*Unissez-vous dans la joie la plus intense et récitez cette prière en début de réunion :
Ô toi, Seigneur du royaume, nos corps sont bien réunis ici, mais ce sont nos cœurs fascinés que ton amour fait vibrer, et nous sommes transportés par le rayonnement de ta face resplendissante. Faibles, nous sommes dans l’attente des révélations de ta puissance et de ton pouvoir. Pauvres, sans biens ni moyens, nous sommes riches des trésors de ton royaume. Simples gouttes, nous surgissons cependant des profondeurs de ton océan. Grains de poussière, nous brillons toutefois dans la gloire de ton soleil resplendissant.
Ô toi, notre Bienfaiteur, accorde-nous ton aide ! Que chaque personne ici présente devienne un flambeau lumineux, un aimant, un guide vers tes royaumes célestes, jusqu’à ce que nous fassions de ce bas monde le miroir de ton paradis !
-`Abdu'l-Bahá*Prière à dire à la fin de la réunion de l’assemblée spirituelle.
Ô Dieu, ô Dieu ! du royaume invisible de ton unité, regarde-nous réunis en cette assemblée spirituelle, croyants en toi, confiants en tes signes, fermes en ton alliance et en ton pacte, attirés vers toi, embrasés par le feu de ton amour et sincères en ta cause. Nous sommes des serviteurs en ta vigne, des apôtres de ta religion, de dévoués adorateurs de ta face, humbles envers tes bienaimés, soumis devant ta porte. Nous t’implorons de nous confirmer dans le service de tes élus et de nous soutenir par tes armées invisibles, de ceindre nos reins pour te servir, de faire de nous des sujets obéissants et fervents qui communient avec toi.
Ô notre Seigneur, nous sommes faibles et tu es le Fort, le Puissant. Nous sommes inanimés et tu es l’Esprit de vie. Nous sommes indigents et tu es le Soutien, le Puissant.
Ô notre Seigneur, tourne nos visages vers ta bienveillante présence. Par ta grâce généreuse, nourris-nous à ta table céleste. Assiste-nous des armées de tes anges suprêmes et que les saints du royaume d’Abhá nous fortifient ! En vérité, tu es le Généreux, le Miséricordieux. Tu es le Possesseur de bonté infinie et tu es assurément l’Indulgent, le Clément.
-`Abdu'l-BaháÔ toi dont la face est l’objet de mon adoration, la beauté mon sanctuaire et la demeure mon but, dont la louange est mon espoir et la sollicitude ma compagne, dont l’amour est la cause de mon existence, la mention ma consolation, la proximité mon désir, la présence mon vœu le plus cher et ma plus haute aspiration, je te prie de ne pas me refuser ce que tu ordonnes pour les élus parmi tes serviteurs. Accorde-moi le bien de ce monde et du monde à venir.
Tu es, en vérité, le roi de tous les hommes. Il n’est pas d’autre Dieu que toi, l’éternel Magnanime, le Très-Généreux.
-Bahá'u'lláhMon Dieu, mon adoré, mon roi, mon désir, quelle langue peut exprimer ma gratitude à ton égard ? J’étais insouciant, tu m’as éveillé. Je m’étais détourné de toi, tu m’as aidé par ta bienveillance à revenir vers toi. J’étais mort, tu m’as ranimé par l’eau de la vie. Je dépérissais, tu m’as revivifié par le flot céleste de la parole qui s’écoule de la plume du Très-Miséricordieux.
Ô divine Providence, toute existence émane de ta bonté ; ne la prive pas des eaux de ta générosité et ne la retiens pas loin de l’océan de ta miséricorde. Je te supplie de m’assister et de me secourir en tous temps et en toutes circonstances et je demande au ciel de ta grâce, ton antique faveur. En vérité, tu es le Seigneur généreux et le Souverain du royaume éternel.
-Bahá'u'lláhGloire à toi, ô Seigneur, mon Dieu ! N’abaisse pas celui que tu élèves par le pouvoir de ton éternelle souveraineté, et n’écarte pas de toi celui que tu accueilles dans le tabernacle de ton éternité. Ô mon Dieu, rejetteras-tu celui que tu abrites dans ta souveraineté ? Éloigneras-tu celui dont tu es le refuge, ô mon désir ? Peux-tu avilir celui que tu élèves, oublier celui qui, par ta grâce, se souvient de toi ?
Glorifié, immensément glorifié sois-tu ! Tu es, de toute éternité, le roi de la création tout entière et sa cause première, et tu demeureras éternellement le seigneur de toutes choses créées et leur ordonnateur.
Glorifié sois-tu, ô mon Dieu ! Si tu cesses d’être miséricordieux envers tes serviteurs, qui leur témoignera de la miséricorde, et si tu refuses de secourir ceux que tu aimes, qui pourra leur venir en aide ?
Glorifié, immensément glorifié sois-tu ! Tu es adoré en ta vérité et c’est toi que nous adorons tous. Tu es reconnu pour ta justice et tous nous te rendons hommage. En vérité, tu es aimé pour ta bienveillance. Il n’est de Dieu que toi, le Secours, l’Absolu.
-Bahá'u'lláhLoué soit ton nom, ô Seigneur, notre Dieu ! En vérité, tu connais ce qui est invisible. Accorde-nous tout le bien que peut mesurer ton savoir infini. Tu es le Seigneur souverain, le Tout-Puissant, le Bien-Aimé.
Toute louange soit à toi, ô Seigneur ! Nous rechercherons ta grâce au jour fixé et placerons toute notre confiance en toi qui es notre Seigneur. Glorifié sois-tu, ô Dieu ! Accorde-nous ce qui est bon et bienséant ; ainsi nous pourrons nous passer de tout sauf de toi. En vérité, tu es le Seigneur de tous les mondes.
Ô Dieu, récompense ceux qui souffrent patiemment en tes jours, et fortifie leur cœur afin qu’ils marchent sûrement sur le chemin de la vérité.
Ô Seigneur, accorde-leur ces bienfaits qui leur permettront d’accéder à ton bienheureux paradis.
Loué sois-tu ô Seigneur Dieu ! Dispense tes célestes bénédictions aux foyers dont les habitants croient en toi. En vérité, tu es sans égal pour accorder tes divines bénédictions. Ô Dieu, envoie à tes loyaux serviteurs les armées qui les rendront victorieux. Par le pouvoir de ton décret, tu façonnes toutes choses créées selon ta volonté. Tu es, en vérité, le Souverain, le Créateur, le Très-Sage.
Dis : Dieu est en vérité l’Auteur de toutes choses. Il comble qui il veut. Il est le Créateur, la Source de tous les êtres, le Façonneur, le ToutPuissant, le Bâtisseur, le Très-Sage. Il porte les titres les plus sublimes sur la terre et dans les cieux, et dans tout ce qui est entre eux. Tous suivent son commandement, tous les habitants de la terre et du ciel célèbrent sa louange ; et à lui tous retourneront.
-le BabÔ mon Dieu, mon Seigneur et mon Maître, je me suis détaché des miens, j’ai cherché à travers toi, à être indépendant de tout ce qui habite sur terre et toujours prêt à suivre ce qui est louable à tes yeux. Accorde-moi ce bien qui me rendra indépendant de tout autre que toi, accorde-moi une part plus grande encore de tes faveurs infinies. En vérité, tu es le Seigneur de grâces abondantes.
-le BabSeigneur, nous inspirons la pitié, accorde-nous ta faveur ; nous sommes pauvres, donne-
nous une part de l’océan de ta richesse ; dénués, pourvois à nos besoins ; humiliés, donne-nous ta gloire. Les oiseaux du ciel et les bêtes des champs reçoivent de toi chaque jour leur nourriture, et toutes les créatures leur part de ta sollicitude et de ta tendre bonté.
Ne prive pas cet être faible de ta grâce prodigieuse et, par ton pouvoir, accorde tes bienfaits à cette âme sans défense. Donne-nous notre pain quotidien et subviens davantage à nos besoins pour que nous ne dépendions de nul autre que toi et communiions pleinement avec toi, que nous marchions dans tes pas et proclamions tes mystères. Tu es le Tout-Puissant, le Dieu d’amour, la Providence de toute l’humanité.
-`Abdu'l-BaháÔ toi, Seigneur de bonté, serviteurs de ton Seuil, nous nous abritons sous ton Porche sacré. Nous ne cherchons d’autre asile que ce puissant pilier, d’autre havre que ta protection. Garde-nous, bénisnous, soutiens-nous, fais que nous ne chérissions que ton bon plaisir, ne célébrions que ta louange, ne suivions que le chemin de la vérité. Ainsi nous deviendrons assez riches pour nous détacher de tout sauf de toi et recevoir nos dons de l’océan de ta bienfaisance ; ainsi nous nous efforcerons toujours d’exalter ta cause et de diffuser tes douces saveurs ; ainsi nous deviendrons oublieux de nousmêmes, ne pensant plus qu’à toi, nous renierons tout autre que toi et serons sous ton emprise.
Ô toi qui donnes et qui pardonnes, accorde-nous ta grâce et ta tendre bonté, tes dons et tes faveurs, et soutiens-nous pour que nous atteignions notre but. Tu es le Puissant, l’Omnipotent, le Savant, le Clairvoyant. En vérité, tu es le Généreux ; en vérité, tu es le Miséricordieux ; en vérité, tu es le Magnanime. Devant toi il convient de se repentir, tu remets les péchés, même les plus graves.
-`Abdu'l-BaháÔ Seigneur, ne dessers pas la table du festin dressée en ton nom et n’éteins pas la flamme brûlante allumée par ton inextinguible feu. Laisse couler ton eau vive qui murmure la mélodie de ta gloire et de ton souvenir, et ne prive pas tes serviteurs des doux effluves qu’exhale le parfum de ton amour.
Seigneur, change en quiétude les lourds tourments de tes saints serviteurs, leurs privations en bien-être, leur humiliation en gloire et leur souffrance en joie bienheureuse, ô toi qui tiens en ta main les rênes de l’humanité !
Tu es, en vérité, le Seul, l’Unique, le Puissant, l’Omniscient, l’infiniment Sage.
-`Abdu'l-Bahá*Les jours intercalaires, ou jours de Há, entre le dix-huitième et le dix-neuvième mois de l’année, constituent une période de préparation au jeûne. Ils sont consacrés à l’hospitalité, à la charité et à l’échange de cadeaux.
Mon Dieu, mon feu, ma lumière ! Voici commencés les jours que tu appelles Ayyám-i-Há dans ton livre, ô toi qui es le Roi des noms ! Et voici qu’approche le jeûne prescrit par ta Plume glorieuse à tous ceux qui vivent dans le royaume de ta création. Ô mon Seigneur, par ces jours et par tous ceux qui, en cette période, ont saisi la corde de tes commandements et se sont attachés à tes préceptes, je te supplie. Assigne une place à chacune de ces âmes dans l’enceinte de ta cour et réserve-leur un siège lors de la révélation des splendeurs de la lumière de ta face.
Voici, ô mon Seigneur, ceux de tes serviteurs qui reçoivent, malgré leurs inclinations perverses, ce que tu révèles dans ton livre. Ils s’inclinent devant ta cause ; ils acceptent ton livre avec une telle détermination qu’elle ne peut venir que de toi ; ils observent ce que tu leur prescris et choisissent de suivre ce que tu leur envoies.
Vois, ô mon Seigneur, ils reconnaissent et confessent tout ce que tu leur révèles dans tes Écritures. Ô mon Seigneur, des mains de ta générosité, donne-leur à boire les eaux de ton éternité. Assigne-leur la récompense réservée à celui qui se plonge dans l’océan de ta réalité et qui goûte le nectar de ta rencontre.
Ô Roi des rois, toi qui as pitié de l’opprimé, daigne leur attribuer les biens de ce monde et du monde à venir. Révèle-leur ce qu’aucune de tes créatures n’a découvert, compte-les parmi ceux qui gravitent autour de toi et qui évoluent autour de ton trône en chacun de tes mondes.
Tu es vraiment l’Omnipotent, l’Omniscient, l’Informé.
-Bahá'u'lláhPar ton pouvoir qui contient toutes choses créées, par ta souveraineté qui transcende la création tout entière et par ton Verbe celé dans ta sagesse par lequel tu créas les cieux et la terre, je te supplie de nous permettre de rester constant dans notre amour pour toi, d’obéir fermement à ton bon plaisir, de fixer notre regard sur ta face et de célébrer ta gloire. Aussi permets-nous, ô mon Dieu, de propager tes signes parmi tes créatures et de protéger ta foi dans ton royaume. Tu existes indépendamment de la mention de l’une de tes créatures et tu seras à jamais ce que tu es.
En toi j’ai placé toute ma confiance et vers toi j’ai tourné mon visage, je me suis agrippé à la corde de ta tendre sollicitude et je me suis hâté vers l’ombre de ta miséricorde. Ne me chasse pas, déçu, de ton seuil, ô mon Dieu, et ne me dénie pas ta grâce car je ne recherche que toi.
Il n’est de Dieu que toi, le Magnanime, le TrèsGénéreux. Loué sois-tu, toi, le Bien-Aimé de ceux qui te connaissent !
-Bahá'u'lláhÔ toi dont je souhaite la proximité, dont j’espère la présence et dont je désire me souvenir, toi dont le glorieux parvis est mon but, la demeure mon objectif, le nom ma guérison, l’amour le rayonnement de mon cœur, toi que j’aspire d’abord à servir ! Par ton nom, qui a permis à ceux qui te reconnaissent de s’élever vers les sommets suprêmes de la connaissance de toi et à ceux qui te vénèrent de s’élever jusqu’à l’enceinte de la cour de tes saintes faveurs, je te supplie de m’aider à tourner mon visage vers ta face, à fixer mes yeux sur toi, à proclamer ta gloire.
Ô mon Dieu, j’ai tout oublié sauf toi et je me suis tourné vers l’Aurore de ta grâce, j’ai renoncé à tout sauf à toi dans l’espoir de m’approcher de ta cour. Vois mes yeux tournés vers le Trône qui réfléchit la splendeur de ton visage. Envoie-moi, ô mon Bien-Aimé, ce qui me permettra de rester ferme en ta cause et de me tourner vers toi malgré les doutes des infidèles.
En vérité, tu es le Dieu de puissance, le Secours, le Très-Glorieux, le Tout-Puissant.
-Bahá'u'lláhDieu, mon Dieu, je me tourne en repentir vers toi et tu es en vérité l’Indulgent, le Compatissant.
Ô Dieu, mon Dieu, je reviens à toi et tu es en vérité le Magnanime, le Clément.
Ô Dieu, mon Dieu, je m’agrippe à la corde de ta générosité et tu détiens tous les trésors des cieux et de la terre.
Ô Dieu, mon Dieu, je me hâte vers toi et tu es l’Indulgent, le Seigneur de grâce abondante.
Ô Dieu, mon Dieu, j’ai soif du vin céleste de ta grâce et tu es en vérité le Bienfaisant, le Généreux, le Clément, le Tout-Puissant.
Ô Dieu, mon Dieu, je témoigne que tu as révélé ta cause, tenu ta promesse et fait descendre du ciel de ta grâce ce qui attire vers toi le cœur de tes élus.
Heureux qui tient fermement ta corde indéfectible et agrippe le pan de ton manteau resplendissant.
Ô Seigneur de tous les êtres et Souverain du visible et de l’invisible, par ton pouvoir, ta majesté et ta souveraineté, je demande à ta Plume de gloire d’enregistrer mon nom parmi ceux de tes serviteurs dévoués qui, malgré les libelles des pécheurs, se sont tournés vers la lumière de ton visage, ô toi qui entends les prières et y réponds !
-Bahá'u'lláhLoué sois-tu, ô Seigneur, mon Dieu ! Par celui qui est ton Plus-Grand-Nom, qui a été cruellement éprouvé par ceux qui ont répudié ta vérité, et qui a été accablé de souffrances telles qu’aucune langue ne peut les exprimer, je te supplie. Permets-moi de me souvenir de toi et de te louer en ces jours où tous s’éloignent de ta beauté, te contredisent et se détournent dédaigneusement de celui qui est le révélateur de ta cause. Nul ne peut t’aider, ô mon Dieu, si ce n’est toi-même, aucun pouvoir ne peut te secourir si ce n’est ton propre pouvoir.
Je te supplie de m’ancrer dans ton amour et dans ton souvenir. J’en ai certainement la capacité et toi, tu sais ce qui est en moi. En vérité, tu es le Sage, informé de tout. Ô mon Seigneur, ne me prive pas des splendeurs de ta face dont l’éclat illumine le monde entier. Il n’est de Dieu que toi, le Très-Puissant, le Très-Glorieux, le Magnanime.
-Bahá'u'lláhRends-moi ferme dans ta cause et comptemoi parmi ceux qui n’ont pas violé ton alliance ni suivi les idoles de leurs chimères. Accorde-moi un siège de vérité en ta présence, donne-moi un signe de ta miséricorde, laisse-moi rejoindre ceux de tes serviteurs qui n’auront peur de rien et ne se laisseront pas aller à la douleur. Ô mon Seigneur, ne m’abandonne pas à moi-même. Permets-moi de reconnaître celui qui est la manifestation de ton Être même et ne m’assimile pas à ceux qui se sont détournés de ta sainte présence. Ô mon Dieu, compte-moi parmi ceux qui ont le privilège de fixer leur regard sur ta Beauté et qui y trouvent leur bonheur au point de refuser d’échanger un seul instant de ce bonheur contre la souveraineté du royaume des cieux et de la terre, ou contre tout le royaume de la création. Aie pitié de moi, ô Seigneur, en ces jours où les peuples de la terre s’égarent gravement ; accorde-moi ce qui te semble bon et convenable. Tu es en vérité le ToutPuissant, le Clément, le Généreux, le Magnanime.
Ne me compte pas parmi ceux dont l’oreille est sourde, l’œil aveugle, la langue muette et le cœur incapable de comprendre. Ô Seigneur, délivre-moi du feu de l’ignorance et du désir égoïste, permets que je sois admis dans l’enceinte de ta miséricorde transcendante et envoie-moi ce que tu as ordonné pour tes élus. Tu as le pouvoir de faire ce que tu veux. En vérité, tu es le Secours, l’Absolu.
-le BabLoué et glorifié sois-tu, ô Seigneur ! Fais qu’approche rapidement le jour où nous atteindrons ta sainte présence. Réjouis nos cœurs par le pouvoir de ton amour et de ton bon plaisir, accorde-nous la constance afin que nous nous soumettions de plein gré à ta volonté et à ton décret. En vérité, ta connaissance embrasse toutes les choses que tu as créées et que tu créeras, ta puissance céleste transcende tout ce que tu as appelé et appelleras à l’existence. Toi seul dois être révéré, toi seul dois être désiré, toi seul dois être adoré et seul ton bon plaisir doit être prisé.
En vérité, tu es le Souverain suprême, la Vérité souveraine, le Secours, l’Absolu.
-le BabÔ Dieu, mon Dieu, aide tes aimés pour qu’ils soient forts dans ta foi, marchent sur tes chemins et restent inébranlables dans ta cause. Accorde-leur la faveur de résister aux assauts de l’égoïsme et de la passion, de suivre la lumière de la divine providence. Tu es le Fort, le Clément, l’Absolu, le Dispensateur, le Compatissant, le Très-Puissant, le Très-Généreux.
‘Abdul’-BaháÔ toi, mon Dieu, tu conduis le chercheur vers le droit chemin, tu délivres des affres de la perdition l’âme en détresse et aveugle, tu accordes bénédictions et faveurs aux sincères, tu protèges le craintif dans ton invincible refuge et tu réponds du haut de ton lointain horizon, au cri de ceux qui t’implorent. Loué sois-tu, ô mon Seigneur !
Tu évites aux égarés la mort de l’incroyance et tu conduis au terme de leur voyage ceux qui se rapprochent de toi. Tu réjouis ceux de tes serviteurs qui sont constants en répondant à leurs vœux les plus chers. Du haut de ton royaume de beauté, tu ouvres les portes de la réunion devant ceux qui se languissent de toi et tu les sauves des flammes de la privation et de l’égarement. Aussi se hâtent-ils vers toi et accèdent-ils à ta présence, parviennentils à ta porte accueillante et reçoivent-ils une part abondante de tes dons.
Ô mon Seigneur, ils étaient assoiffés et tu as porté à leurs lèvres desséchées les eaux de la réunion. Ô Tendre, ô Bienfaiteur, tu as apaisé leur souffrance du baume de ta générosité et de ta grâce, tu as guéri leurs maux du souverain remède de la compassion. Ô Seigneur, fortifie leurs pas dans ton droit chemin, agrandis pour eux le chas de l’aiguille, fais-les marcher à tout jamais dans la gloire, vêtus de leurs atours royaux.
Tu es en vérité, le Généreux, l’éternel Dispensateur, l’Inestimable, le Très-Généreux. Il n’est pas d’autre Dieu que toi, le Fort, le Puissant, le Suprême, le Victorieux.
-`Abdu'l-Bahá*Tous les amis de Dieu ... doivent contribuer aux fonds, dans la mesure du possible, aussi modeste que soit leur offrande. Dieu ne charge pas une âme au-delà de ses capacités. De telles contributions doivent venir de tous les centres et de tous les croyants... Ô amis de Dieu, soyez assurés que grâce à ces dons, vos activités agricoles, industrielles et commerciales seront bénies par de multiples apports et autres largesses. Celui qui accomplit une bonne action sera récompensé dix fois autant. Il ne fait point de doute que le Dieu vivant confirmera généreusement ceux qui dépensent leurs richesses dans son sentier.
Ô Dieu, mon Dieu, éclaire le visage de tes amants sincères et assiste-les des armées angéliques au triomphe assuré. Affermis leurs pas dans ta voie et, en ton éternelle bonté, ouvre-leur les portes de tes bénédictions, car ils prodiguent en ton chemin ce que tu leur as accordé ; ils protègent ta foi, t’évoquent en toute confiance, offrent leur cœur pour l’amour de toi et délaissent ce qu’ils possèdent, vénérant ta beauté et cherchant à te plaire.
Ô mon Seigneur, accorde-leur une part abondante, la récompense promise et assurée. En vérité, tu es le Soutien, le Secours, le Généreux, le Dieu de grande bonté, l’éternel Bienfaiteur.
-`Abdu'l-BaháGloire à toi, ô mon Seigneur, le Compatissant !Par l’océan tumultueux de ta sainte parole et les signes innombrables de ta souveraineté suprême, par les puissants témoignages de ta divinité et les mystères cachés qui gisent au sein de ta connaissance, je te supplie de m’accorder la grâce de te servir, toi et ceux que tu as choisis, et de me permettre d’accomplir mon devoir : offrir le H∆uqúq que tu as prescrit dans ton livre.
Ô mon Seigneur, j’ai placé mon affection en ton royaume de gloire et je me tiens fermement au pan de ta générosité. Ô Seigneur de toute existence, toi qui règnes sur le royaume des noms, je te supplie. Ne me refuse pas ce que tu possèdes et ne me prive pas de ce que tu as prescrit pour tes élus.
Ô Seigneur de tous les noms et créateur des cieux, je t’implore par ta grâce fortifiante. Aidemoi à rester ferme dans ta cause ; ainsi, les vanités du monde ne seront pas un voile qui m’en sépare, et les violents désordres des méchants qui, en tes jours, se sont levés pour détourner ton peuple du droit chemin, ne sauront m’arrêter. Ô Désir de mon cœur, accorde-moi le bien de ce monde et du monde à venir. En vérité, tu as le pouvoir de faire ce que tu désires. Il n’est pas d’autre Dieu que toi, l’Indulgent, le Très-Généreux.
-`Abdu'l-BaháÔ mon Dieu, souffre que je m’approche de toi et que je vive dans l’enceinte de ta cour,
car l’éloignement m’a presque consumé. Laissemoi reposer à l’ombre des ailes de ta grâce, car la flamme de notre séparation a fait fondre mon cœur. Rapproche-moi de la rivière qui est la vie, car mon âme meurt de soif dans son incessante quête de toi. Ô mon Dieu, mes soupirs proclament l’amertume de mon angoisse et les larmes que je verse témoignent de mon amour pour toi.
Par la louange dont tu te glorifies et la gloire par laquelle tu célèbres ta propre essence, accordenous, je t’en supplie, d’être comptés parmi ceux qui t’ont reconnu et qui ont accepté ta souveraineté en tes jours. Ô mon Dieu, aide-nous à boire à longs traits, des mains de ta grâce, les eaux vivifiantes de ta tendre bonté afin d’oublier tout ce qui n’est pas toi et de nous préoccuper de toi seul.
Tu as le pouvoir de faire ce que tu veux.Il n’est pas d’autre Dieu que toi, le Puissant, le Secours, l’Absolu. Que ton nom soit glorifié, ô toi qui es le Roi des rois !
-Bahá'u'lláhGlorifié sois-tu, ô mon Dieu ! Je te rends grâce de m’avoir fait connaître celui qui est l’aurore de ta miséricorde, l’aube de ta grâce, le dépositaire de ta cause. Par ton nom qui a fait pâlir le visage de ceux qui te sont proches et s’envoler vers toi le cœur de ceux qui te sont dévoués, je te supplie. Permets qu’en tous temps et en toutes circonstances, je tienne fermement ta corde, me détache de tous sauf de toi, garde mes yeux fixés sur l’horizon de ta révélation et exécute ce que tu m’as prescrit dans tes écrits.
Ô mon Seigneur, revêts mon être spirituel et mon être matériel du vêtement de tes faveurs et de ta bienveillance. Préserve-moi de tout ce que tu abhorres et, par ta bonté, aide-moi et aide les miens à t’obéir et à fuir tout ce qui pourrait susciter en nous un désir mauvais ou corrompu.
Tu es, en vérité, le Seigneur de toute l’humanité et le Possesseur de ce monde et de l’autre.
Il n’est pas d’autre Dieu que toi, l’Omniscient, le Très-Sage.
-Bahá'u'lláhLoué soit ton nom, ô mon Dieu ! Par les fragrances du manteau de ta grâce qui, sur ton ordre et selon ton désir, furent répandues à travers la création tout entière, par le soleil de ta volonté qui resplendit au-dessus de l’horizon de ta miséricorde, et par le pouvoir de ta puissance et de ta souveraineté, je t’implore. Efface de mon cœur toute folle chimère et vaine imagination afin que je me tourne avec ferveur vers toi, ô Seigneur de toute l’humanité !
Ô mon Dieu, je suis ton serviteur et le fils de ton serviteur. J’ai saisi la main de ta grâce et m’agrippe à la corde de ta tendre bonté. Accordemoi tout le bien que tu possèdes et nourris-moi à la table que tu as fait descendre des nuées de ta bonté et des cieux de ta faveur.
Tu es, en vérité, le Seigneur des mondes et le Dieu de tout ce qui existe au ciel et sur la terre.
-Bahá'u'lláhQue de cœurs glacés s’embrasent au feu de ta cause, ô mon Dieu, et que d’esprits somnolents s’éveillent aux doux accents de ta voix ! Nombreux sont les étrangers qui cherchent refuge à l’ombre de l’arbre de ton unicité et innombrables les assoiffés qui soupirent en tes jours après la fontaine de tes eaux vivifiantes.
Heureux qui se dirige vers toi et s’empresse d’atteindre l’aurore des lumières de ta face. Heureux qui, de tout son amour, se tourne vers l’orient de ta révélation et la source de ton inspiration. Heureux qui consacre en ton chemin ce que tu lui as accordé par bonté et faveur. Heureux qui, dans son ardent désir de toi, rejette tout sauf toi. Heureux qui jouit d’une intime communion avec toi et se détache de tous sauf de toi.
Ô mon Seigneur, par celui qui est ton nom et qui, par la vertu du pouvoir de ta souveraineté et de ta puissance, s’est élevé au-dessus de l’horizon de sa prison, je t’implore de prescrire à chacun ce qui te sied et convient à ta sainteté.
Ta puissance, en vérité, égale toutes choses.Ô mon Dieu, je ne sais quel est ce feu que tu as allumé en tes domaines. Jamais la terre ne pourra occulter sa splendeur ni l’eau éteindre sa flamme. Nul ne peut résister à sa force. Grande est la félicité de celui qui s’en approche et l’entend gronder.
Ô mon Dieu, par ta grâce fortifiante, tu permets à certains de l’approcher alors que tu en tiens d’autres éloignés pour ce que leurs mains ont perpétré en tes jours. Dans son ardent désir de contempler sa beauté, quiconque se hâte vers lui et le rejoint, offre sa vie dans ton sentier et s’élève vers toi, entièrement détaché de tout sauf de toi.
Ô mon Seigneur, par ce feu qui s’embrase et se déchaîne dans le monde de la création, je te supplie de déchirer les voiles qui m’empêchent de paraître devant le trône de ta majesté et de me tenir sur le seuil de ta porte. Ô mon Dieu, prescris pour moi tout le bien que tu as révélé dans ton Livre et ne me tiens pas éloigné du refuge de ta miséricorde.
Tu as le pouvoir d’agir selon ton bon plaisir. Tu es, en vérité, le Tout-Puissant, le Très-Généreux.
-Bahá'u'lláhLouange à toi, ô mon Dieu ! Je suis l’un de tes serviteurs, je crois en toi et en tes signes. Vois ! je me dirige vers la porte de ta miséricorde et je tourne mon visage vers ton affectueuse bonté. Par tes titres les plus admirables et tes attributs les plus éminents, je te supplie d’ouvrir devant moi les portes de tes bienfaits. Aide-moi à faire ce qui est bon, ô toi, le possesseur de tous les noms et de tous les attributs !
Je suis pauvre, ô mon Seigneur, et toi, tu es riche. J’ai tourné mon visage vers toi, détaché de tout sauf de toi. Ne me prive pas, je t’en supplie, des brises de ta tendre miséricorde et ne me refuse pas ce que tu as prescrit à tes élus parmi tes serviteurs.
Ô mon Seigneur, dessille mes yeux afin que je saisisse ce que tu désires pour tes créatures, et dévoile la révélation de ton pouvoir absolu dans toutes les manifestations de ton œuvre. Ô mon Seigneur, que tes signes les plus puissants transportent mon âme ! Arrache-moi de l’abîme de mes désirs mauvais et corrompus, accorde-moi le bien de ce monde et du monde à venir. Tu as le pouvoir d’agir selon ton bon plaisir. Il n’est pas d’autre Dieu que toi, le Très-Glorieux, celui dont tous les hommes implorent l’appui.
Ô mon Dieu, je te rends grâce de m’avoir tiré de mon sommeil, de m’avoir ranimé et d’avoir suscité en moi le désir de percevoir ce que la plupart de tes serviteurs n’ont pu appréhender.
Ô mon Seigneur, donne-moi la force de discerner tout ce que tu désires, guidé par ton amour et ton bon plaisir. C’est au pouvoir de ta puissance et de ta souveraineté que toutes choses rendent témoignage.
Il n’est de Dieu que toi, le Tout-Puissant, le Bienfaisant.
-Bahá'u'lláhAu nom de ton Seigneur, le Créateur, le Souverain, Celui qui suffit à tout, le Suprême, Celui dont tous les hommes implorent le secours ! Dis : Ô mon Dieu, toi, le Créateur du ciel et de la terre, le Seigneur du royaume, tu connais les secrets de mon cœur, mais ton essence reste impénétrable à tout autre que toi. Tu vois ce qui est en moi, ce que nul autre ne peut voir. Par ta grâce, accordemoi ce qui me permettra de me passer de tout sauf de toi et me rendra indépendant de tout autre que toi. Laisse-moi recueillir les bénéfices de ma vie dans ce monde et dans l’autre. Ouvre-moi la porte de ta grâce et dispense-moi ta tendre miséricorde et tes bienfaits.
Ô Seigneur de grâces abondantes, entoure ceux qui t’aiment de ta protection céleste et accorde-nous les dons et les bienfaits que tu possèdes. Sois notre appui en toutes choses, pardonne nos péchés, aie pitié de nous. Tu es notre Seigneur et le Seigneur de toutes choses créées. Nous n’invoquons que toi et n’implorons que tes faveurs. Tu es le Seigneur de bonté et de grâce, au pouvoir invincible, aux desseins inégalés. Il n’est pas d’autre Dieu que toi, le Possesseur de toutes choses, le Suprême.
Ô mon Seigneur, confère tes bénédictions aux messagers, aux saints et aux justes. En vérité, tu es Dieu, l’Incomparable, l’Irrésistible.
-le BabÔ Seigneur, en toi je cherche refuge et vers tes signes je tourne mon cœur. Ô Seigneur, en voyage ou chez moi, durant mes activités ou dans mon travail, je place en toi mon entière confiance.
Envoie-moi l’aide qui me rendra indépendant de toutes choses, ô toi dont la miséricorde est sans pareille ! Ô Seigneur, accorde-moi la part qui te convient, et fais que j’accepte tout ce que tu me destines.
À toi, l’autorité absolue pour gouverner !Ô Dieu, mon Dieu, tu es mon espoir et mon aimé, ma fin et ma plus haute aspiration. En toute humilité et avec entière dévotion, je te prie de faire de moi un phare de ton amour sur terre, une lampe de ta connaissance parmi les créatures et une bannière de la grâce divine en ton royaume.
Compte-moi parmi les serviteurs qui se sont détachés de tout sauf de toi, se sont purifiés des choses éphémères de ce monde et se sont libérés des incitations des prêcheurs de vaines chimères.
Que l’esprit de confirmation émanant de ton royaume emplisse mon cœur de joie, et que mes yeux s’éclairent à la vue des milices célestes qui, l’une après l’autre, descendent vers moi du royaume de ta gloire toute puissante !
Tu es, en vérité, le Tout-Puissant, le TrèsGlorieux, l’Omnipotent.
-`Abdu'l-BaháÔ Dieu, mon Dieu, remplis pour moi la coupe du détachement de toutes choses et, en la compagnie de tes splendeurs et de tes bienfaits, enivre-moi du vin d’amour pour toi. Libère-moi des assauts de la passion et du désir, délivre-moi des entraves de ce bas monde, entraîne-moi avec ravissement vers ton royaume céleste et, parmi tes servantes, rafraîchis-moi des souffles de ta sainteté.
Ô Seigneur, éclaire mon visage de la lumière de tes bienfaits, illumine mon regard par la contemplation des signes de ta puissance conquérante, ravis mon cœur par la gloire de ton savoir universel et réjouis mon âme de tes joyeuses et vivifiantes nouvelles, ô toi, Roi de ce monde et du royaume d’en haut, toi, Seigneur de l’autorité et de la puissance ! Qu’ainsi je dissémine tes signes et tes preuves, proclame ta cause, diffuse tes enseignements, serve ta loi et exalte ta parole !
Tu es, en vérité, le Fort, l’éternel Bienfaiteur, le Tout-Puissant, l’Omnipotent.
-`Abdu'l-BaháÔ toi, Seigneur incomparable, laisse ce nourrisson s’abreuver au sein de ton affectueuse bonté, abrite-le dans le berceau de ton infaillible protection, et permets qu’il soit élevé dans les bras de ta tendre affection.
-`Abdu'l-BaháÔ Dieu, élève ce nouveau-né dans le sein de ton amour et nourris-le du lait de ta sollicitude. Cultive cette jeune pousse dans la roseraie de ton amour et arrose-la des ondées de ta bonté.
Fais de lui un enfant du royaume et guide-le vers ta céleste demeure. Tu es puissant et bon. Tu es le Dispensateur, le Généreux, le Seigneur d’infinie miséricorde.
-`Abdu'l-BaháÔ Dieu, éduque ces enfants. Ce sont les plantesde ton verger, les fleurs de ta prairie, les roses de ton jardin. Que ta pluie les arrose, que le Soleil de réalité brille sur eux de tout ton amour ! Que ta brise les rafraîchisse afin qu’ils soient bien éduqués, grandissent, se développent et apparaissent dans tout l’éclat de leur beauté ! Tu es le Dispensateur, tu es le Compatissant.
-`Abdu'l-BaháÔ toi, Seigneur de bonté, ces beaux enfants sont l’œuvre des mains de ta puissance et les signes merveilleux de ta grandeur. Ô Dieu, protège ces enfants. Par ta grâce, aide-les à s’instruire et permets-leur de servir l’humanité. Ô Dieu, ces enfants sont des perles ; qu’ils soient nourris dans le cocon de ta tendre bonté !
Tu es le Généreux, le Très-Aimant.Ô Seigneur, fais de ces enfants des plantes merveilleuses. Qu’ils croissent et se développent dans le jardin de ton Alliance et que les ondées du royaume d’Abhá leur apportent fraîcheur et beauté ! Ô toi, Dieu de bonté, je suis un petit enfant, élève-moi et accepte-moi dans le royaume. Je suis terrestre, rends-moi céleste. Je suis de ce monde, ouvre-moi le royaume d’en haut. Je suis triste, rends-moi radieux ; matériel, rendsmoi spirituel ; et accorde-moi de manifester tes grâces infinies. Tu es le Puissant, le Très-Aimant.
-`Abdu'l-BaháIl est Dieu ! Ô Dieu, mon Dieu, accorde-moi un cœur pur, pareil à une perle.
-`Abdu'l-BaháMon Dieu, guide-moi, protège-moi, illumine la lampe de mon cœur et fais de moi une étoile
brillante. Tu es le Fort, le Puissant.Ô mon Seigneur, ô mon Seigneur, je suis un enfant d’âge tendre. Nourris-moi du lait de ta miséricorde. Élève-moi dans ton amour, instruis-moi à l’école de tes conseils et fais-moi grandir à l’ombre de ta munificence. Délivre-moi des ténèbres, fais de moi une brillante lumière. Préserve-moi du malheur, fais-moi fleurir dans ta roseraie. Souffre que je devienne un serviteur de ton seuil et confère-moi les aptitudes et la nature des justes. Fais de moi une source de bienfaits pour l’humanité et couronne-moi du diadème de la vie éternelle.
En vérité, tu es le Fort, le Puissant, Celui qui voit, Celui qui entend.
-`Abdu'l-BaháÔ Seigneur incomparable, sois un refuge pour ce pauvre enfant, un maître bon et indulgent pour cette âme errante et malheureuse.
Ô Seigneur, bien que plantes insignifiantes, nous appartenons à ta roseraie. Bien que jeunes pousses sans feuilles ni fleurs, nous grandissons dans ton verger.
Aussi, nourris cette plante des ondées de ta tendre miséricorde, ravive et rafraîchis ce jeune plant par la brise vivifiante de ton printemps spirituel. Souffre qu’il devienne vigilant, réfléchi et noble, permets qu’il parvienne à la vie éternelle et demeure à jamais dans ton royaume.
-`Abdu'l-BaháÔ Dieu, fais rayonner ce jeune et sois généreux envers cette pauvre créature. Accorde-lui la connaissance. Chaque matin, donne-lui une force accrue et protège-le afin qu’il soit affranchi de toute erreur, qu’il se consacre au service de ta cause, guide les rebelles et les infortunés, libère les captifs, éveille les insouciants, et que tous bénéficient de ton souvenir et ta louange. Tu es le Puissant, le Fort.
-`Abdu'l-BaháMagnifié soit ton nom, ô mon Dieu, car tu as révélé le jour qui est le roi des jours, le jour annoncé à tes élus et à tes prophètes dans tes épîtres les plus merveilleuses, le jour où tu as répandu la splendeur de la gloire de tous tes noms sur toutes choses créées. Béni celui qui avance vers toi, parvient en ta présence et perçoit les intonations de ta voix.
Par le nom de celui autour duquel le royaume de tes noms gravite en signe d’adoration, je te supplie. Ô mon Seigneur, aide généreusement ceux qui te sont chers, à glorifier ta parole parmi tes serviteurs et à répandre ta louange parmi tes créatures afin que l’exaltation de ta révélation emplisse les âmes de tous les habitants de ta terre.
Ô mon Seigneur, puisque tu les as guidés vers les eaux vives de ta grâce, dans ta générosité ne les retiens pas loin de toi. Et puisque tu les as convoqués auprès de ton trône, dans ta tendre bonté ne les éconduis pas. Envoie-leur ce qui les détachera entièrement de tout sauf de toi.
Qu’ils puissent s’élever vers le ciel de ta proximité et se tourner vers toi malgré l’influence de l’oppresseur et les conseils de ceux qui ont renié ton Être très auguste et très puissant !
-Bahá'u'lláhLoué sois-tu, ô Seigneur, mon Dieu ! Je te supplie par ton Nom que personne n’a reconnu comme il convient et dont aucune âme n’a pénétré le sens. Je te supplie par celui qui est la source de ta révélation et l’aurore de tes signes. Fais de mon cœur un réceptacle de ton amour et de ton souvenir. Unis-le à ton très grand Océan, qu’il déverse les eaux vives de ta sagesse et les flots cristallins de ta gloire et de ta louange.
Les membres de mon corps attestent ton unité et les cheveux de ma tête proclament le pouvoir de ta souveraineté et de ta puissance. Je me tiens debout à la porte de ta grâce dans un renoncement total et une abnégation absolue, agrippé au pan de ta générosité, les yeux fixés sur l’horizon de tes dons.
Ô mon Dieu, accorde-moi ce qui sied à la grandeur de ta majesté, aide-moi par ta grâce fortifiante à enseigner ta cause, de telle manière que les morts sortent de leurs sépulcres et se précipitent vers toi, mettent toute leur confiance en toi et fixent leur regard sur l’orient de ta cause et l’aurore de ta révélation.
En vérité, tu es le Très-Puissant, le Très-Haut, l’Omniscient, le Très-Sage.
-Bahá'u'lláhGloire à toi, ô Seigneur du monde et Désir des nations ! Tu t’es manifesté dans le PlusGrand-Nom qui, des huîtres de l’océan de ta connaissance, a fait naître les perles de la sagesse et de la parole et qui, de l’éclat du soleil de ton visage, a diapré les cieux de la révélation divine.
Par ton Verbe qui parachève ta preuve parmi tes créatures et accomplit ta promesse parmi tes serviteurs, je te supplie de fortifier ton peuple afin qu’il fasse resplendir ta cause dans ton empire, qu’il plante les étendards de ton pouvoir parmi tes serviteurs et lève les bannières de ta providence dans tous tes royaumes.
Ô mon Seigneur, tu les vois accrochés à la corde de ta générosité et agrippés au pan du manteau de ta bienveillance. Ordonne ce qui les rapprochera de toi, tiens-les à l’écart de tout ce qui n’est pas toi.
Ô Roi de l’existence, Protecteur du visible et de l’invisible, je te supplie de transformer celui qui sert ta cause en une mer animée par ton désir, de l’embraser du feu de ton Arbre sacré qui resplendit à l’horizon du ciel de ta volonté. En vérité, tu es le Puissant que tout le pouvoir du monde, toute la force des nations ne peut affaiblir. Il n’est de Dieu que toi, l’Unique, l’Incomparable, le Protecteur, l’Absolu.
-Bahá'u'lláhÔ Dieu, toi qui es l’Auteur de toutes les manifestations, la Source de toutes les sources, la Source de toutes les révélations, la Source de toutes les lumières ! Je témoigne que ton Nom auréole le ciel de la compréhension, fait surgir l’océan de la parole et promulgue les décrets de ta providence pour tous les disciples de toutes les religions.
Je te supplie de m’enrichir au point de renoncer à tout sauf à toi, de m’affranchir de tout sauf de toi. Des nuages de ta miséricorde, fais pleuvoir ce qui me sera profitable dans chacun de tes mondes. Et aide-moi, par ta grâce fortifiante, à si bien servir ta cause parmi tes serviteurs que mon souvenir vivra aussi longtemps que ton propre royaume et ton empire.
Ô mon Seigneur, voici ton serviteur qui se tourne de tout son être vers l’horizon de ta générosité, l’océan de ta grâce et le ciel de tes bienfaits. Fais de moi ce qui sied à ta majesté et à ta gloire, à ta bienveillance et à ta bonté.
Tu es, en vérité, le Dieu de force et de puissance, tu réponds à ceux qui te prient. Il n’est pas d’autre Dieu que toi, l’Omniscient, le Très-Sage.
-Bahá'u'lláhÔ mon Dieu, aide ce serviteur à proclamer la parole et à réfuter ce qui est vain et faux, à établir la vérité et à faire connaître les saints versets, à révéler les splendeurs et à faire naître l’aurore dans le cœur des justes. En vérité, tu es le Généreux, l’Indulgent.
-`Abdu'l-BaháÔ Dieu, mon Dieu, aide tes serviteurs fidèles à posséder un cœur aimant et tendre. Aide-
les à diffuser parmi toutes les nations de la terre la lumière directrice qui émane de l’Assemblée céleste. En vérité, tu es le Fort, le Puissant, le Conquérant, l’éternel Bienfaiteur. En vérité, tu es le Généreux, le Doux, le Tendre, le Bienfaisant.
-`Abdu'l-BaháÔ mon Dieu, tu vois, je me prosterne en signe d’humilité, je m’incline devant tes commandements et me soumets à ta souveraineté, je tremble devant la puissance de ton royaume et fuis ta colère, je supplie ta grâce, confiant en ton pardon et frémissant de crainte devant ta fureur. Le cœur palpitant, en larmes, l’âme ardente, détaché de toutes choses, je t’implore. Fais de tes adorateurs des rayons de lumière parcourant tes royaumes, aide tes élus à promouvoir ta parole afin que leurs visages s’illuminent et resplendissent, que leurs cœurs s’emplissent des mystères et que chaque âme dépose son fardeau de péchés. Préserve-les de l’agresseur et de celui qui est devenu un méchant impudent et impie.
Ô mon Seigneur, en vérité tes adorateurs ont soif, conduis-les à la source de ta générosité et de ta grâce. En vérité ils ont faim, accueille-les à ta table céleste. En vérité ils sont nus, revêts-les du manteau du savoir et de la connaissance.
Ô mon Seigneur, ce sont des héros, mène-les sur le champ de bataille. Ce sont des guides, rends-les capables d’argumenter et d’avancer des preuves. Ce sont des serviteurs secourables, permets-leur de faire circuler la coupe pleine du vin de la certitude. Ô mon Dieu, fais d’eux des poètes chantant dans de riches jardins, des lions couchés dans les fourrés, des baleines plongeant dans le vaste océan.
Tu es le Seigneur très généreux. Il n’est pas d’autre Dieu que toi, le Fort, le Puissant, l’éternel Dispensateur.
-`Abdu'l-BaháÔ Dieu, toi qui répands ta splendeur sur les réalités lumineuses des hommes, les éclairant des feux resplendissants de ta connaissance et de ta sagesse, et qui les as choisis parmi toutes les créatures pour bénéficier de cette grâce divine, toi qui les amènes à saisir toutes choses, à comprendre leur essence profonde et à dévoiler leurs mystères, les tirant de l’ombre vers le monde visible ! « La grâce est dans la main de Dieu : il la donne à qui il veut ».*
Ô Seigneur, permets à tes aimés d’acquérir la connaissance, les sciences, les arts et de découvrir les secrets enchâssés dans la réalité profonde de tous les êtres créés. Fais qu’ils entendent les vérités cachées, gravées et serties au cœur de tout ce qui est. Qu’ils deviennent des bannières ralliant toutes les créatures et, dans cette « première naissance »† des rayons éclatants de l’esprit. Fais d’eux des guides menant vers toi, des bergers ouvrant ton chemin, des messagers exhortant les hommes vers ton royaume.
Tu es, en vérité, le Puissant, le Protecteur, l’Omnipotent, le Défenseur, le Fort, le TrèsGénéreux.
-`Abdu'l-BaháÔ toi dont les épreuves sont un remède salutaire pour ceux qui sont près de toi, dont le glaive est l’ardent désir de tous ceux qui t’aiment, dont le trait est le souhait le plus cher des cœurs qui aspirent à toi, et dont le décret est le seul espoir de ceux qui ont reconnu ta vérité ! Par ta divine douceur, et par les splendeurs de la gloire de ta face, je t’implore de nous envoyer, du haut de tes célestes retraites, ce qui nous permettra de nous approcher de toi. Affermis nos pas dans ta cause, ô mon Dieu, éclaire nos âmes des lumières de ta connaissance, illumine nos cœurs de l’éclat de tes noms.
-Bahá'u'lláhGloire à toi, ô mon Dieu ! Sans les tribulations endurées dans ton chemin, comment pourrait-
on reconnaître tes vrais amants, et sans les épreuves subies par amour pour toi, comment le rang de ceux qui te désirent pourrait-il être révélé ? Ta puissance m’en est témoin ! Ceux qui t’adorent ont pour compagnon les pleurs qu’ils versent, ceux qui te cherchent ont pour consolateurs les gémissements qu’ils poussent, et ceux qui courent à ta rencontre ont pour nourriture les fragments de leur cœur brisé.
Combien douce à mon palais est l’amertume de la mort rencontrée sur ton sentier, et combien précieux à mes yeux sont les traits de tes ennemis, bravés pour que ta parole soit magnifiée ! Ô mon Dieu, laisse-moi savourer dans ta cause chaque gorgée de ce que tu désires et dans ton amour, envoie-moi tout ce que tu décrètes. Par ta gloire, je ne souhaite que ce que tu souhaites et ne chéris que ce que tu chéris. De tout temps, j’ai placé ma foi et ma confiance en toi.
Ô mon Dieu, je te supplie d’élever au rang de défenseurs de cette révélation ceux qui se montrent dignes de ton nom et de ta souveraineté, afin qu’ils évoquent mon souvenir parmi tes créatures et déploient les étendards de ta victoire dans ton royaume.
Tu as le pouvoir de faire ce qui te plaît. Il n’est pas d’autre Dieu que toi, le Secours, l’Absolu.
-Bahá'u'lláhLoué sois-tu, ô Seigneur, mon Dieu ! Tout homme perspicace atteste ta souveraineté et ton autorité, tout œil clairvoyant perçoit la grandeur de ta majesté et la puissance irrésistible de ton pouvoir. Malgré les vents de l’épreuve, ceux qui ont le bonheur d’être près de toi gardent la force de tourner leur visage vers l’horizon de ta gloire et ceux qui sont tout dévoués à ta volonté réussissent à s’approcher de ton parvis, malgré les tempêtes de l’adversité.
Je sais que la lampe de ton amour brûle dans leur cœur et que la lumière de ta tendresse resplendit en eux. Les adversités ne peuvent les éloigner de ta cause, ni les infortunes les dévoyer de ton bon plaisir.
Ô mon Dieu, par eux et par les soupirs que laisse échapper leur cœur lorsqu’ils sont séparés de toi, je te supplie. Protège-les des malveillances de tes adversaires et nourris leur âme de ce que tu as voulu pour tes bien-aimés qui ne connaissent pas la crainte et qui ne sont pas éprouvés.
-Bahá'u'lláhTu sais parfaitement, ô mon Dieu, que les tribulations pleuvent sur moi de tous côtés et que nul si ce n’est toi, ne peut les transmuer ni les dissiper. Je sais assurément, en raison de mon amour pour toi, que tu n’accableras jamais aucune âme, à moins de désirer exalter sa condition dans ton céleste paradis et étayer son cœur, en cette vie terrestre, du rempart de ton irrésistible pouvoir, afin qu’il n’éprouve aucun penchant pour les vanités de ce monde. Tu sais parfaitement qu’en toutes circonstances, je chéris ton souvenir bien davantage que la possession de tout ce qui est dans les cieux et sur la terre.
Ô mon Dieu, fortifie mon cœur dans ton obéissance et dans ton amour, libère-moi, je te prie, de l’ensemble de tes ennemis. En vérité, je jure par ta gloire que je ne désire personne d’autre que toi ; je ne souhaite que ta miséricorde et ne redoute que ta justice. Je te prie de me pardonner et de pardonner à ceux que tu aimes, selon ton bon plaisir. En vérité, tu es le Puissant, le Généreux.
Ô Seigneur des cieux et de la terre, tu es immensément célébré au-dessus de la louange de tous les hommes. Que la paix soit sur tes fidèles serviteurs et la gloire sur Dieu, ô Seigneur de tous les mondes !
-le BabBéni est le lieu, la maison et l’endroit,la ville et le cœur,la montagne et le refuge,la caverne et la vallée,le pays et la mer,l’île et la prairie,où Dieu est évoqué et sa louange glorifiée.
-Bahá'u'lláhGloire à toi, ô Seigneur, mon Dieu ! Pardonnemoi, je t’en supplie, et pardonne à ceux qui professent ta foi. En vérité, tu es le Seigneur souverain, le Clément, le Très-Généreux. Ô mon Dieu, permets à tes serviteurs privés de connaissance d’être admis en ta cause. Dès qu’ils te connaîtront, ils attesteront la vérité du jour du jugement et ne contesteront point les révélations de ta bonté. Envoie-leur les signes de ta grâce et accorde-leur une part généreuse de ce que tu destines à tes pieux serviteurs, à quelque endroit qu’ils soient. Tu es, en vérité, le Souverain suprême, l’infiniment Généreux, le Très-Magnanime.
Ô mon Dieu, en signe de la grâce et de la tendre bonté qui émanent de ta présence, prodigue ta bienveillance et ta générosité dans les foyers de ceux qui ont embrassé ta foi. En vérité, ta clémence est sans égale. Comment pourrait-il être compté parmi les disciples de la Foi en ton Jour celui à qui tu refuserais ta générosité ?
Bénis-moi, ô mon Dieu, bénis ceux qui croiront en tes signes au Jour fixé, et bénis ceux qui chérissent en leur cœur l’amour de moi que tu instilles en eux. En vérité, tu es le Seigneur d’équité, le Suprême.
-le BabÔ mon Dieu, je sollicite ta clémence et j’implore ton pardon ainsi que tu souhaites entendre tes serviteurs s’adresser à toi. Lave-nous de nos péchés, je t’en supplie, comme il sied à ton empire et accorde-moi ton pardon, ainsi qu’à mes parents et à ceux qui, à tes yeux, se sont réfugiés en ton amour, comme il convient à ta souveraineté transcendante et à la gloire de ton pouvoir céleste.
Ô mon Dieu, tu as inspiré mon âme pour qu’elle t’adresse cette supplique, et sans toi, je ne pourrai faire appel à toi. Loué et glorifié es-tu ! Je te rends grâce, car tu t’es révélé à moi. Je te prie de me pardonner : j’ai manqué à mon devoir qui est de te connaître et n’ai pu suivre le sentier de ton amour.
-le BabÔ Seigneur, tu permets aux enfants d’intercéder en faveur de leurs parents dans cette très grande révélation. C’est l’un de ses innombrables privilèges. Ô Dieu de bonté, accepte donc la requête de ce serviteur prosterné au seuil de ton unicité et immerge son père dans l’océan de ta grâce, car ce fils s’est levé pour te servir et s’efforce en tout temps de suivre le sentier de ton amour. En vérité, tu es le Bienfaiteur, le Clément, le Bienveillant.
-`Abdu'l-BaháÔ Dieu, mon Dieu, ta servante t’invoque, plaçant sa confiance en toi et tournant son visage vers toi. Elle t’implore de répandre sur elle tes célestes bienfaits, de lui révéler tes mystères spirituels et de diriger vers elle les lumières de ta divinité.
Ô mon Seigneur, ouvre les yeux de mon mari. Réjouis son cœur par la lumière de la connaissance de toi, attire son âme vers ta beauté lumineuse et conforte son esprit en lui révélant tes splendeurs manifestes.
Ô mon Seigneur, lève le voile qui obscurcit sa vue. Fais pleuvoir sur lui tes bontés innombrables, enivre-le du vin de ton amour, fais de lui un de tes anges dont les pieds foulent la terre et dont l’âme s’élève au plus haut des cieux. Fais qu’il devienne une lampe brillante répandant la lumière de ta sagesse parmi ton peuple.
En vérité, tu es le Précieux, l’éternel Dispensateur, la Main ouverte.
-`Abdu'l-BaháMon Seigneur, mon Seigneur, je te glorifie et te remercie pour les faveurs que tu as accordées à ton humble servante, ton esclave qui t’implore et te supplie. En vérité, tu l’as guidée vers ton royaume manifeste et dans ce monde contingent, tu lui as fait entendre ton appel exalté et contempler les signes qui prouvent l’apparition de ton règne victorieux sur toutes choses.
Ô mon Seigneur, je t’offre le fruit de mes entrailles. Par ta bienveillance et ta générosité, fais de lui un enfant vertueux et comblé dans ton royaume, et permets que, grâce à ton éducation, il grandisse et se développe. En vérité, tu es le Clément. En vérité, tu es le Seigneur de grande bonté.
-`Abdu'l-BaháGloire à toi, ô Roi de l’éternité, Bâtisseur de nations et Façonneur de tout ce qui retombe en poussière ! Par ton Nom qui convie toute l’humanité à se tourner vers l’horizon de ta majesté et de ta gloire, et qui mène tes serviteurs à la cour de ta grâce et de tes faveurs, je te prie de me compter parmi ceux qui se détachent de tout sauf de toi, se dirigent vers toi et se tournent vers tes bienfaits malgré les malheurs que tu infliges.
Ô mon Seigneur, j’ai saisi les rênes de ta bonté et je tiens fermement le pan du manteau de ta faveur. Des nuages de ta générosité fais pleuvoir ce qui me purifiera du souvenir de tout autre que toi et me permettra de me tourner vers celui qui est l’objet de l’adoration de l’humanité tout entière, contre qui se rangent les séditieux qui brisent ton alliance et ne croient ni en toi ni en tes signes.
Ô mon Seigneur, ne me refuse pas les parfums de ton vêtement en tes jours et ne me prive pas des souffles de ta révélation lorsque resplendit la lumière de ta face. Tu as le pouvoir d’agir selon ton bon plaisir. Nul ne peut résister à ta volonté ni faire échouer ce qu’en ta puissance tu décides.
Il n’est pas d’autre Dieu que toi, le ToutPuissant, le Très-Sage.
-`Abdu'l-BaháIl est le Puissant, le Clément, le Compatissant Ô Dieu, mon Dieu, tu vois tes serviteurs dans l’abîme de la perdition et de l’erreur ; où est la lumière de ta providence, ô Désir du monde ? Tu connais leur impuissance et leur faiblesse ; où est ta force, ô toi qui détiens les pouvoirs du ciel et de la terre ?
Ô Seigneur, mon Dieu, par la splendeur des lumières de ta tendre bonté, par les flots de l’océan de ta connaissance et de ta sagesse, et par ta parole qui a soumis les peuples à ton autorité, je te demande d’être compté parmi ceux qui observent les commandements de ton livre. De plus, prescrismoi ce que tu prescris à tes fidèles qui boivent à longs traits le vin de l’inspiration divine au calice de ta bonté et qui s’empressent de te satisfaire et de respecter ton alliance et ton pacte. Tu as le pouvoir de faire ce que tu veux. Il n’est pas d’autre Dieu que toi, l’Omniscient, le Très-Sage.
Ô Seigneur, par ta bonté, ordonne ce qui me fera progresser dans ce monde et dans l’autre, et ce qui me rapprochera de toi, ô Seigneur de tous les hommes ! Il n’est pas d’autre Dieu que toi, l’Unique, le Puissant, le Glorifié.
-`Abdu'l-BaháAffermis nos pas dans ton sentier, ô Seigneur, et en nos cœurs renforce notre obéissance. Tourne nos visages vers la beauté de ton unicité et réjouis-nous par les signes de ta divine unité. Pare nos corps du manteau de ta munificence, écarte de nos yeux le voile du péché et tends-nous le calice de ta grâce, pour que tous les êtres, du tréfonds d’eux-mêmes, chantent ta louange à la vue de ta grandeur. Révèle-toi, ô Seigneur, par ta parole miséricordieuse et par le mystère de ton être divin, afin que la sainte extase de la prière comble nos âmes. Que cette prière s’élève au-delà des lettres et des mots, transcende le murmure des syllabes et des sons, et que tout se fonde dans le néant devant la révélation de ta splendeur !
Seigneur, voici tes serviteurs restés fermes et fidèles à ton alliance et à ton pacte. Ils tiennent fermement la corde de constance en ta cause et s’accrochent au pan du manteau de ta grandeur. Assiste-les de ta grâce, ô Seigneur, confirme-les par ton pouvoir et renforce leur obéissance envers toi. Tu es le Clément, le Bienveillant.
-`Abdu'l-BaháÔ Dieu compatissant, grâce te soit rendue ! Tu m’as éveillé et rendu conscient. Tu m’as donné des yeux qui voient et des oreilles qui entendent, tu m’as conduit vers ton royaume et amené dans ton sentier. Tu m’as montré le droit chemin et tu m’as fait pénétrer dans l’arche de la délivrance.
Ô Dieu, que je reste constant, ferme et fort ! Préserve-moi des épreuves violentes, protège-moi et abrite-moi dans la forteresse inexpugnable de ton alliance et de ton pacte. Tu es le Puissant. Tu es celui qui voit, celui qui entend.
Ô Dieu compatissant, donne-moi un cœur qui s’illumine, tel le cristal, à la lumière de ton amour et, par les effusions de la grâce divine, accordemoi des pensées susceptibles de changer ce monde en un jardin de roses.
Tu es le Compatissant, le Miséricordieux, le Grand, le Bienfaisant.
-`Abdu'l-BaháÔ mon Seigneur et mon Espoir, aide tes bienaimés à demeurer fermes dans ta puissante alliance, à rester fidèles à ta cause manifeste, et à observer tes commandements révélés dans le livre des splendeurs ; qu’ils deviennent des étendards de ta providence, des lumières de l’Assemblée céleste, des sources de ton infinie sagesse et de brillantes étoiles qui du firmament, montrent le droit chemin !
En vérité, tu es l’Invincible, le Tout-Puissant.Ô Dieu, mon Dieu, par l’océan de ta guérison, par les splendeurs du soleil de ta grâce, par ton nom qui a conquis tes serviteurs, par le pouvoir persuasif de ta parole très exaltée, par la puissance de ta plume très auguste et par ta miséricorde qui précède la création de tous ceux qui sont au ciel et sur la terre, je te demande de me purifier par les eaux de ta munificence, de toute affliction et de tout désordre, de toute faiblesse et de toute défaillance.
Ô mon Seigneur, tu vois ton serviteur suppliant à la porte de ta munificence et tu vois celui qui place son espoir en toi, agrippé à la corde de ta générosité. Ne lui refuse pas, je t’en supplie, ce qu’il sollicite de l’océan de ta grâce et du soleil de ta tendre bonté.
Tu as le pouvoir d’agir selon ton bon plaisir. Il n’est pas d’autre Dieu que toi, l’éternel Magnanime, le Très-Généreux.
-Bahá'u'lláhTon nom est ma guérison, ô mon Dieu, ton souvenir mon remède. Ta présence est mon espoir et mon amour pour toi mon compagnon. Ta miséricorde est ma guérison et mon secours en ce monde et dans l’autre. En vérité, tu es le TrèsGénéreux, l’Omniscient, l’Infiniment Sage.
-Bahá'u'lláhIl est celui qui guérit, qui suffit, qui secourt, qui toujours pardonne, l’Infiniment Miséricordieux.
Je t’invoque, ô toi, le Suprême, le Fidèle, le Glorieux. Toi qui suffis, toi qui guéris, toi, l’Éternel, ô toi, l’Éternel !
Je t’invoque, ô toi, le Souverain, le Dignifiant, le Juge. Toi qui suffis, toi qui guéris, toi, l’Éternel, ô toi, l’Éternel !
Je t’invoque, ô toi, l’Incomparable, l’Éternel, l’Unique. Toi qui suffis, toi qui guéris, toi, l’Éternel, ô toi, l’Éternel !
Je t’invoque, ô toi, le Très-Loué, le Sanctifié, le Secours. Toi qui suffis, toi qui guéris, toi, l’Éternel, ô toi, l’Éternel !
Je t’invoque, ô toi, l’Omniscient, le Très-Sage, le Très-Grand. Toi qui suffis, toi qui guéris, toi, l’Éternel, ô toi, l’Éternel !
Je t’invoque, ô toi, le Clément, le Majestueux, l’Ordonnateur. Toi qui suffis, toi qui guéris, toi, l’Éternel, ô toi, l’Éternel !
Je t’invoque, ô toi, le Bien-Aimé, l’Adoré, l’Aimant ! Toi qui suffis, toi qui guéris, toi, l’Éternel, ô toi, l’Éternel !
Je t’invoque, ô toi, le Très-Fort, le Soutien, le Puissant ! Toi qui suffis, toi qui guéris, toi, l’Éternel, ô toi, l’Éternel !
Je t’invoque, ô toi, le Dominateur, l’Absolu, l’Omniscient ! Toi qui suffis, toi qui guéris, toi, l’Éternel, ô toi, l’Éternel !
Je t’invoque, ô toi, l’Esprit, la Lumière, le Plus Manifeste ! Toi qui suffis, toi qui guéris, toi, l’Éternel, ô toi, l’Éternel !
Je t’invoque, ô toi, le Compagnon de tous, connu de tous, caché aux regards de tous ! Toi qui suffis, toi qui guéris, toi, l’Éternel, ô toi, l’Éternel !
Je t’invoque, ô toi, l’Invisible, le Triomphateur, le Dispensateur ! Toi qui suffis, toi qui guéris, toi, l’Éternel, ô toi, l’Éternel !
Je t’invoque, ô toi, le Tout-Puissant, le Secours, Celui qui ne dévoile point ! Toi qui suffis, toi qui guéris, toi, l’Éternel, ô toi, l’Éternel !
Je t’invoque, ô toi, le Façonneur, le Bienfaiteur, le Renverseur ! Toi qui suffis, toi qui guéris, toi, l’Éternel, ô toi, l’Éternel !
Je t’invoque, ô toi qui élèves, qui rassembles, qui exaltes ! Toi qui suffis, toi qui guéris, toi, l’Éternel, ô toi, l’Éternel !
Je t’invoque, ô toi qui rends parfait, l’Indépendant, le Généreux ! Toi qui suffis, toi qui guéris, toi, l’Éternel, ô toi, l’Éternel !
Je t’invoque, ô toi, le Bienfaisant, le Discret, le Créateur ! Toi qui suffis, toi qui guéris, toi, l’Éternel, ô toi, l’Éternel !
Je t’invoque, ô toi, le Très-Sublime, le Magnifique, le Bienveillant ! Toi qui suffis, toi qui guéris, toi, l’Éternel, ô toi, l’Éternel !
Je t’invoque, ô toi, le Juste, le Clément, le Généreux ! Toi qui suffis, toi qui guéris, toi, l’Éternel, ô toi, l’Éternel !
Je t’invoque, ô toi, l’Irrésistible, l’Impérissable, le Très-Sage ! Toi qui suffis, toi qui guéris, toi, l’Éternel, ô toi, l’Éternel !
Je t’invoque, ô toi, le Munificent, l’Ancien des Jours, le Magnanime ! Toi qui suffis, toi qui guéris, toi, l’Éternel, ô toi, l’Éternel !
Je t’invoque, ô toi, l’Inaccessible, le Seigneur de joie, le Désiré ! Toi qui suffis, toi qui guéris, toi, l’Éternel, ô toi, l’Éternel !
Je t’invoque, ô toi, le Bienfaiteur, le Compatissant, le Bienveillant ! Toi qui suffis, toi qui guéris, toi, l’Éternel, ô toi, l’Éternel !
Je t’invoque, ô toi, le Havre de tous, le Refuge de tous, le Protecteur de tous ! Toi qui suffis, toi qui guéris, toi, l’Éternel, ô toi, l’Éternel !
Je t’invoque, ô toi que tous invoquent, le Secours, le Vivifiant ! Toi qui suffis, toi qui guéris, toi, l’Éternel, ô toi, l’Éternel !
Je t’invoque, ô toi, le Révélateur, le Destructeur, le Très-Clément ! Toi qui suffis, toi qui guéris, toi, l’Éternel, ô toi, l’Éternel !
Je t’invoque, ô toi, mon âme, mon bien-aimé, ma foi ! Toi qui suffis, toi qui guéris, toi, l’Éternel, ô toi, l’Éternel !
Je t’invoque, ô toi, la Source, le Seigneur transcendant, l’Inestimable ! Toi qui suffis, toi qui guéris, toi, l’Éternel, ô toi, l’Éternel !
Je t’invoque, ô toi, l’Inoubliable, le plus noble des Noms, la plus Ancienne Voie ! Toi qui suffis, toi qui guéris, toi, l’Éternel, ô toi, l’Éternel !
Je t’invoque, ô toi, le Très-Loué, le Très-Saint, le Sanctifié ! Toi qui suffis, toi qui guéris, toi, l’Éternel, ô toi, l’Éternel !
Je t’invoque, ô toi, le Libérateur, le Guide, le Sauveur ! Toi qui suffis, toi qui guéris, toi, l’Éternel, ô toi, l’Éternel !
Je t’invoque, ô toi, l’Ami, le Médecin, le Fascinateur ! Toi qui suffis, toi qui guéris, toi, l’Éternel, ô toi, l’Éternel !
Je t’invoque, ô toi, la Gloire, la Beauté, la Générosité ! Toi qui suffis, toi qui guéris, toi, l’Éternel, ô toi, l’Éternel !
Je t’invoque, ô toi, la Confiance, l’Amour suprême, le Seigneur de l’Aurore ! Toi qui suffis, toi qui guéris, toi, l’Éternel, ô toi, l’Éternel !
Je t’invoque, ô toi qui enflammes, qui animes, qui enchantes. Toi qui suffis, toi qui guéris, toi, l’Éternel, ô toi, l’Éternel !
Je t’invoque, ô toi, Seigneur de bonté, le TrèsCompatissant, le Très-Miséricordieux ! Toi qui suffis, toi qui guéris, toi, l’Éternel, ô toi, l’Éternel !
Je t’invoque, ô toi, le Constant, l’Animateur, la Source de toute existence ! Toi qui suffis, toi qui guéris, toi, l’Éternel, ô toi, l’Éternel !
Je t’invoque, ô toi, le Perspicace, le Clairvoyant, Seigneur de la Parole ! Toi qui suffis, toi qui guéris, toi, l’Éternel, ô toi, l’Éternel !
Je t’invoque, ô toi, manifeste mais caché, invisible mais illustre, le Témoin que tous recherchent ! Toi qui suffis, toi qui guéris, toi, l’Éternel, ô toi, l’Éternel !
Je t’invoque, ô toi qui fauches les amants, Dieu de clémence envers les méchants ! Toi qui suffis, toi qui guéris, toi, l’Éternel, ô toi, l’Éternel !
Ô Dispensateur, je t’invoque, ô Dispensateur !Sanctifié es-tu, ô mon Dieu ! Je t’implore par ta générosité qui ouvrit toutes grandes les portes de ta faveur et de ta grâce, qui établit le temple de ta sainteté sur le trône de l’Éternité.
Je t’implore par la miséricorde qui te fit convier toutes choses créées à la table de tes générosités et de tes dons, par la grâce qui te fit répondre en toi-même « oui ! » pour tous ceux qui sont au ciel et sur la terre, à l’heure de la révélation de ta souveraineté et de ta grandeur, à l’aube de la manifestation de la puissance de ton empire.
Et à nouveau je t’implore chaque matin et chaque soir par ces noms les plus beaux, par ces attributs les plus sublimes et les plus nobles, par ton souvenir le plus célébré, par ta beauté pure et sans tache, par la lumière dissimulée dans le pavillon secret, par ton nom enveloppé du vêtement de l’affliction. Protège le porteur de cette prière bénie ainsi que celui qui la récite, la découvre, ou passe près de la maison où elle se trouve. Grâce à elle, guéris les malades, les personnes souffrantes, les pauvres, de toute affliction et de toute détresse, de toute infirmité détestable et de tout chagrin ; grâce à elle, guide celui qui désire pénétrer dans les sentiers de ta providence et dans les voies de ton pardon et de ta grâce.
Tu es en vérité le Puissant, le Dispensateur, Celui qui guérit, le Protecteur, le Bienfaiteur, le Compatissant, le Très-Généreux, le Très Miséricordieux.
-Bahá'u'lláhEn son nom, l’Éminent, le Très-Haut, le Sublime, sois glorifié, ô Seigneur, mon Dieu ! Toi qui es mon Dieu, mon maître et mon seigneur, mon soutien et mon espoir, mon refuge et ma lumière ! Par ton nom celé et vénéré que nul ne connaît sauf toi, je te demande de protéger le détenteur de cette prière de toute maladie et calamité, de toute malveillance, des méfaits des malfaisants et des intrigues des incroyants.
Ô mon Dieu, protège-le aussi de toute douleur et chagrin, toi qui règnes sur toutes choses.
En vérité, tu as pouvoir sur tout. Tu agis selon ton désir et ordonne selon ton plaisir.
Ô Roi des rois, ô Seigneur de bonté ! Ô source de beauté ancienne, de grâce, de générosité et de libéralité ! Ô toi qui guéris, toi qui suffis à tout, lumière de lumière, la plus éclatante des lumières ! Toi qui révèles chaque manifestation, toi, le Compatissant, le Clément ! En ton infinie miséricorde et en ta grâce abondante, fais preuve de clémence envers le détenteur de cette prière, ô Bienveillant, ô Généreux, protège-le de tout ce qui répugne à son cœur et à son esprit.
Tu es le plus puissant des puissants. Que la gloire de Dieu repose sur toi, ô Soleil levant ! Témoigne de ce que Dieu témoigne : il n’est pas d’autre Dieu que lui, le Tout-Puissant, le Bien Aimé des bien-aimés.
-Bahá'u'lláhÔ mon Dieu, tu es celui dont les noms guérissent les malades, soignent les infirmes, désaltèrent les assoiffés, apaisent les âmes tourmentées, guident les égarés, relèvent les humiliés, enrichissent les pauvres, instruisent les ignorants, réconfortent les désespérés, consolent les affligés, raniment les cœurs glacés et soulagent les opprimés. Ô mon Dieu, par ton nom, toute chose créée s’anima, les cieux se déployèrent, la terre fut créée, les nuages se formèrent, la pluie se déversa sur la terre. Ce sont, en vérité, des signes de ta grâce envers toutes tes créatures.
C’est pourquoi, par ton nom par lequel tu manifestes ta divinité et exaltes ta cause au-dessus de la création tout entière, par chacun de tes titres très excellents, de tes attributs très augustes et par toutes les vertus qui célèbrent ton Être suprême et transcendant, je t’implore. Fais pleuvoir en cette nuit, des nuées de ta miséricorde, les ondées de la guérison sur ce nourrisson que tu as rattaché à ton Être très glorieux dans le royaume de ta création. Ô mon Dieu, revêts-le par ta grâce, du manteau du bien-être et de la santé, et protègele de tout chagrin, de tout désordre et de tout ce que tu réprouves, ô mon Bien-Aimé ! En vérité, ton pouvoir égale toutes choses. En vérité, tu es le Très-Puissant, l’Absolu. Ô mon Dieu, accorde-lui aussi le bien de ce monde et de l’autre et celui des générations anciennes et nouvelles. En vérité, tu en as le pouvoir et la sagesse.
-Bahá'u'lláhÔ mon Dieu, toute louange à toi, Source de gloire et de majesté, de noblesse et d’honneur, de souveraineté et d’autorité, de grandeur et de grâce, de révérence et de puissance ! Tu diriges qui tu veux vers ton très grand Océan, et à qui bon te semble, tu confères l’honneur de reconnaître ton très ancien Nom. Au ciel comme sur la terre, nul ne peut résister à l’action de ta volonté souveraine. De toute éternité tu gouvernes la création tout entière et tu continueras à jamais à exercer ton empire sur toutes choses créées. Il n’est pas d’autre Dieu que toi, le Tout-Puissant, le Suprême, l’Omnipotent, le Très-Sage.
Ô Seigneur, éclaire le visage de tes serviteurs afin qu’ils te contemplent. Purifie leur cœur pour qu’ils se tournent vers le parvis de tes faveurs célestes et reconnaissent celui qui est ta manifestation, l’Aurore de ton essence. En vérité, tu es le Seigneur de tous les mondes. Il n’est pas d’autre Dieu que toi, l’Indépendant, le Conquérant.
-Bahá'u'lláhAu nom du Seigneur, le Suprême, tu es loué et glorifié, Seigneur, Dieu omnipotent ! Devant ta sagesse, le sage reconnaît ses limites et s’incline ; devant ta connaissance, le savant confesse son ignorance ; devant ta puissance, l’homme fort vacille ; devant ton opulence, le riche atteste sa pauvreté ; devant ta lumière, l’homme éclairé se trouve perdu dans les ténèbres ; vers le temple de ta connaissance se tourne l’essence de toute compréhension, et autour du sanctuaire de ta présence gravitent les âmes de l’humanité tout entière.
Comment puis-je mentionner et célébrer ton essence que n’ont pu saisir la sagesse du sage ni la science du savant, puisque personne ne peut célébrer ce qu’il ne comprend pas, ni décrire ce qui le dépasse et que de toute éternité tu es l’Inaccessible, l’Insondable ? Cependant, tout impuissant que je sois à m’élever jusqu’au ciel de ta gloire et à m’élancer dans les royaumes de ta connaissance, je peux dire tes signes qui proclament le glorieux ouvrage de tes mains.
Par ta gloire, ô Bien-Aimé de tous les cœurs, toi seul peux apaiser les tourments de ceux qui aspirent à toi. Tous les habitants du ciel et de la terre s’uniraient-ils qu’ils échoueraient à glorifier le moindre de tes signes en lesquels et par lesquels tu te révèles ; à plus forte raison échoueraient-ils à louer ton Verbe sacré, créateur de tous ces signes.
Louange et gloire à toi ! Toutes choses attestent que tu es l’Unique et qu’il n’est pas d’autre Dieu que toi ; tu as toujours été sans pair ni égal et tu le resteras à jamais. Les rois ne sont que tes serviteurs et les êtres visibles et invisibles ne sont que néant devant toi. Il n’est pas d’autre Dieu que toi, le Clément, le Tout-Puissant, le Très-Haut.
-Bahá'u'lláhMagnifié soit ton nom, ô Seigneur, mon Dieu !Tu es celui que toutes choses adorent et qui n’en adore aucune ; tu es le Seigneur de toutes choses et tu n’es le vassal d’aucune ; tu connais toutes choses et tu n’es connu d’aucune. Tu voulus te faire connaître des hommes, c’est pourquoi, par un mot de ta bouche, tu amenas le monde à l’existence et tu façonnas l’univers. Il n’est pas d’autre Dieu que toi, le Façonneur, le Créateur, le Très-Haut, le Tout-Puissant.
Je t’implore, par cette parole même qui brille à l’horizon de ta volonté. Permets que je m’abreuve aux eaux vives par lesquelles tu as vivifié les cœurs de tes élus et ranimé les âmes de ceux qui t’aiment, afin qu’en tous temps et en toutes circonstances je tourne entièrement mon visage vers toi.
Tu es le Dieu de puissance, de gloire et de munificence. Il n’est de Dieu que toi, l’Ordonnateur suprême, le Très-Glorieux, l’Omniscient.
-Bahá'u'lláhGloire à toi, ô Seigneur, mon Dieu ! Grâce te soit rendue, car tu m’as permis de reconnaître la manifestation de ton Être et tu m’as séparé de tes ennemis ; tu as dévoilé à mes yeux leurs méfaits et leurs actions perverses en tes jours, tu m’as libéré de tout attachement pour eux et tu m’as amené à me tourner entièrement vers ta miséricorde et tes bienfaits généreux. Grâce te soit rendue, car tu m’as envoyé, des nuages de ta volonté, ce qui m’a protégé des insinuations des infidèles et des allusions des mécréants ; ainsi mon cœur s’est fermement attaché à toi et j’ai fui ceux qui ont refusé de reconnaître la lumière de ta face. Grâce te soit rendue encore, car tu m’as permis de demeurer ferme en ton amour, de proclamer ta louange et d’exalter tes vertus. Grâce te soit rendue enfin, car tu m’as abreuvé à la coupe de ta miséricorde qui surpasse toutes choses visibles et invisibles.
Tu es le Très-Haut, le Suprême, le TrèsGlorieux et le Très-Aimant.
-Bahá'u'lláhLoué sois-tu, ô Seigneur, mon Dieu ! Chaque fois que je tente de mentionner ton nom, la sublimité de ton rang et la toute puissante grandeur de ton pouvoir me retiennent. Car si je devais te louer sur toute l’étendue de ton royaume et pendant toute la durée de ta souveraineté, j’estimerais encore que ma louange ne peut convenir qu’à mes semblables, qui ne sont que tes créatures, engendrées par le pouvoir de ton décret et façonnées par la puissance de ta volonté. Et chaque fois que ma plume glorifie l’un de tes noms, il me semble entendre sa voix se lamenter d’être si loin de toi, et je puis reconnaître les pleurs qu’entraîne cette séparation. J’affirme que tout autre que toi n’est que ta création et tient dans le creux de ta main. Accepter une action ou la louange de tes créatures n’est qu’une preuve des merveilles de ta grâce et de tes généreux bienfaits, une manifestation de ta générosité et de ta sollicitude.
Ô mon Seigneur, par ton Plus-Grand-Nom qui sépare la lumière du feu et la vérité du mensonge, je te supplie de m’envoyer et d’envoyer à mes aimés autour de moi le bien de ce monde et de l’autre. Accorde-nous tes dons merveilleux cachés aux yeux des hommes. Tu es, en vérité, l’Auteur de toute la création. Il n’est pas d’autre Dieu que toi, le Tout-Puissant, le Très-Glorieux, le Très-Haut.
-Bahá'u'lláhDis : Gloire à toi qui amènes tous les saints à confesser leur impuissance devant les multiples révélations de ta puissance et chacun des prophètes à reconnaître son néant devant la splendeur de ta gloire immuable ! Par ton nom qui ouvre les portes du ciel et remplit d’extase l’Assemblée céleste, je te supplie de me rendre apte à te servir en ce jour et de m’accorder la force d’observer les préceptes de ton livre. Ô mon Seigneur, tu sais ce qui est en moi, mais j’ignore ce qui est en toi. Tu es l’Omniscient, l’Informé.
-Bahá'u'lláhLouange à toi, ô Seigneur, mon Dieu ! Par ton Plus-Grand-Nom, incarcéré dans la ville-prison d’Acre, tombé aux mains de ses ennemis - comme tu le vois, ô mon Dieu - et menacé par l’épée des méchants, je te supplie. Affermis-moi dans sa cause et dirige continuellement mes regards vers sa cour afin que rien ne me détourne de lui.
Ô mon Seigneur, j’affirme qu’il a offert sa vie sur ton chemin et, dans l’amour qu’il te porte, n’a souhaité que tribulations pour lui-même. Il a enduré toutes les humiliations pour manifester ta souveraineté à tes serviteurs et exalter ta parole parmi tes créatures. Tandis que les infortunes s’accumulaient et que les tourments que tu lui envoyais l’assaillaient, il s’enivra si bien par ton souvenir que les multitudes, qui avaient répudié tes signes et refusé de croire en toi, cessèrent de le terrifier.
Ô mon Seigneur, par lui et par tout ce qui lui appartient, je t’implore de placer mon affection en lui, comme il a placé la sienne en toi. J’atteste que son amour est ton amour, son être ton être, sa beauté ta beauté et sa cause ta cause. Ô mon Seigneur, ne me refuse pas ce que tu possèdes et souffre que je n’oublie pas ce que tu as désiré en tes jours.
Tu es, en vérité, le Tout-Puissant, le Suprême, le Très-Glorieux, le Très-Sage
-Bahá'u'lláhGloire à toi, ô toi qui es le Seigneur de tous les mondes et le Bien-Aimé de ceux qui t’ont reconnu ! Tu me vois assis sous un glaive suspendu à un fil, et tu sais qu’un tel état ne m’empêche ni d’accomplir mon devoir envers ta cause, ni de propager ta louange, ni de proclamer tes vertus, ni de diffuser tout ce que tu m’as prescrit dans tes écrits. Ce glaive s’apprête à tomber sur ma tête, et pourtant j’appelle ceux que tu aimes avec des accents tels que les cœurs sont transportés à l’horizon de ta majesté et de ta grandeur.
Ô mon Seigneur, purifie leurs oreilles afin qu’ils entendent les douces mélodies s’élevant de la droite du trône de ta gloire. Je le jure par ta puissance ! Quiconque accorderait son oreille à cette harmonie s’envolerait jusqu’au royaume de ta révélation où toute chose créée proclame que tu es Dieu et qu’il n’est d’autre Dieu que toi, l’Omnipotent, le Secours, l’Absolu.
Ô mon Dieu, dessille les yeux de tes serviteurs et enchante-les tant par la douceur de tes paroles que les calamités ne les empêchent ni de se tourner vers toi, ni de diriger leur regard vers l’horizon de ta révélation.
Ô mon Dieu, l’obscurité enveloppe toute la terre et fait trembler la plupart de tes serviteurs. Par ton Plus-Grand-Nom, je te supplie de susciter en chaque ville une nouvelle création qui se tournera vers toi et évoquera ton souvenir parmi tes serviteurs, déploiera les étendards de ta victoire en vertu de ses paroles et de sa sagesse, et se détachera de toutes choses créées.
Tu as le pouvoir d’agir selon ton bon plaisir. Il n’est de Dieu que toi, le Très-Puissant, celui dont tous les hommes implorent le secours.
-Bahá'u'lláhToute gloire et majesté, toute autorité et lumière, toute grandeur et splendeur t’appartiennent, ô mon Dieu ! Tu octroies la souveraineté à qui tu veux, tu la refuses à qui tu désires. Il n’est pas d’autre Dieu que toi, le Possesseur de toutes choses, le Suprême. Du néant tu créas l’univers et tout ce qui s’y trouve. Rien n’est digne de toi, si ce n’est toi-même, tout autre que toi est un paria en ta sainte présence et il n’est rien, comparé à la gloire de ton Être.
Je ne peux exalter tes vertus qu’en me référant à ce que tu as toi-même célébré dans ton livre magistral où tu dis : « Aucune vision ne peut l’appréhender, mais il les appréhende toutes ».* Gloire à toi, ô mon Dieu ! Aucun esprit, aucune vision, quels que soient leur acuité ou leur discernement, ne pourront saisir la nature du plus insignifiant de tes signes. En vérité, tu es Dieu, et il n’est de Dieu que toi. J’atteste que toi, et toi seul, es l’unique expression de tes attributs, toi seul les sonderas jamais, et ta louange est la seule qui parviendra jamais à ta cour sacrée.
Gloire à toi ! Tu es célébré au-delà de toute description si ce n’est la tienne, car l’homme ne peut concevoir ni magnifier dignement tes vertus ni appréhender la réalité intrinsèque de ton essence.
Toute tentative de tes créatures à te décrire ou à te connaître resterait indigne de ta gloire.
Ô mon Dieu, c’est parce que tu t’es fait connaître à moi que je te connais, car si tu ne t’étais révélé à moi, je ne t’aurais pas connu. Je te vénère parce que tu m’as appelé à toi, et sans tes appels, je ne t’aurais pas vénéré.
-le BabÔ Dieu, mon Dieu, protège tes serviteurs fidèles des maux de l’égoïsme et de la passion afin que l’œil vigilant de ta tendre bonté les garde de toute rancune, haine et envie ; abrite-les dans la forteresse imprenable de ta cause et, les préservant des flèches du doute, fais d’eux des manifestations de tes signes glorieux. Illumine leur visage de l’aurore de ta divine unité. Réjouis leur cœur par les versets révélés de ton saint royaume et affermis leurs reins par le pouvoir suprême qui émane de ton règne de gloire. Tu es le Généreux, le Protecteur, le Tout-Puissant, le Bienveillant.
-`Abdu'l-BaháLumière et gloire, salut et louange aux Mains de sa cause ! Ce sont elles qui font resplendir la lumière de fermeté et confirment cette vérité : l’autorité de choisir appartient à Dieu, le Puissant, le Fort, l’Indépendant. Ce sont elles qui font surgir l’océan de bonté et diffusent le parfum des généreux bienfaits de Dieu, le Seigneur de l’humanité. Nous l’implorons - loué soit-il - de les défendre par la puissance de ses cohortes, de les protéger par le pouvoir de son autorité et de les assister par sa force indomptable qui domine toutes choses créées.
La souveraineté est à Dieu, le Créateur des cieux, le Seigneur du royaume des noms.
-Bahá'u'lláh*Le mariage bahá’í se fonde sur l’union et l’harmonie entre les deux conjoints. Ils doivent cependant se montrer extrêmement vigilants et apprendre à se connaître véritablement. Ce lien impérissable devra être établi sur une alliance solide dans l’intention de favoriser l’harmonie, l’amitié et l’unité, et d’atteindre la vie éternelle.
*--‘Abdu’l-Bahá*Comme indiqué dans le Kitáb-i-Aqdas (le Très Saint Livre), page 107, pour la promesse de mariage, le verset à prononcer individuellement par les futurs conjoints en présence d’au moins deux témoins agréés par l’Assemblée spirituelle, est le suivant : Pour les hommes :
En vérité, nous nous conformons tous à la volonté de Dieu.
*Pour les femmes :En vérité, nous nous conformons toutes à la volonté de Dieu.
------------Il est le Dispensateur, le Généreux ! Louange à Dieu, l’Ancien, l’Immuable, le Constant, l’Éternel, lui dont l’Être même atteste qu’il est en vérité le Seul, l’Unique, l’Indépendant, le Suprême. ! En vérité, nous témoignons qu’il n’est pas d’autre Dieu que lui, nous reconnaissons son unité et confessons son unicité. Il demeure à jamais en d’inaccessibles hauteurs, au faîte de la grandeur, au-delà de la mention et de la description de tout autre que lui. Et lorsqu’il voulut manifester aux hommes sa grâce et sa bienfaisance et établir l’ordre dans le monde, il révéla des observances et créa des lois. Parmi celles-ci, il établit la loi du mariage dont il fit une forteresse de bien-être et de salut et, du ciel de sainteté, il nous la prescrivit dans son très saint Livre. Il dit - grande est sa gloire : « Mariez-vous afin que de vous naisse celui qui me rappellera au souvenir de mes serviteurs. C’est l’un de mes commandements, observez-le pour votre bien. »
-Bahá'u'lláhIl est Dieu ! Ô Seigneur incomparable, en ta suprême sagesse, tu as enjoint aux hommes de se marier afin que leurs générations se succèdent en ce monde contingent et qu’à jamais, aussi longtemps que durera le monde, elles se dévouent au seuil de ton unité avec humilité et ferveur, adoration, déférence et vénération. « Je n’ai créé les esprits et les hommes que pour qu’ils m’adorent. »* Au ciel de ta miséricorde, unis ces deux oiseaux du nid de ton amour ; fais d’eux des instruments qui attirent la grâce éternelle afin que, de l’union de ces deux océans d’amour, une vague de tendresse surgisse et porte aux rivages de la vie les perles d’une postérité pure et belle. « Il a permis à deux océans de se rencontrer. Entre eux il est une limite qu’ils ne doivent pas franchir. Lequel des bienfaits de votre Seigneur refuserez-vous ? De chacun d’eux, Il fait sortir des perles variées. »†
Ô Seigneur bienveillant, fais que de cette union naissent perles et coraux. En vérité, tu es le ToutPuissant, le Très-Grand, le Magnanime.
-`Abdu'l-BaháGloire à toi, ô mon Dieu ! En vérité, ton serviteur et ta servante que voici se placent sous l’aile de ta miséricorde et s’unissent par ta faveur et ta générosité. Ô Seigneur, assiste-les dans ce monde et ce royaume qui t’appartiennent, accorde-leur tout ce qui est bon, par ta munificence et ta grâce. Ô Seigneur, renforce leur servitude envers toi et aide-les à te servir. Accepte qu’ils deviennent en ton royaume les symboles de ton nom, et que tes inépuisables bienfaits les protègent en ce monde et dans le monde à venir ! Ô Seigneur, ils supplient le royaume de ta miséricorde et invoquent le règne de ton unité. En se mariant, ils obéissent à ton commandement. Qu’ils deviennent des symboles d’harmonie et d’unité jusqu’à la fin des temps !
En vérité, tu es l’Omnipotent, l’Omniprésent, le Tout-Puissant.
-`Abdu'l-BaháÔ mon Seigneur, ô mon Seigneur, ces deux astres lumineux se sont unis dans ton amour, se sont associés pour servir ton seuil sacré et se sont réunis pour soutenir ta cause. Que ce mariage soit semblable à des rais de ton immense bonté, ô mon Seigneur, le Très-Miséricordieux ! Qu’il soit semblable aux rayons lumineux de tes bienfaits, ô toi le Très-Généreux, l’éternel Dispensateur ! Que ce bel arbre donne ainsi naissance à des rameaux que feront verdir et fleurir les pluies de tes faveurs tombant des nuages de ta grâce !
En vérité, tu es le Généreux. En vérité, tu es le Tout-Puissant. En vérité, tu es le Compatissant, le Très-Miséricordieux.
-`Abdu'l-BaháÔ mon Dieu, mon Maître, je suis ton serviteur et le fils de ton serviteur. J’ai quitté ma couche dès l’aurore, alors que le Soleil de ton unité apparaissait à l’aube de ta volonté et répandait son rayonnement sur le monde entier, comme l’ordonnent les livres de ton décret.
Ô mon Dieu, loué sois-tu ! Tu nous as éveillés aux splendeurs de la lumière de ta connaissance.
Ô mon Seigneur, fais descendre sur nous ce qui nous permettra de nous libérer de tout attachement et de nous passer de tout sauf de toi. Prescris de plus, pour ceux qui me sont chers, pour les miens, hommes et femmes, et pour moi-même, le bien de ce monde et de l’autre. Ô toi, le Bien-Aimé de toute la création et le désir de tout l’univers, que ton infaillible protection nous préserve de ceux qui incarnent le Tentateur et susurrent dans le cœur des hommes ! Tu as le pouvoir d’agir comme il te plaît. Tu es, en vérité, le Tout-Puissant, le Secours, l’Absolu.
Ô Seigneur, mon Dieu, bénis celui à qui tu as conféré tes titres les plus excellents et par qui tu as séparé les fidèles des méchants. Aide-nous, par ta grâce, à faire ce que tu aimes et ce que tu désires. Ô mon Dieu, bénis les aussi, eux qui sont tes mots et tes lettres, eux qui ont dirigé leur visage vers toi, qui se sont tournés vers ta face et qui ont entendu ton appel.
Tu es, en vérité, le Seigneur et le Roi de tous les hommes, tu as pouvoir sur toutes choses.
-Bahá'u'lláhJe me suis éveillé dans ton refuge, ô mon Dieu, et il convient à celui qui recherche cet abri de demeurer dans le sanctuaire de ta protection et dans la forteresse de ta défense. Ô mon Dieu, illumine mon être intérieur des splendeurs de l’aurore de ta révélation, comme tu as éclairé mon être matériel de la lumière matinale de tes bienfaits.
-Bahá'u'lláhJe me suis levé ce matin par ta grâce, ô mon Dieu, et entièrement confiant en toi, m’en remettant à tes soins, j’ai quitté mon foyer. Du ciel de ta miséricorde, accorde-moi ta bénédiction et permets-moi de regagner sain et sauf ma demeure comme tu m’as permis de la quitter sous ta protection, mes pensées fermement fixées sur toi. Il n’est pas d’autre Dieu que toi, l’Unique, l’Incomparable, l’Omniscient, le Très-Sage.
-Bahá'u'lláhGrâce te soit rendue, ô mon Dieu ! Tu m’as réveillé, tu m’as fait renaître et sortir de ma torpeur. Le visage tourné vers les splendeurs du Soleil de ta révélation qui illumine les cieux de ta puissance et de ta majesté, je me suis éveillé ce matin, reconnaissant tes signes, croyant en ton livre et accroché à ta corde.
Par la puissance de ta volonté et l’irrésistible pouvoir de tes desseins, je te supplie. Fais de tes révélations durant mon sommeil les plus sûres fondations des demeures de ton amour, enfouies dans le cœur de tes bien-aimés, et le meilleur instrument pour la révélation des preuves de ta grâce et de ta tendre bonté.
Ô mon Seigneur, de ta plume sublime, accordemoi le bien de ce monde et de l’autre. J’atteste que tu tiens en tes mains les rênes de toutes choses.
Tu les manies comme il te convient. Il n’est pas d’autre Dieu que toi, le Fort, le Fidèle.
Sur ton ordre, l’humiliation se change en gloire, la faiblesse en force, l’impuissance en pouvoir, la crainte en sérénité et le doute en certitude.
Il n’est pas d’autre Dieu que toi, le Puissant, le Bienfaisant.
Tu ne déçois pas celui qui te cherche et tu n’écartes pas celui qui te désire. Ordonne pour moi ce qui convient aux cieux de ta générosité et à l’océan de ta munificence. Tu es, en vérité, le Tout-Puissant, l’Omnipotent.
-Bahá'u'lláhLoué sois-tu, Ô mon Dieu ! Tu as fait du Naw-Rúz un jour de fête pour ceux qui ont observé le jeûne par amour pour toi et se sont abstenus de tout ce que tu réprouves. Ô mon Seigneur, permets que le feu de ton amour et la chaleur produite par le jeûne que tu as prescrit, les enflamment en ta cause. Qu’ils se consacrent à ta mention et à ton souvenir !
Ô mon Seigneur, puisque tu les as parés du jeûne que tu as décrété, pare-les aussi du vêtement de ton assentiment, par ta grâce et ta générosité ; car les actions des hommes dépendent de ton bon plaisir et sont soumises à ton commandement. Si tu considérais qu’un homme qui a rompu le jeûne l’a observé, il faudrait le compter parmi ceux qui ont éternellement jeûné. Et si tu décrétais que celui qui a observé le jeûne l’a rompu, il faudrait le ranger parmi ceux qui ont souillé de poussière le manteau de ta révélation et se sont écartés des eaux cristallines de cette fontaine de vie.
C’est toi qui lèves l’étendard de « en tes œuvres tu es digne de louanges » ; c’est toi qui déploies l’emblème de « en tes commandements tu es obéi ».
Révèle à tes serviteurs ce rang qui est le tien afin qu’ils conçoivent que l’excellence de toutes choses dépend de ton ordre et de ta parole, que la vertu de toute action est entérinée par ton approbation et le bon plaisir de ta volonté, afin qu’ils reconnaissent que les rênes des actions humaines sont sous l’emprise de ton assentiment et de ton commandement. Fais-leur savoir que rien au monde ne peut les écarter de ta Beauté en ces jours où le Christ proclame : « Toute souveraineté t’appartient, ô toi qui as engendré l’Esprit»,* jours où ton Ami s’†écrie : « Gloire à toi, ô Bien-Aimé ! Tu as dévoilé ta Beauté et révélé ce qui permet à tes élus d’accéder au siège de la révélation de ton très grand Nom, lequel plonge les peuples dans la désolation excepté ceux qui, détachés de tout sauf de toi, se tournent vers le Révélateur de toimême et la Manifestation de tes attributs. »
Ô mon Seigneur, celui qui est ta Branche et tous tes fidèles ont cessé le jeûne aujourd’hui après l’avoir observé en ta présence et dans leur ardeur à te plaire. Accorde-leur et accorde à ceux qui accèdent en ta présence en ces jours, tout le bien que tu promets dans ton livre. Donne-leur ce qui leur sera profitable dans cette vie et dans l’autre. Tu es, en vérité, l’Omniscient, le Très-Sage.
-Bahá'u'lláhGlorifié sois-tu, ô Seigneur, mon Dieu ! Par tes élus, par les dépositaires de ta confiance et par celui que tu as désigné pour être le Sceau de tes prophètes et de tes messagers, je te supplie de permettre que ton souvenir soit mon compagnon, ton amour mon but, ta face l’objet de mon aspiration, ton nom ma lampe, ton souhait mon désir et ton bon plaisir mon bonheur.
Ô mon Seigneur, je suis un pécheur et tu es le Magnanime. Dès que je te reconnus, je m’empressai de gagner les célestes parvis de ta tendre bonté. Ô mon Seigneur, pardonne les fautes qui m’empêchent de suivre les chemins de ton bon plaisir et d’atteindre les rivages de l’océan de ton unité.
Ô mon Dieu, il n’existe personne pour me traiter avec générosité et vers qui tourner mon visage, personne qui ait pitié de moi et dont je puisse implorer la miséricorde. Je t’en supplie !
Ne me rejette pas loin de ta grâce et ne me prive pas des flots abondants de ta bonté et de ta munificence.
Ô mon Seigneur, ordonne pour moi ce que tu as ordonné pour ceux qui t’aiment, consigne en ma faveur ce que tu as consigné pour tes élus. Mon regard s’est toujours fixé sur l’horizon de ta tendre sollicitude, mes yeux sur les parvis de ta bienveillante générosité. Agis envers moi comme il te convient. Il n’est pas d’autre Dieu que toi, le Dieu de puissance, le Dieu de gloire dont tous les hommes implorent le secours.
-Bahá'u'lláhmon Seigneur, j’ai dirigé vers toi mon visage et placé mon espoir dans les merveilles de ta grâce et les révélations de ta générosité. Ne souffre pas, je t’en prie, que je m’éloigne, déçu, du seuil de ta miséricorde et ne m’abandonne pas aux mains de ceux qui ont répudié ta cause.
Ô mon Dieu, je suis ton serviteur et le fils de ton serviteur. J’ai reconnu ta vérité en tes jours et dirigé mes pas vers les rivages de ton unité.
J’ai confessé ton unicité, accepté ton unité et espéré en ta clémence et en ton pardon. Tu as le pouvoir d’agir selon ton bon plaisir ; il n’est pas d’autre Dieu que toi, le Très-Glorieux, le Magnanime.
Bahá’u’lláhÔ mon Seigneur, tu me vois, le visage tourné vers le ciel de ta bonté et l’océan de ta faveur, détaché de tout sauf de toi. Par les splendeurs du Soleil de ta révélation sur le Sinaï et par les rayons de l’Astre de ta grâce resplendissant à l’horizon de ton nom, le Magnanime, je te demande de m’accorder ton pardon et ta miséricorde. De ta plume de gloire, inscris alors ce qui, par ton nom, me grandira dans le monde de la création. Aidemoi, ô mon Seigneur, à me tourner vers toi et à écouter la voix de tes bien-aimés que les puissances de la terre ne peuvent affaiblir, ni l’emprise des nations éloigner de toi. S’avançant vers toi, ils disent : « Dieu est notre Seigneur, le Seigneur de tous ceux qui sont au ciel et sur la terre. »
-Bahá'u'lláhGlorifié sois-tu, ô Seigneur, mon Dieu ! Chaque fois que j’ose te mentionner, le poids de mes péchés et la gravité de mes offenses à ton encontre m’en empêchent, et je me sens entièrement privé de ta grâce, incapable de célébrer ta louange.
La grande confiance que j’ai en ta bonté ravive toutefois l’espoir que je place en toi et, certain que tu me traiteras avec indulgence, j’ose te louer et te demander de m’accorder ce que tu possèdes.
Ô mon Dieu, par ta miséricorde qui surpasse toutes choses créées et dont témoignent ceux qui sont immergés dans les océans de tes noms, je t’implore de ne pas m’abandonner à moi-même, car mon cœur est enclin au mal. Aussi abrite-moi dans la forteresse de ta protection, dans le refuge de ta sollicitude. Mon unique souhait, ô mon Dieu, est ce que tu m’as prescrit par le pouvoir de ta puissance. Mon seul désir est d’être soutenu par tes desseins bienveillants et les arrêts de ta volonté, et d’être assisté par les témoignages de ton décret et de ton jugement.
Ô Aimé des cœurs qui languissent après toi, par les manifestations de ta cause, les aurores de ton inspiration, les interprètes de ta majesté et les trésors de ta connaissance, ne m’exclus pas de ta sainte demeure, de ton temple, de ton tabernacle.
Ô mon Seigneur, permets que je gagne sa sainte cour, que je gravite autour de sa personne, que je me tienne humblement devant sa porte.
Ton pouvoir demeure de toute éternité. Rien n’échappe à ta connaissance. Tu es, en vérité, le Dieu de pouvoir, le Dieu de gloire et de sagesse. Loué soit Dieu, le Seigneur des mondes !
-Bahá'u'lláhLoué soit ton nom, ô mon Dieu et le Dieu de toutes choses, ma gloire et la gloire de toutes choses, mon désir et le désir de toutes choses, ma force et la force de toutes choses, mon roi et le roi de toutes choses, mon possesseur et le possesseur de toutes choses, mon but et le but de toutes choses, mon animateur et l’animateur de toutes choses ! Je t’en supplie, ne me retiens pas loin de l’océan de ta miséricorde ni des rivages de ta proximité.
Ô mon Dieu, toi seul m’es de quelque secours et seul l’accès à ta présence peut m’être profitable. Par l’abondance des richesses qui te rend indépendant de tout sauf de toi, je te supplie. Compte-moi parmi ceux qui tournent leur visage vers toi et se lèvent pour te servir. Ô mon Seigneur, pardonne à tes serviteurs et à tes servantes. Tu es, en vérité, le Magnanime, le Très-Compatissant.
-Bahá'u'lláhÔ Dieu, notre Seigneur, par ta grâce, protègenous de ce qui te répugne et octroie-nous ce qui te sied. Donne-nous une part plus grande de ta bonté et accorde-nous ta bénédiction. Pardonne nos actes, lave nos péchés et, en ta bienveillante clémence, sois indulgent envers nous. En vérité, tu es le Suprême, l’Absolu.
Ta tendre providence embrasse toutes choses créées sur la terre et dans les cieux, et ta clémence surpasse la création tout entière. La souveraineté t’appartient. Entre tes mains se trouvent les royaumes de la création et de la révélation. Dans la droite, tu tiens toutes choses créées et les mesures déjà déterminées de ta clémence sont en ton pouvoir. Tu pardonnes à qui te plaît parmi tes serviteurs. En vérité, tu es le Magnanime, le TrèsAimant. Rien n’échappe à ta connaissance, et rien ne demeure caché à tes yeux.
Ô Dieu, notre Seigneur, par le pouvoir de ton omnipotence, protège-nous. Permets-nous de nous immerger dans les flots de ton merveilleux océan, et accorde-nous ce qui est digne de toi.
Tu es le Souverain suprême, le puissant Créateur, l’Éminent, le Très-Aimant.
-le BabLouange à toi, ô Seigneur ! Pardonne nos péchés, aie pitié de nous et permets-nous de retourner à toi. Souffre que nous placions notre confiance en toi seul et octroie-nous, dans ta bonté, ce que tu aimes, ce que tu désires, ce qui te convient. Exalte le rang de ceux qui ont véritablement cru en toi et, en ta bienveillante clémence, accorde-leur ton pardon. En vérité, tu es le Secours, l’Absolu.
-le BabÔ mon Seigneur, je te supplie de me pardonner pour toute mention autre que ta mention, toute louange autre que ta louange, toute joie autre que celle de ta présence, tout plaisir autre que celui de la communion avec toi, toute allégresse autre que celle de t’aimer et de te plaire. Pardonne-moi aussi pour tout ce qui m’appartient et qui est sans rapport avec toi, ô Seigneur des seigneurs, toi qui fournis les moyens et qui ouvres les portes !
-le BabGloire à toi, ô mon Dieu ! Comment puis-je te mentionner alors que tu transcendes toute louange humaine ! Magnifié soit ton nom, ô mon Dieu, tu es le Roi, l’éternelle Vérité. Tu sais ce qui existe sur la terre et dans les cieux, et c’est à toi que tout retournera. Tu manifestes, selon une mesure précise, la révélation que tu as divinement décidée. Sois loué, ô Seigneur ! Par les armées du ciel et de la terre et de tout ce qui est entre les deux, tu accordes, sur ton ordre, la victoire à qui tu veux.
Tu es le Souverain, la Vérité éternelle, le Seigneur au pouvoir invincible.
Glorifié sois-tu, ô Seigneur ! Tu pardonnes toujours les péchés de ceux parmi tes serviteurs qui implorent ton pardon. Efface mes péchés et les péchés de ceux qui recherchent ta miséricorde à l’aube, et te prient jour et nuit ; ils languissent pour Dieu seul, offrent tout ce que Dieu leur a gracieusement octroyé, célèbrent ta louange matin et soir et ne négligent pas leurs devoirs.
-le BabÔ toi, Dieu indulgent, tu es le refuge de tous tes serviteurs. Tu connais les secrets, rien ne t’échappe. Nous sommes tous faibles, tu es le Puissant, l’Omnipotent. Nous sommes tous des pécheurs, tu pardonnes les péchés, toi, le Miséricordieux, le Compatissant. Ô Seigneur, ne considère pas nos faiblesses. Traite-nous selon ta grâce et ta miséricorde. Nombreux sont nos défauts, mais infini est l’océan de ton pardon, grande est notre indigence, mais manifestes sont les signes de ton aide et de ton soutien. Aussi, confirme-nous et fortifie-nous. Que nos actes soient dignes de ton seuil divin ! Illumine nos cœurs, donne-nous des yeux qui voient et des oreilles qui entendent. Ressuscite le mort et guéris le malade. Accorde la richesse au pauvre, la paix et la sécurité à celui qui a peur. Accepte-nous dans ton royaume, éclaire-nous de la lumière de tes conseils. Tu es le Puissant et l’Omnipotent, tu es le Généreux, tu es le Clément, tu es le Bienveillant.
-`Abdu'l-BaháIl est Dieu ! Ô Seigneur, mon Dieu, toi qui aides le faible, secours le pauvre et soutiens le désemparé qui se tourne vers toi ! Dans la plus grande humilité, je lève des mains suppliantes vers ton royaume de beauté et je t’appelle avec ferveur de ma voix intérieure : Ô Dieu, mon Dieu, aidemoi à t’adorer, affermis mes reins en ton service, que ta grâce renforce ma servitude envers toi et que je reste fidèle en mon obéissance. Verse sur moi les effusions libérales de ta générosité, tourne le regard de ta tendre bonté vers moi et plonge-moi dans l’océan de ton pardon. Fortifie mon allégeance à ta foi et accrois ma certitude et mon assurance afin que je me détache du monde et tourne mon visage avec dévotion vers ton visage, afin que, conforté par le pouvoir irrésistible des preuves et des témoignages, j’aille au-delà des régions de la terre et du ciel, investi de majesté et de pouvoir. En vérité, tu es le Miséricordieux, le Très-Glorieux, le Bon, le Compatissant.
Ô Seigneur, voici ceux qui survivent aux martyrs, cette assemblée d’âmes saintes. Ils ont supporté toutes les épreuves et manifesté de la patience devant une cruelle injustice. Abandonnant confort et prospérité ils se sont volontairement soumis aux pires souffrances et adversités dans le sentier de ton amour ; ils sont encore entre les griffes de tes ennemis qui sans cesse les accablent d’atroces tourments et les oppriment parce qu’ils marchent fermement dans ton droit chemin. Personne pour les aider, personne pour être leur ami ; personne pour s’associer à eux et leur tenir compagnie hormis l’ignoble et le méchant !
Ô Seigneur, ces âmes ont goûté à l’amère agonie de cette vie terrestre et, en signe de leur amour pour la beauté resplendissante de ta face et dans leur ardeur à atteindre ton royaume céleste, elles ont, des tyrans, accepté les pires outrages.
Ô Seigneur, fais-leur entendre les versets de l’assistance divine et d’une prompte victoire. Délivre-les de l’oppression de ceux qui détiennent un pouvoir effrayant. Retiens la main du méchant et ne laisse pas les griffes et les dents des bêtes féroces déchiqueter ces âmes, car elles sont enivrées de leur amour pour toi, sont investies des mystères de ta sainteté, se tiennent humblement devant ta porte et sont parvenues à ton enceinte bénie.
Ô Seigneur, qu’un nouvel esprit les fortifie, que leur regard s’illumine en contemplant tes preuves merveilleuses au cœur de la nuit ! Accorde-leur le bien qui abonde en ton royaume de mystères éternels, fais d’elles des étoiles brillant sur toutes les régions, des arbres luxuriants chargés de fruits et des branches s’agitant sous la brise de l’aube.
En vérité, tu es le Généreux, le Puissant, l’Omnipotent, l’Indépendant. Il n’est pas d’autre Dieu que toi, le Dieu d’amour et de tendre miséricorde, le Très-Glorieux, l’éternel Magnanime.
-`Abdu'l-Bahá*Cette prière est lue aux tombeaux de Bahá’u’lláh et du Báb. On la récite aussi fréquemment pour commémorer leurs anniversaires.
Que la louange émanant de ton Etre très auguste et la gloire procédant de ta Beauté rayonnante reposent sur toi, Manifestation de grandeur, Roi de l’éternité et Seigneur de tout ce qui est au ciel et sur la terre ! Je témoigne que tu révèles la souveraineté de Dieu et son empire, la majesté de Dieu et sa grandeur, que les Soleils d’anciennes splendeurs rayonnent au ciel de ton irrévocable décret, que la Beauté de l’Invisible brille sur l’horizon de la création. J’atteste aussi qu’un seul trait de ta Plume promulgue ton commandement « sois ! », divulgue le secret caché de Dieu, appelle à l’existence toutes les créatures et suscite toutes les révélations.
Je témoigne que ta beauté dévoile la beauté de l’Adoré, que ta face fait resplendir la face du Désiré, et que tu décides par un mot du sort de tous les êtres créés, élevant jusqu’au faîte de la gloire ceux qui te sont dévoués et jetant les infidèles dans les profondeurs de l’abîme.
Je témoigne que celui qui te connaît connaît Dieu et que celui qui parvient en ta présence parvient en la présence de Dieu. Aussi, grande est la bénédiction de celui qui croit en toi et en tes signes, se montre humble devant ta souveraineté, celui que ta rencontre honore, qui atteint ton bon plaisir, gravite autour de toi et se tient devant ton trône. Malheur à celui qui pèche envers toi, renie et répudie tes signes, nie ta souveraineté et se rebelle contre toi ! Malheur à celui qui se gonfle d’orgueil devant ta face, conteste tes preuves, se soustrait à ton autorité et à ton empire, et fait partie des infidèles dont la main de ton commandement inscrit les noms dans tes saintes Écritures !
Ô mon Dieu et mon Bien-Aimé, de la droite de ta miséricorde et de ta tendre bonté, souffle sur moi les saintes brises de tes bienfaits afin qu’elles me détournent de moi-même et du monde pour m’entraîner vers le seuil de ta rencontre et de ta présence. Tu as le pouvoir d’agir selon ton bon plaisir. En vérité, tu as la suprématie sur toutes choses.
Que la mention de Dieu et sa louange, la gloire de Dieu et sa splendeur reposent sur toi, ô toi qui es sa Beauté ! Je témoigne que la création n’a jamais connu un opprimé tel que toi. Tu fus plongé tous les jours de ta vie dans un océan de tribulations, tantôt chargé de chaînes et d’entraves, tantôt menacé par l’épée de tes ennemis. En dépit de tout cela, tu enjoins aux hommes d’observer ce que te prescrit l’Omniscient, l’infiniment Sage.
Puisse mon esprit être offert en sacrifice pour les injustices dont tu as souffert, et mon âme servir de rançon pour les adversités que tu as endurées. Par toi et par ceux dont le visage est illuminé par les splendeurs de la lumière de ta présence, et qui, par amour pour toi, observent tout ce qui leur est commandé, je supplie Dieu d’enlever les voiles qui s’interposent entre toi et tes créatures, et de me donner les biens de ce monde et du monde à venir. En vérité, tu es le Tout-Puissant, le Suprême, le Très-Glorieux, le Magnanime, le Très-Compatissant.
Ô Seigneur, mon Dieu, bénis l’Arbre divin, ses feuilles, ses branches, ses rameaux, ses tiges et ses rejets, tant que dureront tes titres les plus excellents et tes attributs les plus augustes. Protège-le des méfaits de l’agresseur et des armées de la tyrannie. En vérité, tu es le Tout-Puissant, l’Omnipotent.
Ô Seigneur, mon Dieu, bénis aussi tes serviteurs et tes servantes qui sont parvenus jusqu’à toi. Tu es, en vérité, le Très-Miséricordieux dont la grâce est infinie. Il n’est pas d’autre Dieu que toi, le Magnanime, le Très-Généreux.
-Bahá'u'lláh*Cette prière révélée par ‘Abdu’l-Bahá est lue à son tombeau. On peut également la lire en privé. Celui qui récite cette prière avec ferveur et humilité apporte joie et contentement au cœur de ce serviteur ; c’est comme s’il le rencontrait face à face.
Il est le Très-Glorieux ! Ô Dieu, mon Dieu, humble et éploré, je lève vers toi des mains suppliantes et j’enfouis mon visage dans la poussière de ton seuil béni au-delà de la connaissance du savant et de la louange de tout ce qui te glorifie. Daigne jeter un regard miséricordieux sur ton serviteur humble et modeste devant ta porte et plonge-le dans l’océan de ta grâce éternelle.
Seigneur, voici ton pauvre et modeste serviteur, soumis et implorant, captif en ta main. Confiant en toi, en larmes devant ta face, il te prie avec ferveur, t’appelle et te supplie par ces mots : « Ô Seigneur, mon Dieu, accorde-moi la grâce de servir tes bienaimés, renforce ma servitude à ton égard, éclaire mon front de la lumière de l’adoration en ta cour de sainteté, et de la lumière de la prière adressée à ton royaume de grandeur. Rends-moi désintéressé au seuil de ta porte céleste et détache-moi de toutes choses dans ton enceinte sacrée. Seigneur, faismoi boire au calice du renoncement, revêts-moi de son vêtement et plonge-moi dans son océan. Que je sois la poussière du chemin de tes bien-aimés, ô Seigneur de gloire dans le Très-Haut ! Et permetsmoi d’offrir mon âme pour la terre ennoblie par les pas de tes élus sur ton sentier. »
Par cette prière, ton serviteur t’appelle à l’aube et dans la nuit. Exauce le désir de son cœur, ô Seigneur ! Éclaire et réjouis son sein, attise sa flamme afin qu’il serve ta cause et tes serviteurs.
Tu es le Bienfaiteur, le Compatissant, le TrèsGénéreux, le Clément, le Très-Miséricordieux.
-`Abdu'l-Bahá*Le Kitáb-i-Aqdas dit : « Nous vous avons ordonné de prier et de jeûner dès l’âge de maturité (15 ans) ; c’est un ordre de Dieu, votre Seigneur et le Seigneur de vos pères... Les voyageurs, les malades et les femmes enceintes ou allaitantes ne sont pas tenus de jeûner... Abstenez-vous de toute nourriture et boisson du lever au coucher du soleil et prenez garde de ne pas laisser le désir vous priver de ce bienfait prescrit dans le Livre. » Le jeûne dure pendant le dernier de l’année badí.
Je t’implore, ô mon Dieu, par ton signe puissant, et par la révélation de ta grâce à l’humanité, de ne pas me fermer la porte de la cité de ta présence et de ne pas décevoir les espoirs que j’ai placés dans les manifestations de ta bonté parmi tes créatures.
Vois, ô mon Dieu : je m’attache à ton Nom, le plus saint, le plus lumineux, le plus puissant, le plus éminent, le plus élevé, le plus glorieux et je saisis le pan du vêtement auquel tous s’agrippent dans ce monde et dans le monde à venir.
Je t’implore, ô mon Dieu, par ta voix très mélodieuse et ton verbe suprême. Rapproche-moi toujours davantage du seuil de ta porte et ne me retiens pas loin de l’ombre de ta miséricorde ni du dais de ta générosité.
Vois, ô mon Dieu : je m’attache à ton Nom, le plus saint, le plus lumineux, le plus puissant, le plus éminent, le plus élevé, le plus glorieux et je saisis le pan du vêtement auquel tous s’agrippent dans ce monde et dans le monde à venir.
Je t’implore, ô mon Dieu, par la splendeur de ton front radieux et l’éclat de ta présence qui resplendit depuis l’horizon suprême. Attire-moi par le parfum de ton vêtement et donne-moi à boire le nectar de ta parole.
Vois, ô mon Dieu : je m’attache à ton Nom, le plus saint, le plus lumineux, le plus puissant, le plus éminent, le plus élevé, le plus glorieux et je saisis le pan du vêtement auquel tous s’agrippent dans ce monde et dans le monde à venir.
Je t’implore, ô mon Dieu, par les cheveux qui balaient ton visage comme ta plume bénie se meut sur les pages de tes écrits en répandant sur le royaume de la création cette senteur musquée des significations cachées. Suscite en moi le désir de servir ta cause sans risquer la chute et sans être entravé par les allusions de ceux qui contestent tes signes et se détournent de ton visage.
Vois, ô mon Dieu : je m’attache à ton Nom, le plus saint, le plus lumineux, le plus puissant, le plus éminent, le plus élevé, le plus glorieux et je saisis le pan du vêtement auquel tous s’agrippent dans ce monde et dans le monde à venir.
Je t’implore, ô mon Dieu, par le nom que tu as choisi pour être le roi des noms et qui subjugue tous ceux qui sont au ciel et sur la terre. Permetsmoi de contempler le soleil de ta beauté et sersmoi le vin de ta parole.
Vois, ô mon Dieu : je m’attache à ton Nom, le plus saint, le plus lumineux, le plus puissant, le plus éminent, le plus élevé, le plus glorieux et je saisis le pan du vêtement auquel tous s’agrippent dans ce monde et dans le monde à venir.
Je t’implore, ô mon Dieu, par la tente de ta majesté plantée sur les plus hautes cimes et le dais de ta révélation dressé sur les plus hauts sommets. Aide-moi à réaliser ce que ta volonté désire et ce que ton dessein révèle.
Vois, ô mon Dieu : je m’attache à ton Nom, le plus saint, le plus lumineux, le plus puissant, le plus éminent, le plus élevé, le plus glorieux et je saisis le pan du vêtement auquel tous s’agrippent dans ce monde et dans le monde à venir.
Je t’implore, ô mon Dieu, par ta beauté qui brille à l’horizon éternel, beauté devant laquelle, dès son apparition, le royaume de beauté lui-même s’incline en signe d’adoration et qu’il glorifie
d’une voix vibrante. Accorde-moi de mourir à tout ce que je possède pour vivre de ce qui t’appartient. Vois, ô mon Dieu : je m’attache à ton Nom, le plus saint, le plus lumineux, le plus puissant, le plus éminent, le plus élevé, le plus glorieux et je saisis le pan du vêtement auquel tous s’agrippent dans ce monde et dans le monde à venir.
Je t’implore, ô mon Dieu, par la manifestation de ton nom, le Bien-Aimé, pour lequel le cœur de tes amants se consume et vers lequel s’élève l’âme de tous ceux qui vivent sur terre. Aide-moi à me souvenir de toi parmi tes créatures et à te célébrer parmi ton peuple.
Vois, ô mon Dieu : je m’attache à ton Nom, le plus saint, le plus lumineux, le plus puissant, le plus éminent, le plus élevé, le plus glorieux et je saisis le pan du vêtement auquel tous s’agrippent dans ce monde et dans le monde à venir.
Je t’implore, ô mon Dieu, par le bruissement de l’Arbre divin et les murmures des brises de ta parole dans le royaume de tes noms. Éloigne-moi de tout ce que tu abhorres et attire-moi près du lieu où resplendit l’Aurore de tes signes.
Vois, ô mon Dieu : je m’attache à ton Nom, le plus saint, le plus lumineux, le plus puissant, le plus éminent, le plus élevé, le plus glorieux et je saisis le pan du vêtement auquel tous s’agrippent dans ce monde et dans le monde à venir.
Je t’implore, ô mon Dieu, par cette lettre qui, à peine sortie de la bouche de ta volonté, fit déferler les océans et souffler les vents, se former les fruits et naître les arbres, qui fit s’effacer les anciens vestiges, se déchirer les voiles et se hâter ceux qui te sont dévoués vers la lumière de la face de leur Seigneur, l’Indépendant. Fais-moi connaître ce que tu recèles dans les trésors de ta connaissance et les écrins de ta sagesse.
Vois, ô mon Dieu : je m’attache à ton Nom, le plus saint, le plus lumineux, le plus puissant, le plus éminent, le plus élevé, le plus glorieux et je saisis le pan du vêtement auquel tous s’agrippent dans ce monde et dans le monde à venir.
Je t’implore, ô mon Dieu, par le feu de ton amour qui chasse le sommeil des yeux de tes élus et de tes aimés, par leurs louanges et leur mention de toi dès l’aube. Compte-moi parmi ceux qui ont atteint ce que tu as révélé dans ton livre et manifesté par ta volonté.
Vois, ô mon Dieu : je m’attache à ton Nom, le plus saint, le plus lumineux, le plus puissant, le plus éminent, le plus élevé, le plus glorieux et je saisis le pan du vêtement auquel tous s’agrippent dans ce monde et dans le monde à venir.
Je t’implore, ô mon Dieu, par la lumière de ta présence qui exhorte ceux qui te sont proches à recevoir les flèches de ton décret et ceux qui te sont dévoués à faire face, en ton sentier, aux épées de tes ennemis. Révèle pour moi ce que ta plume bénie a révélé pour tes fidèles et tes élus.
Vois, ô mon Dieu : je m’attache à ton Nom, le plus saint, le plus lumineux, le plus puissant, le plus éminent, le plus élevé, le plus glorieux et je saisis le pan du vêtement auquel tous s’agrippent dans ce monde et dans le monde à venir.
Je t’implore, ô mon Dieu, par ton nom qui écoute l’appel de tes amants, par les soupirs de ceux qui te désirent, les pleurs de ceux qui sont proches de toi et les plaintes de ceux qui te sont dévoués, par ton nom qui comble les vœux de ceux qui ont placé leurs espoirs en toi, et qui réalise leurs désirs par ta grâce et ta générosité, et par ton nom qui fait surgir l’océan du pardon devant ton visage et pleuvoir ta générosité sur tes serviteurs. Pour chacun de ceux qui se tournent vers toi et qui suivent le jeûne que tu as prescrit, inscris la récompense accordée à ceux qui ne parlent qu’avec ta permission et qui abandonnent, en ton chemin, tout ce qu’ils possèdent et le font par amour pour toi.
Je t’implore, ô mon Dieu, par toi-même, par tes signes et par tes preuves, par l’éclat du Soleil de ta beauté et par tes Branches. Efface les offenses de ceux qui obéissent à tes lois et observent ce que tu leur ordonnes dans ton livre.
Vois, ô mon Dieu : je m’attache ton Nom, le plus saint, le plus lumineux, le plus puissant, le plus éminent, le plus élevé, le plus glorieux et je saisis le pan du vêtement auquel tous s’agrippent dans ce monde et dans le monde à venir.
-Bahá'u'lláhÔ mon Dieu, en ces jours tu enjoins à tes serviteurs d’observer le jeûne. Aux yeux de tous, sur la terre comme au ciel, tu en fais un ornement du préambule du Livre des lois révélé pour tes créatures et une parure du précieux recueil de tes commandements. Tu dotes chaque heure de ces jours d’une vertu que toi seul discernes, toi dont la connaissance embrasse toute la création. Tu assignes également à chaque âme une part de cette vertu, en accord avec le livre de ton décret et les écrits de ton jugement irrévocable. Plus encore, tu alloues à chaque peuple de la terre une page de ces livres et de ces écrits.
Ô toi, le Roi des rois, à l’aube de chaque jour et selon ton décret, tu offres la coupe de ton souvenir à tes amants passionnés. Enivrés du vin de ton infinie sagesse, ils abandonnent leur couche dans leur désir de célébrer ta louange et de chanter tes vertus, et fuient le sommeil dans leur ardent désir d’approcher ta présence et de jouir de ta générosité. Leurs yeux restent fixés sur l’Aube de ta bonté et leur visage se tourne vers la Source de ton inspiration. Fais donc pleuvoir sur nous et sur eux, des nuages de ta bonté, ce qui convient au ciel de ta générosité et ta grâce.
Loué soit ton nom, ô mon Dieu ! Voici l’heure où tu ouvres à tes créatures et à tous les habitants de ta terre les portes de ta libéralité et les portails de ta tendre miséricorde. Par ceux qui répandirent leur sang dans ton chemin, qui dans leur désir de toi se libérèrent de tout attachement à tes créatures et qui furent transportés par les douces saveurs de ton inspiration avec tant de force que chaque membre de leur corps entonna une louange et vibra à ton souvenir, je te supplie. Accorde-nous ce que tu as irrévocablement ordonné dans cette révélation. La puissance de cette révélation fait clamer à chaque arbre ce que le Buisson ardent divulgua jadis à Moïse, ton Interlocuteur, elle permet au moindre galet de chanter encore tes louanges comme les pierres au temps de Muh∂ammad, ton Ami.
Ô mon Dieu, ce sont eux que tu daignes gratifier de ta présence et à qui tu permets de communier avec celui qui te révèle. Les vents de ta volonté les avaient dispersés et tu les as réunis sous ton ombre et leur as permis de pénétrer dans l’enceinte de ta cour. Maintenant que tu les as placés à l’ombre du dais de ta miséricorde, aide-les à atteindre ce qui convient à un rang si auguste.
Ô mon Dieu, n’accepte pas qu’ils soient de ceux qui ne reconnaissent pas ton visage bien que proches de toi, et qui sont privés de ta présence bien que demeurant à tes côtés.
Ô mon Seigneur, voici tes serviteurs qui ont pénétré avec toi dans cette plus grande Prison ; dans ses murs, ils ont observé le jeûne comme tu le leur as ordonné dans les tablettes de ton décret et les livres de ton commandement. Révèle-leur ce qui les purifiera complètement de tout ce que tu abhorres afin qu’ils te soient totalement dévoués et se détachent entièrement de tout sauf de toi.
Ô mon Dieu, fais pleuvoir sur nous ce qui convient à ta grâce et à ta générosité. Ô mon Dieu, fais-nous vivre dans le souvenir de toi, mourir dans l’amour de toi et gratifie-nous de ta présence dans l’au-delà, en ces mondes inscrutables à tous sauf à toi.
Tu es notre Seigneur et le Seigneur de tous les mondes, le Dieu de tous ceux qui sont au ciel et sur la terre.
Ô mon Dieu, tu vois ce qui est advenu à tes aimés en tes jours. Ta gloire m’en est témoin ! Les lamentations de tes élus s’élèvent dans tout ton royaume. Certains furent capturés par les infidèles de ton pays qui les empêchèrent de s’approcher de toi et d’atteindre la cour de ta gloire. D’autres t’approchèrent, mais ne purent contempler ton visage. D’autres encore, dans leur ardent désir de te contempler, purent pénétrer dans l’enceinte de ta cour, mais laissèrent se placer entre eux et toi les voiles de l’imagination humaine et les maux infligés par les oppresseurs au sein de ton peuple.
Ô mon Seigneur, voici l’heure que tu places au-dessus des autres heures et que tu relies à tes créatures les meilleures. Ô mon Dieu, par toi-même et par elles, je te supplie. Ordonne pour cette année ce qui exaltera tes bien-aimés et permettra au Soleil de ta puissance de briller au-dessus de l’horizon de ta gloire et d’illuminer le monde entier par ta volonté souveraine.
Rends ta cause victorieuse, ô mon Seigneur, et abaisse tes ennemis. Décrète pour nous le bien de cette vie et de la vie à venir. Tu es la Vérité qui connaît les mystères. Il n’est pas d’autre Dieu que toi, le Magnanime, le Très-Généreux.
-Bahá'u'lláhGloire à toi, ô Seigneur, mon Dieu ! En ces jours, tu enjoins à tous les hommes d’observer le jeûne. Que ce jeûne purifie leur âme et les affranchisse de tout attachement à un autre que toi, que de leur cœur s’élève ce qui est digne de la cour de ta majesté et du siège de la révélation de ton unité !
Ô mon Seigneur, que ce jeûne devienne une rivière aux eaux vivifiantes et engendre la vertu dont tu l’as doté ! Permets-lui de purifier le cœur de tes serviteurs tournés vers ton nom très glorieux malgré les maux de la terre, et restés insensibles au bruit et à la fureur de ceux qui répudient les signes radieux accompagnant la venue de la Manifestation investie de ta souveraineté, de ton pouvoir, de ta majesté et de ta gloire. Dès qu’ils ont entendu ton appel, ces serviteurs se sont précipités vers ta miséricorde ; les vicissitudes de ce monde et les limitations humaines n’ont pu les retenir loin de toi.
Ô mon Dieu, je témoigne de ton unité et confesse ton unicité, je m’incline modestement devant les révélations de ta majesté et m’émerveille humblement devant l’éclat de ta gloire transcendante. Tu m’as donné de connaître ton Être révélé aux yeux des hommes par le pouvoir de ta souveraineté et de ta puissance, et j’ai cru en lui. Je me suis tourné vers lui, détaché de tout et tenant fermement la corde de tes dons et de tes bienfaits. J’ai embrassé sa vérité et la vérité de toutes les lois et préceptes merveilleux qui lui ont été révélés.
C’est par amour pour toi que je jeûne, pour suivre tes injonctions, et c’est ta louange aux lèvres, que je romps ce jeûne conformément à ton bon plaisir.
Ô mon Seigneur, que je ne sois pas de ceux qui jeûnent pendant le jour, se prosternent la nuit devant ta face, mais répudient ta vérité, renient tes signes, réfutent ton témoignage et pervertissent tes paroles !
Ô mon Seigneur, ouvre mes yeux et les yeux de ceux qui te cherchent afin que nous te reconnaissions par tes propres yeux. C’est un commandement que tu nous donnes dans le livre révélé à celui que ta volonté a choisi, celui que parmi toutes les créatures tu as désigné pour recevoir tes faveurs, celui qu’il t’a plu d’investir de ta souveraineté et que tu as honoré en lui confiant ton message pour ton peuple. Loué sois-tu ô mon Dieu ! Dans ta bonté, tu nous permets de le reconnaître et d’accepter tout ce que tu lui as révélé, nous conférant l’honneur d’atteindre la présence de celui que tu as promis dans ton Livre et tes Écritures.
Ô mon Dieu, tu me vois le visage tourné vers toi, tenant fermement la corde de ta tendre sollicitude et de ta générosité, suspendu au pan de ta bienfaisante miséricorde et de tes multiples faveurs. Je t’en supplie ! Ne tue pas mon espoir de réaliser ce que tu as ordonné à tes serviteurs qui se tournent vers l’enceinte de ta cour et le sanctuaire de ta présence et qui observent le jeûne par amour pour toi. Ô mon Dieu, je confesse que tout ce qui procède de moi est indigne de ta souveraineté et de ta majesté. Et pourtant, je t’implore par ton Nom qui, dans la gloire de tes titres les plus excellents, révèle ton Être à toute chose créée au cours de cette révélation qui manifeste ta beauté par ton Nom le plus resplendissant. Donne-moi à goûter le vin de ta miséricorde et le pur breuvage de ta grâce qui jaillissent de la main droite de ta volonté, afin que je fixe mon regard sur toi, que je me détache de tout sauf de toi, et que le monde et tout ce qui le compose m’apparaissent comme un jour fugace que tu ne juges pas bon de créer.
Ô mon Dieu, toi qui te nommes Dieu de miséricorde ! Daigne aussi faire pleuvoir du ciel de ta volonté et des nuages de ta miséricorde ce qui nous purifiera de l’odeur fétide de nos transgressions.
En vérité, tu es le Tout-Puissant, le TrèsGlorieux, le Bienfaisant.
Ô mon Seigneur, ne repousse pas celui qui se tourne vers toi et ne souffre pas que celui qui s’est approché de toi soit renvoyé loin de ta cour. Ne détruis pas les espoirs du suppliant qui tend ses mains pour recevoir ta grâce et tes bienfaits et ne prive pas tes serviteurs sincères des merveilles de ta bienveillance et de ta tendre bonté. Tu pardonnes et tu es généreux, ô mon Seigneur ! Tu as le pouvoir de faire ce que tu veux. Impuissant devant les révélations de ton pouvoir, perdu devant les preuves de ta richesse, tout autre que toi n’est rien comparé aux manifestations de ta souveraineté transcendante et reste sans force devant les signes et les preuves de ton pouvoir. Vers quel refuge puis-je me diriger, ô mon Seigneur, si ce n’est vers toi ? Vers quel havre me précipiter ? Le pouvoir de ta puissance m’en est témoin. Il n’est d’autre protecteur que toi, d’autre lieu où s’abriter que toi, d’autre refuge à chercher que toi. Ô mon Seigneur, fais-moi goûter la divine douceur de ta louange et de ton souvenir. Je le jure par ton pouvoir. Qui goûte à cette douceur se libèrera de tout attachement au monde et à ce qu’il contient et se tournera vers toi, purifié du souvenir de tout autre que toi.
Ô mon Dieu, inspire mon âme de ton merveilleux souvenir afin que je glorifie ton Nom.
Que je ne sois pas de ceux qui lisent tes paroles sans y trouver le don caché qu’elles contiennent selon ton décret ! Il donne vie aux âmes de tes créatures et au cœur de tes serviteurs. Ô mon Seigneur, compte-moi au nombre de ceux que les doux effluves qui se répandent en tes jours, bouleversent au point de donner leur vie pour toi et de se hâter vers le lieu de leur mort dans leur ardent désir de contempler ta beauté et d’atteindre ta présence. Et quand on leur demande : « Où allezvous ? », ils répondent : « À Dieu, le Possesseur de toutes choses, le Secours, l’Absolu ! »
Malgré les transgressions de ceux qui se détournent de toi et se comportent avec arrogance envers toi, ils te vénèrent et tournent leur visage vers toi et vers ta miséricorde. Ils sont bénis par l’Assemblée céleste, loués par les habitants des cités éternelles et, au-delà d’eux, par ceux sur le front desquels ta Plume bénie a écrit : « Voici le peuple de Bahá. Grâce à lui, rayonne la splendeur de la lumière de la providence. » Ainsi en est-il, sur ton ordre et par ta volonté dans le livre de ton décret irrévocable.
Proclame leur grandeur, ô mon Dieu, et la grandeur de ceux qui, vivants ou morts, tournent autour d’eux. Procure-leur ce que tu destines aux justes parmi tes créatures. Tu as le pouvoir de tout accomplir. Il n’est pas d’autre Dieu que toi, le Tout-Puissant, le Secours, l’Omnipotent, le TrèsGénéreux.
Que nos jeûnes ne se terminent pas avec ce jeûne, ô mon Seigneur, ni tes alliances avec cette alliance. Accepte ce que nous avons fait par amour pour toi et pour ton bon plaisir, et ce que nous avons laissé inachevé de par notre soumission à nos désirs mauvais et corrompus. Permets-nous de tenir avec ténacité la corde de ton amour et de ton bon plaisir, et protège-nous des méfaits de ceux qui t’ont renié et ont répudié tes signes les plus resplendissants. En vérité, tu es le Seigneur de ce monde et de l’autre. Il n’est pas d’autre Dieu que toi, l’Éminent, le Très-Haut.
Ô Seigneur, mon Dieu, glorifie le Point Premier,* le Mystère divin, l’Essence invisible, l’Orient de divinité et la Manifestation de ton autorité. Il exposa toute la connaissance du passé et du futur, dévoila les perles de ta sagesse cachée et révéla le mystère de ton précieux nom. Lui que tu désignas comme l’annonciateur de celui dont le nom réunit les lettres S.O.I.S, lui qui divulgua ta majesté, ta souveraineté et ton pouvoir, révéla tes paroles et exposa avec clarté tes lois, diffusa tes signes, établit ton Verbe, mit à nu le cœur de tes élus et réunit tous ceux qui sont au ciel et sur la terre, lui que tu appelas ‘AlíMuh∂ammad dans le royaume de tes noms, et Esprit des esprits dans le livre de ton décret irrévocable, lui que tu investis de ton propre titre, dans le nom de qui tous les autres noms réapparurent sur ton ordre et par le pouvoir de ta puissance, lui en qui tous tes titres et attributs atteignirent leur perfection. Dans ton monde invisible et tes saintes cités, lui appartiennent également tous les noms, celés en tes tabernacles sacrés.
Glorifie de même ceux qui crurent en lui et en ses signes, qui se tournèrent vers lui, parmi ceux qui reconnaissent ton unité dans cette dernière Manifestation, Manifestation dont il fit mention dans ses tablettes, livres et écrits, et dans tous les versets merveilleux et les paroles étincelantes qui lui furent révélés. C’est cette même Manifestation dont tu lui as demandé d’établir l’alliance avant qu’il n’ait établi sa propre alliance. C’est elle que célèbre le Bayán. Il loue son excellence, établit sa vérité, proclame sa souveraineté et parfait sa cause. Heureux qui se tourne vers lui et accomplit ce qu’il demande, ô toi, Seigneur des mondes, Désir de tous ceux qui t’ont connu !
Loué sois-tu, ô mon Dieu, car tu nous aides à le reconnaître et à l’aimer. Par lui et les Orients de ta divinité, par les Manifestations de ta souveraineté, les Trésors de ta révélation et les Réceptacles de ton inspiration, je te supplie. Permets-nous de le servir et de lui obéir, d’aider sa cause et de disperser ses adversaires. Tu as le pouvoir de faire ce qui te plaît. Il n’est pas d’autre Dieu que toi, le Tout-Puissant, le Très-Glorieux, celui dont tous les hommes implorent le secours.
-Bahá'u'lláh*La prière pour les morts doit être récitée pour les bahá’ís âgés de plus de 15 ans. « C’est la seule prière bahá’íe prescrite qui doive être récitée devant une assemblée : Elle doit être lue par un seul fidèle tandis que les participants se tiennent debout. Il n’est pas nécessaire de faire face à la Qiblih pour réciter cette prière »
*--Synopsis et Codification du Kitáb-i-Aqdas, op. cit., p. 62).
Ô mon Dieu, voici ton serviteur,* le fils de ton serviteur, qui a cru en toi et en tes signes, qui a tourné son visage vers toi, entièrement détaché de tout sauf de toi. Tu es, en vérité, le plus miséricordieux d’entre les miséricordieux. Daigne le traiter comme il sied au ciel de ta bonté et à l’océan de ta grâce, ô toi qui pardonnes les péchés des hommes et caches leurs défauts ! Accueillele dans l’enceinte de ta miséricorde ineffable qui était avant la création du ciel et de la terre.
Il n’est pas d’autre Dieu que toi, le Magnanime, le Très-Généreux.
*Que le récitant répète six fois la salutation « Alláh’u’Abhá », suivie de dix-neuf fois chacun des versets suivants :
En vérité, tous nous adorons Dieu.En vérité, tous nous sommes patients devant la volonté de Dieu.
* Note de traduction : Il faut comprendre: Répéter dix-neuf fois chacun des versets, en faisant précéder chaque série de dix-neuf versets par la formule « Alláh’u’Abhá ».
-Bahá'u'lláh*La mort tend à chaque croyant sincère la coupe qui est la vraie vie. Elle dispense la joie et apporte le bonheur. Elle confère le don de la vie éternelle.
Ô mon Seigneur, permets à ceux qui montent vers toi de trouver refuge en toi qui es le compagnon suprême. Accorde-leur de séjourner à l’ombre du tabernacle de ta majesté et du sanctuaire de ta gloire. Ô mon Seigneur, de l’océan de ta clémence répands sur eux ce qui les rendra dignes de résider aussi longtemps que durera ta souveraineté, dans ton royaume d’en-haut, dans ton empire céleste.
Tu as le pouvoir de faire ce qui te plaît.Dis : ô Dieu, mon Dieu, tu m’as confié ce gage et selon ta volonté, tu as voulu le rappeler à toi. Il ne m’appartient pas, à moi qui ne suis que ta servante, de me dire : « D’où vient ceci ou pourquoi cela ? » car tu es glorifié en tous tes actes et selon ton décret tu dois être obéi.
Ô mon Seigneur, ta servante place ses espoirs en ta grâce et en ta bonté. Accorde-lui ce qui la rapprochera de toi et lui sera profitable dans chacun de tes mondes. Tu es le Clément, le Très-Généreux. Il n’est d’autre Dieu que toi, l’Ordonnateur, l’Ancien des jours.
-Bahá'u'lláhIl est Dieu ! Loué soit Dieu, le Seigneur de tendre bonté et de générosité ! Gloire à toi, ô mon Dieu, Seigneur omnipotent ! Je témoigne de ta toutepuissance et de ton pouvoir, de ta souveraineté et de ta tendre bonté, de ta grâce et de ton autorité, de l’unicité de ton être et de l’unité de ton essence, de ta sainteté et de ta grandeur, par-delà le monde de l’existence et tout ce qu’il renferme.
Ô mon Dieu, tu me vois détaché de tout, sauf de toi, fermement attaché à toi, tourné vers l’océan de ta générosité, vers le ciel de ta faveur et le soleil de ta grâce.
Seigneur, je témoigne que tu as placé en ce serviteur ton dépôt, et par cet esprit tu donnas vie au monde. Par la splendeur de l’astre de ta révélation, je te demande d’accepter avec miséricorde ce qu’il a accompli en tes jours. Qu’il soit investi de la gloire de ton bon plaisir et paré de ton approbation !
Ô mon Seigneur, je témoigne de ta puissance et toutes choses créées en témoignent. Je te prie de ne pas rejeter cette âme qui s’est élevée vers toi, vers ta céleste demeure, ton paradis suprême et le sanctuaire de ta proximité, ô toi, Seigneur de tous les hommes !
Ô mon Dieu; permets à ton serviteur de s’associer à tes élus, à tes saints et à tes messagers, dans les lieux célestes que la plume ne peut décrire ni les paroles mentionner.
Ô mon Seigneur, en vérité, le pauvre se hâte vers le royaume de ta richesse, l’étranger vers sa demeure auprès de toi, l’altéré vers le fleuve céleste de ta générosité. Ne le prive, ô Seigneur, ni de sa part au banquet de ta grâce, ni des bienfaits de ta générosité. Tu es, en vérité, le Tout-Puissant, le Bienveillant, le Très-Généreux.
Ô mon Dieu, ton dépôt est retourné vers toi, il convient à ta grâce et à ta générosité qui embrassent tes possessions sur terre comme au ciel, d’accorder à ton nouveau venu tes dons, tes faveurs et les fruits de l’arbre de ta grâce. Tu as le pouvoir d’agir selon ta volonté. Il n’est pas d’autre Dieu que toi, le Bienveillant, le Très-Généreux, le Compatissant, le Dispensateur, l’Indulgent, l’Inestimable, l’Omniscient.
Ô mon Seigneur, j’atteste que tu as enjoint aux hommes d’honorer leur hôte, et que celui qui s’élève vers toi te rejoint et atteint ta présence. Aussi traite-le selon ta grâce et ta générosité. Par ta gloire, j’ai la certitude que tu ne manqueras pas de faire ce que tu commandes à tes serviteurs, ni ne dépouilleras celui qui s’accroche à la corde de ta générosité et s’élève jusqu’à la source de ta richesse.
Il n’est pas d’autre Dieu que toi, l’Unique, le Puissant, l’Omniscient, le Généreux.
-Bahá'u'lláhÔ mon Dieu, ô mon Dieu, humble devant la majesté de ta divine suprématie, soumis devant la porte de ton unicité, ton serviteur croit en toi et en tes versets ; il témoigne de ta parole, il est embrasé par le feu de ton amour ; il est immergé dans les profondeurs de l’océan de ta connaissance, et charmé par tes brises ; il place sa confiance en toi et tourne son visage vers toi ; il t’offre ses suppliques et reçoit l’assurance de ton pardon et de ta clémence. Il quitte cette vie mortelle pour s’envoler vers le royaume de l’immortalité, aspirant au privilège de te rencontrer.
Ô Seigneur, glorifie son rang, abrite-le sous le tabernacle de ta miséricorde suprême, admets-le dans ton paradis glorieux et perpétue son existence dans ta roseraie divine afin qu’il plonge dans l’océan de lumière du monde des mystères.
En vérité tu es le Généreux, le Puissant, le Magnanime, le Dispensateur.
-`Abdu'l-BaháÔ toi, Seigneur indulgent ! Certaines âmes ont passé leurs jours dans l’ignorance, elles se sont égarées et rebellées, et pourtant une seule vague de l’océan de ta clémence libèrera toutes celles qui ont vécu dans le péché. Tu fais de qui tu veux un confident, et celui qui ne fait pas l’objet de ton choix est considéré comme pécheur. Si tu devais nous traiter selon ta justice, nous ne serions que des pécheurs et mériterions d’être privés de toi ; mais si tu devais choisir la miséricorde, tout pécheur serait purifié et tout étranger deviendrait un ami. Aussi, accorde ton pardon et ton indulgence et dispense ta miséricorde à chacun d’entre nous.
Tu es le Clément, l’Omnipotent, Celui qui donne la lumière.
-`Abdu'l-BaháÔ mon Dieu, toi qui pardonnes les péchés, dispenses les bienfaits, dissipes les afflictions ! En vérité, je te supplie de pardonner les péchés de ceux qui ont abandonné l’enveloppe physique et se sont élevés vers le monde spirituel.
Ô mon Seigneur, efface leurs transgressions, dissipe leurs peines et change leurs ténèbres en lumière. Ouvre-leur le jardin du bonheur ; purifie-les par l’eau la plus limpide et accorde-leur de contempler tes splendeurs du mont le plus élevé.
-`Abdu'l-Bahá*Courte prière prescrite, à réciter une fois par jour à midi.
Ô mon Dieu, je témoigne que tu m’as créé pour te connaître et pour t’adorer. J’atteste en cet instant mon impuissance et ton pouvoir, ma pauvreté et ta richesse. Il n’est pas d’autre Dieu que toi, le Secours, l’Absolu.
*Les prières prescrites au quotidien sont au nombre de trois. Le croyant peut choisir en toute liberté l’une de ces trois prières. Toutefois, il doit en réciter une en tenant compte des directives qui l’accompagnent.
*Extrait d’une lettre écrite de la part de Shoghi Effendi.
*Les termes « matin », « midi » et « soir » se référant aux prières prescrites, signifient respectivement la durée entre le lever du soleil et midi, entre midi et le coucher du soleil, et entre le coucher du soleil et deux heures après celui-ci.
*--Kitáb-i-Aqdas, Maison d’éditions bahá’íes, Bruxelles, 1996, p.150).
-Bahá'u'lláhPrière moyenne, à réciter trois fois par jour, matin, midi et soir.
*Que celui qui désire réciter cette prière se lave les mains en disant :
Fortifie ma main, ô mon Dieu, pour qu’elle tienne ton livre si fermement que les armées du monde n’aient sur elle aucun pouvoir. Garde-la de se mêler de ce qui ne la concerne *pas. Tu es, en vérité, le Tout-Puissant, l’Omnipotent. En se lavant le visage, qu’il dise :
Ô mon Seigneur , j’ai tourné mon visage vers toi. Éclaire-le de la lumière de ta face. Fais qu’il se tourne vers toi seul.
*Puis, se tenant debout, tourné vers la Qiblih* qu’il dise :
Dieu atteste qu’il n’est pas d’autre Dieu que lui. À lui, les royaumes de la révélation et de la création ! En vérité, il a manifesté celui qui est l’Aube de la révélation, qui dialogua sur le Sinaï, qui fit resplendir l’Horizon suprême, celui par qui s’exprima l’Arbre divin au-delà duquel il n’est pas de passage et par qui fut lancé cet appel à tous ceux qui sont au ciel et sur la terre : « Voyez ! le possesseur de toutes choses est venu. La terre et le ciel, la gloire et la souveraineté sont à Dieu, le Seigneur de tous les hommes et le Possesseur du trône céleste et de la terre. »
*Qu’il s’incline ensuite, les mains posées sur les genoux et dise :
Tu es magnifié au-delà de ma louange et de la louange de tout autre que moi, au-delà de ma description et de la description de tous les habitants du ciel et de la terre.
*Puis, debout, les mains ouvertes, paumes levées vers le visage, qu’il dise :
Ô mon Dieu, ne déçois pas celui qui, de ses mains suppliantes, s’accroche au manteau de ta miséricorde et de ta grâce, ô toi, le plus miséricordieux des miséricordieux !
*Ensuite, qu’il s’assoie et dise :Je témoigne de ton unité et de ton unicité, que tu es Dieu et qu’il n’est pas d’autre Dieu que toi. En vérité, tu as révélé ta cause, respecté ton alliance et ouvert en grand la porte de ta grâce à tous ceux qui vivent au ciel et sur la terre. Bénédiction et paix, salutation et gloire soient sur tes bien-aimés que les vicissitudes et les hasards de ce monde n’empêchent pas de se tourner vers toi, et qui donnent tout dans l’espoir d’obtenir ce qui est tien ! En vérité, tu es Celui qui pardonne, le Très-Généreux.
*Si, au lieu de ce long verset, on désire réciter ces mots :
Dieu atteste qu’il n’est pas d’autre Dieu que lui, le Secours, l’Absolu, cela suffira.
*De même, après s’être assis, on pourra choisir ces mots :
Je témoigne de ton unité et de ton unicité, que tu es Dieu et qu’il n’est pas d’autre Dieu que toi.
En vérité, tu es Celui qui pardonne, le TrèsGénéreux.
*.* le Point d’adoration, c’est-à-dire Bahjí, près d’Acre.
-Bahá'u'lláh*Que celui qui désire réciter cette prière se lève, se tourne vers Dieu et, sans changer de place, regarde à droite et à gauche, en quête de la miséricorde du Seigneur, le Très-Miséricordieux, le Compatissant. Puis, qu’il dise :
Ô toi qui es le Seigneur de tous les noms et le Créateur des cieux ! Par ceux qui sont les aurores de ton invisible Essence, la sublime, la très glorieuse, je te supplie de faire de ma prière un feu capable de consumer les voiles qui me dissimulent ta beauté, et une lumière qui me conduise vers l’océan de ta présence.
*Qu’il lève des mains suppliantes vers Dieu - béni et glorifié soit-il - et dise :
Ô toi, Désir du monde, Bien-Aimé des nations, tu me vois tourné vers toi, libéré de tout attachement à un autre que toi et agrippé à ta corde dont le mouvement anime la création tout entière. Ô mon Seigneur, je suis ton serviteur, et le fils de ton serviteur. Vois ! je suis prêt à accomplir ta volonté et ton désir, et ne souhaite que ton bon plaisir.
Par l’océan de ta miséricorde et le soleil de ta grâce, je t’implore de faire de ton serviteur ce que tu veux et ce qui te plaît. Par ta puissance qui surpasse de loin toute mention et louange, tout ce que tu révèles est le vœu de mon cœur et le désir de mon âme.
Ô Dieu, mon Dieu, ne tiens compte ni de mes espoirs, ni de mes actes, mais de ta volonté qui englobe le ciel et la terre. Ô toi, Seigneur de toutes les nations, par ton très grand Nom, je ne désire que ce que tu désires et n’aime que ce que tu aimes.
*Qu’il s’agenouille et, inclinant le front jusqu’à terre, dise :
Tu es infiniment élevé au-delà de toute description, si ce n’est la tienne, et de la compréhension de tout autre que toi.
*Qu’il se lève et dise :Ô mon Seigneur, fais de ma prière une fontaine d’eau vive qui me permette de vivre tant que durera ta souveraineté et de te mentionner dans chacun de tes mondes.
*Qu’il lève à nouveau des mains suppliantes et dise :
Ô toi qui consumes les cœurs et les âmes par ton éloignement et embrases le monde entier par le feu de ton amour ! Par ton nom qui apaise toute la création, je t’implore de ne point me refuser ce qui est tien, ô toi qui gouvernes tous les hommes !
Ô mon Seigneur, tu vois cet étranger se hâter vers sa très glorieuse demeure, sous le dais de ta majesté, dans l’enceinte de ta miséricorde, ce transgresseur rechercher l’océan de ton pardon, cet humble se diriger vers les parvis de ta gloire, et ce pauvre vers l’orient de ta richesse. À toi, l’autorité d’ordonner ce que tu veux ! Je témoigne que tu dois être loué en tes actes, obéi en tes décrets et que tu demeures indépendant en tes commandements.
*Qu’il lève alors les mains et répète trois fois le très grand Nom.* Qu’il s’incline ensuite devant Dieu - béni et loué soit-il -, pose les mains sur les genoux et dise :
Ô mon Dieu, tu vois combien tout mon être est remué par le vif désir de t’adorer et par l’ardeur à évoquer ton nom et à te louer ; tu vois comment mon esprit affirme de ce que la Langue de ton commandement certifie dans le royaume de ta parole et au ciel de ta connaissance. Ô mon Seigneur, dans cet état d’esprit, j’aime à te demander tout ce qui est tien, affirmant ainsi ma pauvreté, glorifiant ta bonté et ta richesse, avouant mon impuissance et démontrant ton pouvoir et ta force.
*Qu’il se redresse ensuite, lève deux fois les mains et supplie :
Il n’est pas d’autre Dieu que toi, le Tout-Puissant, l’infiniment Généreux. Il n’est pas d’autre Dieu que toi, l’Ordonnateur au commencement et à la fin. Ô Dieu, mon Dieu, ta clémence m’a enhardi et ta miséricorde m’a fortifié ; ton appel m’a éveillé, ta grâce m’a élevé et conduit jusqu’à toi. Qui suisje sans cela pour oser me tenir à l’entrée de la cité de ta présence, ou lever mon visage vers les lumières qui luisent du ciel de ta volonté ?
Ô mon Seigneur, tu vois ce misérable frapper à la porte de ta grâce, cette âme évanescente chercher des mains de ta générosité la rivière de vie éternelle. À toi, le commandement en tout temps, ô toi, Seigneur de tous les noms ; et à moi, la résignation et la soumission de bon gré à ta volonté, ô Créateur des cieux !
*Qu’il lève trois fois les mains en disant :*Qu’il s’agenouille et dise en inclinant le front vers le sol :
Tu es trop élevé pour que la louange de ceux qui sont proches de toi parvienne jusqu’au ciel de ta présence, ou pour que les oiseaux des cœurs de ceux qui te sont dévoués atteignent le seuil de ta porte. J’atteste que tu es sanctifié au-delà de tout attribut et saint au-delà de tout nom. Il n’est pas d’autre Dieu que toi, le Suprême, le TrèsGlorieux.
*Qu’il s’assoie et dise :Ainsi que tout ce qui est créé, l’Assemblée céleste, les habitants du paradis suprême et audelà d’eux, de l’horizon de gloire, la Langue de grandeur elle-même, je témoigne que tu es Dieu, qu’il n’est pas d’autre Dieu que toi, et que celui que tu as manifesté est le mystère caché, le symbole précieux par qui les lettres S-O-I-S (sois) furent jointes et liées. J’atteste que c’est lui dont la plume du Très-Haut a consigné le nom, et qui est mentionné dans les livres de Dieu, le Seigneur du trône céleste et de la terre.
*Qu’il se relève et dise :Ô Seigneur de toute existence et possesseur de toutes choses visibles et invisibles, tu vois sûrement mes larmes, tu perçois mes soupirs, tu entends mes plaintes, mes gémissements et les lamentations de mon cœur. Par ta puissance, mes offenses m’empêchent de m’approcher de toi, et mes péchés m’éloignent du seuil de ta sainteté. Ô mon Seigneur, ton amour m’enrichit, me séparer de toi m’anéantit et m’éloigner de toi me consume. Par la trace de tes pas dans ce désert, par ces mots « me voici, me voici ! » que tes élus prononcent dans cette immensité, par les souffles de ta révélation et les brises légères de l’aurore de ta manifestation, permets-moi, je t’en supplie, de contempler ta beauté et d’observer tout ce qui est contenu dans ton livre.
*Qu’il répète trois fois le très grand Nom, s’incline, les mains posées sur les genoux et dise :
Loué sois-tu, ô mon Dieu ! Tu m’aides à me souvenir de toi et à te louer, tu me fais connaître celui qui est l’Aurore de tes signes, tu m’incites à me prosterner devant ta souveraineté, à me courber devant ta divinité et à reconnaître ce que la Langue de ta grandeur proclame.
*Qu’il se lève et dise :Ô Dieu, mon Dieu, mon dos se courbe sous le poids de mes péchés et ma négligence m’anéantit. Lorsque je médite sur mes mauvaises actions et sur ta bienveillance, mon cœur faiblit et mon sang se glace dans mes veines. Ô toi, Désir du monde, par ta beauté, je rougis de lever mon visage vers toi et j’ai honte de tendre des mains suppliantes vers le ciel de ta bonté. Ô mon Dieu, tu vois comme mes larmes m’empêchent de t’évoquer et de célébrer tes vertus, ô toi Seigneur du trône céleste et de la terre ! Par les signes de ton royaume et les mystères de ton empire, je t’implore de traiter tes bien-aimés, comme il sied à ta bonté, ô Seigneur de toute existence, et comme il convient à ta grâce, ô Roi du visible et de l’invisible !
*Qu’il répète trois fois le très grand Nom, s’agenouille le front contre terre, et dise :
Loué sois-tu, ô notre Dieu ! Tu nous révèles ce qui nous rapproche de toi, et tu nous procures tout le bien qu’annoncent tes livres et tes écrits. Nous t’en supplions, ô mon Seigneur ! Protègenous des armées des vaines chimères et des futiles imaginations. Tu es, en vérité, le Puissant, l’Omniscient.
*Qu’il redresse le buste, s’assoie et dise :Ô mon Dieu, j’atteste ce que tes élus attestent, et confesse ce que confessent les habitants du très haut paradis et ceux qui gravitent autour de ton Trône de puissance. Les royaumes de la terre et du ciel sont à toi, ô Seigneur des mondes !
-Bahá'u'lláhLoué soit ton nom, ô Seigneur, mon Dieu ! Les ténèbres enveloppent le monde et les forces du mal envahissent les peuples. À travers elles, je perçois cependant les splendeurs de ta sagesse et je discerne l’éclat de la lumière de ta sollicitude.
Ceux qui sont séparés de toi comme par un voile imaginent qu’ils ont le pouvoir d’éteindre ta lumière, d’étouffer ton feu et d’immobiliser les vents de ta grâce. Non ! et de cela ta puissance m’en est témoin. Si les tribulations n’étaient les messagers de ta sagesse, et les épreuves les hérauts de ta sollicitude, personne n’aurait osé s’opposer à nous, même si les puissances de la terre et du ciel s’étaient liguées contre nous. Les rênes de tes ennemis seraient rompues si je devais révéler les merveilleux mystères de ta sagesse à mes yeux dévoilés.
Glorifié sois-tu, ô mon Seigneur ! Par ton Plus-Grand-Nom, je t’en supplie, réunis ceux qui t’aiment autour de la loi née du bon plaisir de ta volonté et envoie-leur ce qui confortera leur cœur.
Tu as le pouvoir de faire ce que tu veux. Tu es, en vérité, le Secours, l’Absolu.
-Bahá'u'lláhGloire à toi, ô Seigneur, toi qui animes toutes choses créées par le pouvoir de ton commandement !
Ô Seigneur, soutiens ceux qui ont renoncé à tout sauf à toi et accorde-leur une victoire éclatante.
Ô Seigneur, envoie-leur l’assemblée des anges du ciel, de la terre et de tout ce qui est entre les deux, afin de les aider, les secourir, les fortifier et leur accorder la victoire, afin de les soutenir, les auréoler de gloire et leur conférer honneur et louange, les enrichir et les faire glorieusement triompher.
Tu es leur Seigneur, le Seigneur des cieux et de la terre, le Seigneur de tous les mondes. Fortifie cette foi, ô Seigneur, par la puissance de ces serviteurs, et fais ceux-ci prévaloir sur tous les peuples du monde, car ils sont en vérité tes serviteurs, détachés de tout sauf de toi, et tu es en vérité le protecteur des croyants sincères.
Ô Seigneur, que grâce à leur allégeance à ta foi inviolable, leur cœur devienne plus fort que tout ce qui est dans les cieux, sur la terre ou entre les deux ; que leurs mains se renforcent des marques de ton merveilleux pouvoir, ô Seigneur, et qu’ils manifestent ta puissance aux yeux de toute l’humanité !
-le BabÔ Dieu, favorise le développement rapide de l’arbre de l’unité divine. Ô Seigneur, arrose-le des eaux abondantes de ton bon plaisir. Qu’en raison de la révélation des promesses divines, il donne les fruits que tu souhaites pour te glorifier et t’exalter, te louer et te rendre grâce, pour magnifier ton nom, célébrer l’unité de ton essence et te vénérer, car tout ceci repose entre tes seules mains !
Bénis ceux dont tu as choisi le sang pour arroser l’arbre de ton assertion et exalter ainsi ta sainte et immuable parole.
-le BabÔ Seigneur, pendant tes jours, accorde à tes patients serviteurs une victoire méritée, car ils recherchent le martyre en ton chemin. Envoie-leur ce qui réconfortera leur esprit, réjouira leur être intérieur, confirmera leur cœur, tranquillisera leur corps, et permettra à leur âme de s’élever jusqu’en la présence de Dieu, l’Éminent, et d’atteindre le paradis suprême ainsi que les havres de gloire que tu as réservés aux hommes de vrai savoir et de vertu. En vérité, tu connais toutes choses alors que nous ne sommes que tes serviteurs, tes captifs, tes serfs et tes pauvres. Nous n’invoquons nul autre seigneur que toi, ô Dieu, notre Seigneur ! Nous n’implorons de bénédictions ou de faveurs de nul autre que toi, ô Dieu de miséricorde pour ce monde et pour l’autre ! Nous ne sommes que des incarnations de la pauvreté, du néant, de la faiblesse et de la perdition, alors que tout ton être manifeste richesse et indépendance, gloire, majesté et grâce infinie.
Ô Seigneur, que notre récompense soit ce qui te sied le mieux parmi les bienfaits de ce monde et de l’autre, parmi les multiples bénédictions dispensées depuis le ciel jusque sur la terre !
En vérité, tu es notre Seigneur et le Seigneur de toutes choses. Nous nous en remettons à toi, désirant ardemment tout ce qui t’appartient.
-le BabÔ Seigneur, permets à tous les peuples de la terre d’accéder au paradis de ta foi afin qu’aucune créature ne demeure hors des limites de ton bon plaisir.
De temps immémorial, tu as le pouvoir de faire ce qui te plaît et tu transcendes tout ce que tu désires.
-le BabÔ Dieu, mon Dieu, loué sois-tu, car au sommet du mont le plus élevé, tu as allumé le feu de l’amour divin dans l’Arbre béni : cet Arbre ne provient « ni de l’Orient ni de l’Occident ».*
Ce feu s’enflamme et flambe jusqu’à atteindre l’Assemblée céleste, et baigne dans la lumière de la providence ces êtres lumineux qui s’écrient : « En vérité, nous avons aperçu un feu du côté du mont Sinaï ».†
Ô Dieu, mon Dieu, attise ce feu, jour après jour, jusqu’à ce que sa flamme embrase la terre tout entière. Ô toi, mon Seigneur, illumine chaque cœur de ton amour, insuffle dans les âmes l’esprit de ta connaissance et réjouis les cœurs des versets de ton unité. Appelle à la vie ceux qui demeurent dans leurs tombes, mets en garde l’orgueilleux, étends le bonheur à la terre entière, fais pleuvoir tes eaux cristallines, et dans l’assemblée de manifestes splendeurs, fais circuler la coupe « dont le mélange sera de camphre».‡
Tu es le Bienfaiteur, l’Indulgent, l’éternel Dispensateur. En vérité, tu es le Miséricordieux, le Compatissant.
-`Abdu'l-BaháIl est Dieu ! Ô Seigneur, mon Dieu, mon Bien-Aimé, tes serviteurs que voici ont perçu ta voix, ils ont prêté l’oreille à ta parole et entendu ton appel. Ils ont cru en toi, ils ont vu tes merveilles, reconnu ta preuve et ton signe. Ils ont marché dans tes pas, ils ont suivi tes conseils, ils ont découvert tes mystères et saisi les secrets de ton livre, les versets de tes manuscrits et les nouvelles contenues dans tes épîtres et tes tablettes. Ils se sont agrippés au pan de ton vêtement et se sont accrochés au manteau de ta lumière et de ta grandeur. Ton alliance a rendu leurs pas plus sûrs et ton pacte a fortifié leur cœur.
Seigneur, dans leur cœur allume la flamme de l’attrait divin et fais chanter l’oiseau de l’amour et de la concorde. Qu’ils deviennent des signes puissants, des modèles resplendissants, aussi parfaits que ton Verbe ! Grâce à eux, exalte ta cause, déploie tes bannières et diffuse au loin tes merveilles. Grâce à eux, fais triompher ta parole, et fortifie les reins de tes aimés. Délie leur langue pour louer ton nom, et inspire-les pour accomplir ta sainte volonté et ton bon plaisir. Dans ton royaume de sainteté illumine leur visage, et exalte leur joie en les aidant à se lever pour le triomphe de ta cause.
Seigneur, nous sommes faibles, fortifie-nous afin que nous diffusions les fragrances de ta beauté ; nous sommes pauvres, enrichis-nous des trésors de ta divine unité ; nous sommes nus, revêts-nous du manteau de ta générosité ; nous sommes pécheurs, pardonne-nous nos péchés par ta grâce, ta bonté et ta miséricorde. Tu es, en vérité, l’Aide, le Soutien, le Clément, le Fort, le Puissant.
La gloire des gloires soit sur ceux qui sont fermes et résolus !
-`Abdu'l-BaháLouange à toi, ô Seigneur, mon Dieu ! Tu sais que j’ai appelé tes serviteurs à se tourner vers tes seules faveurs et que je leur ai ordonné de n’observer que ce que tu as prescrit dans ton livre manifeste, révélé selon ton irrévocable dessein et ton inscrutable décret.
Ô mon Dieu, je ne puis prononcer un seul mot, ni me déplacer sans ton accord. Tu m’appelas à l’existence par le pouvoir de ta puissance, ô mon Dieu, tu me conféras la grâce de faire connaître ta cause. Pour cela je fus soumis à des infortunes telles qu’elles empêchèrent ma langue de te louer et de magnifier ta gloire.
Ô mon Dieu, loué sois-tu pour ce que tu m’as destiné par ta volonté et le pouvoir de ta souveraineté ! Je te supplie, fortifie-nous, moi et ceux qui m’aiment, dans notre amour pour toi et garde-nous fermes en ta cause. Je le jure par ta puissance, ô mon Dieu ! Être séparé de toi comme par un voile est une honte pour tes serviteurs ; leur gloire est de te connaître. Investi du pouvoir de ton nom, rien ne pourra jamais me blesser et, ton amour au cœur, les calamités du monde ne pourront jamais m’alarmer.
Ô mon Seigneur, envoie sur moi et sur mes aimés ce qui nous protègera des maux perpétrés par ceux qui rejettent ta vérité et refusent de croire en tes signes. Tu es, en vérité, le Très-Glorieux, le Dieu de toute bonté.
-Bahá'u'lláhLoué sois-tu, ô Seigneur, mon Dieu ! Voici ton serviteur qui, des mains de ta grâce, boit le vin de ta tendre miséricorde et goûte, en tes jours, la saveur de ton amour. Par ceux qui incarnent tes noms, se réjouissent de ton amour malgré leur chagrin et contemplent ta face, par ceux que les armées de l’insouciance ne peuvent détourner du sentier de ton bon plaisir, je te supplie de lui procurer les biens que tu possèdes et de l’élever à de telles hauteurs qu’il regardera le monde comme une ombre disparaissant plus vite encore que le battement de la paupière.
Ô mon Dieu, par le pouvoir de ton incommensurable majesté, préserve-le de tout ce que tu abhorres. En vérité, tu es son Seigneur et le Seigneur de tous les mondes.
Bahá’u’lláhÔ Dieu, mon Dieu, j’ai quitté ma demeure, tenant fermement la corde de ton amour, m’abandonnant entièrement à tes soins et à ta protection. Par ton pouvoir qui protège tes bienaimés de l’insoumis et du pervers, de l’oppresseur rebelle et du malfaiteur qui s’est écarté de toi, je te supplie. Protège-moi par ta bonté et par ta grâce. Permets-moi de regagner ma demeure, par ton pouvoir et ta puissance. Tu es, en vérité, le ToutPuissant, le Secours, l’Absolu.
-Bahá'u'lláhMagnifié sois-tu, ô Seigneur, mon Dieu ! Par ton nom que tu as placé au-dessus de tous les autres noms, qui a déchiré le voile céleste et fait apparaître à l’horizon le Soleil de ta beauté brillant de l’éclat de ton nom, le Suprême, le TrèsHaut, je te demande de m’accorder le secours de ton aide merveilleuse, de m’abriter sous l’aile de ta sollicitude et de ta protection.
Je suis l’une de tes servantes, ô mon Seigneur ! Vers toi je me suis tournée, en toi j’ai placé ma confiance. Confirme mon amour pour toi et fortifiemoi pour accomplir ton bon plaisir au point que ni la défection des infidèles au sein de ton peuple ni les clameurs des hypocrites parmi tes créatures ne parviennent à me retenir loin de toi.
Ô mon Seigneur, purifie mon oreille afin que j’entende les versets qui te furent envoyés, illumine mon cœur de la lumière de ta connaissance et délie ma langue afin qu’elle te mentionne et chante ta louange. Ô mon Dieu, par ton pouvoir, mon âme ne s’est unie à aucun autre qu’à toi, mon cœur ne recherche que toi seul.
Il n’est pas d’autre Dieu que toi, le TrèsGlorieux, le Très-Généreux, l’Indulgent, le Compatissant.
-Bahá'u'lláhLoué sois-tu, ô mon Dieu, toi qui, d’un mot de tes lèvres, bouleverses toute la création, et qui, d’un trait de ta plume, sépares tes serviteurs les uns des autres !
Ô mon Dieu, j’atteste qu’un mot de toi fait périr toutes choses créées, qu’un autre mot revêt d’une vie nouvelle tous ceux que tu as choisis en ta grâce et ta générosité.
Aussi je te rends grâce et te loue au nom de tous ceux qui te sont chers, car tu les ressuscites par la vertu des eaux vivifiantes qui jaillissent de la source de ta volonté. Ô mon Dieu, puisque tu les revivifies par ta générosité, fais que ta bienveillance les incline continûment vers ta volonté, et puisque tu leur ouvres le tabernacle de ta cause, fais que par ta grâce, ils ne soient pas retenus loin de toi.
Ô mon Dieu, ouvre à leur cœur les portes de ton savoir afin qu’ils reconnaissent en toi celui qui est au-delà des limites de la compréhension de tes créatures, bien au-delà des efforts de ton peuple pour entrevoir ta nature, et qu’ils se détournent de tous les bruyants imposteurs qui prétendent parler en ton nom. Ô mon Seigneur, accordeleur aussi de s’attacher à ta cause avec une telle ténacité qu’ils demeurent impassibles devant les insinuations troublantes de ceux qui, mus par leurs désirs, profèrent ce que tes tablettes et tes écrits leur interdisent.
Ô mon Seigneur, tu sais que j’entends le hurlement des loups qui se présentent sous les traits de tes serviteurs. Préserve tes bien-aimés de leurs méfaits, permets-leur de se tenir fermement à ce que tu manifestes en cette révélation que n’a surpassé aucune révélation au sein de ta connaissance.
Ô mon Seigneur, accorde-leur ce qui leur est profitable. Éclaire leurs yeux de la lumière de ton savoir afin qu’ils discernent ta suprématie sur toutes choses, ta splendeur parmi tes créatures et ta victoire sur tout ce qui est au ciel et sur la terre.
Tu as le pouvoir d’agir comme il te plaît. Il n’est de Dieu que toi, le Très-Glorieux dont tous les hommes implorent le secours. Loué sois-tu, ô Seigneur de toute la création !
-Bahá'u'lláhLouange à toi, ô Seigneur, mon Dieu ! J’ai recherché ton bon plaisir et dirigé mes pas vers le siège de tes bienveillantes faveurs. J’ai tout abandonné, je me suis réfugié auprès de toi et j’ai tourné mon visage vers le tabernacle de ta révélation, vers le sanctuaire de ta gloire. Ô mon Seigneur, par ton appel qui pousse ceux qui reconnaissent ton unité à rechercher l’ombre de ton immense sollicitude et qui incite les hommes sincères à se détourner de leur moi pour se tourner vers ton nom, le Suprême, le Tout-Glorieux, nom qui révéla tes versets, accomplit ta parole et manifesta ta preuve, qui suscita le soleil de ta beauté, établit ton témoignage et dévoila tes signes, je te supplie. Accorde-moi la faveur d’être de ceux qui boivent, des mains de ta tendre sollicitude, le vin qui est la vie, se libèrent sur ton chemin de tout attachement à tes créatures et sont tellement enivrés par ton infinie sagesse qu’ils se hâtent vers le lieu du sacrifice, ta louange aux lèvres et ton souvenir au cœur. Ô mon Dieu, fais également descendre sur moi ce qui me purifiera de tout ce qui n’est pas de toi et me délivrera des ennemis qui refusent de croire en tes signes.
Tu as le pouvoir de faire ce que tu veux. Il n’est de Dieu que toi, le Secours, l’Absolu.
-Bahá'u'lláhTu es glorifié, ô Seigneur, mon Dieu ! Par ton nom, Celui qui fixe les limites, je te supplie de nous garder de la malveillance de tes adversaires qui refusent ton alliance et contestent ta beauté.
Par ton nom, le Conquérant, soumets ceux qui firent tort à ta précédente Manifestation qui apparaît maintenant investie de ton titre, le TrèsGlorieux.
Par ton nom, le Châtieur, saisis ceux qui traitent ta cause avec mépris, tournent en dérision tes puissantes paroles et sont incapables d’atteindre ce rang très élevé.
Par ton nom, le Victorieux, permets à tes bienaimés de l’emporter sur tes ennemis et sur les infidèles parmi tes créatures.
Par ton nom, le Pourfendeur, déchire le voile qui dissimule les actes de ceux qui entachèrent ton honneur et minèrent ta foi auprès de ton peuple.
Par ton nom, le Sauveur, panse les cœurs brisés de ceux qui t’aiment et daigne les bénir dans leurs entreprises.
Par ton nom, l’Omniscient, enseigne-leur les merveilles de ta sagesse afin qu’ils s’attachent fermement à ta foi et marchent sur les sentiers de ton bon plaisir.
Par ton nom, le Protecteur, protège-les de la tyrannie de l’oppresseur, de la perfidie des méchants et de la malice des fauteurs de troubles.
Par ton nom, le Protecteur, abrite-les dans la forteresse de ta puissance et de ton pouvoir afin qu’ils soient à l’abri des flèches du doute décochées par ceux qui se rebellent contre toi.
Par ton nom béni au-delà de tous les noms, objet de ta faveur et révélateur de ta beauté, sanctifie pour tes serviteurs ces jours que mentionne clairement la plume de ton décret et qui sont prédéterminés dans ton irrévocable tablette, selon ton vouloir et ta sagesse.
Et par ton nom, le Conquéreur, soumets à ta loi les habitants de ton royaume afin que tous se tournent vers ta face et renoncent à tout, par amour pour toi, et pour ton bon plaisir.
-Bahá'u'lláhÔ Dieu, mon Dieu, ne reste pas loin de moi quand m’assaillent les tribulations. Ô Dieu, mon Dieu, ne me laisse pas seul quand me frappe l’extrême adversité. Au sein de ta tendre bonté, abreuve-moi de lait pur quand me consume la soif. À l’ombre des ailes de ta miséricorde abrite-moi quand tous mes adversaires se jettent sur moi. Garde-moi auprès du trône de ta majesté, face à la révélation des signes de ta gloire, quand m’affecte cruellement l’infortune. Nourris-moi des fruits de l’arbre de ton éternité quand m’accable l’extrême faiblesse. À la coupe de joie tendue par la main de ta tendre miséricorde, réconforte-moi quand de nombreux chagrins me frappent avec cruauté. Du vêtement brodé de ta souveraineté toute-puissante revêts-moi quand m’atteint la pauvreté totale. Accepte que je repose, bercé par le roucoulement de la colombe de ton éternité, quand fondent sur moi les plus noirs tourments. Laisse-moi demeurer devant le trône de ta réalité, baigné de l’éclat resplendissant de ta face, quand me terrassent la crainte et la peur. Et plonge-moi dans l’océan de ton pardon, face à l’agitation incessante du Léviathan de gloire, quand mes péchés m’ont entièrement condamné.
-Bahá'u'lláhLouange à toi, ô Seigneur, mon Dieu ! Je le jure par ta puissance. Des calamités continuelles empêchent la plume du Très-Haut de dévoiler ce qui est caché aux yeux de tes créatures, et des épreuves incessantes empêchent la langue de l’Ordonnateur divin de proclamer les merveilles de ta glorification et de ta louange. Aussi, d’une langue balbutiante, je t’invoque, ô mon Dieu et, de ma plume affligée, je me consacre au souvenir de ton nom.
Ô mon Dieu, existe-t-il un homme assez perspicace pour te voir par tes propres yeux ? Où se trouve l’assoiffé capable de tourner son visage vers les eaux vivifiantes de ton amour ?
Ô mon Dieu, je suis celui qui efface de son cœur le souvenir de tout sauf de toi et qui y grave les mystères de ton amour. Ta propre puissance m’en est témoin. Comment distinguer les convaincus des sceptiques parmi tes serviteurs, si ce n’est au travers d’épreuves ?
Ils se sont enivrés du vin de ta connaissance, ceux qui, en vérité, se hâtent d’affronter toutes sortes d’adversités dans leur ardent désir d’accéder à ta présence. Ô bien-aimé de mon cœur et objet de l’adoration de mon âme, je t’implore de préserver ceux qui m’aiment de la moindre trace de désirs mauvais et corrompus. Accorde-leur le bien de ce monde et du monde à venir.
Tu es, en vérité, celui dont la grâce les guide avec justesse, celui qui se proclame le TrèsMiséricordieux. Il n’est de Dieu que toi, le TrèsGlorieux, le Secours suprême.
-Bahá'u'lláhÔ toi dont la face est l’objet de l’adoration de ceux qui se languissent de toi, dont la présence est l’espoir de ceux qui sont entièrement dévoués à ta volonté, dont la proximité est le désir de tous ceux qui se sont approchés de ta cour, dont la face est le compagnon de ceux qui ont reconnu ta vérité, dont le nom est le moteur des âmes qui brûlent de contempler ton visage, dont la voix est la vraie vie de tes adorateurs et dont les paroles sont les eaux mêmes de la vie pour tous ceux qui sont sur la terre et au ciel.
Par les injustices dont tu as souffert et par les maux que t’ont infligés les armées des méchants, je te supplie de faire descendre sur moi, des nuages de ta miséricorde, ce qui me purifiera de tout ce qui n’est pas de toi, afin que je sois digne de te louer et capable de t’aimer.
Ô mon Seigneur, ne me prive pas de ce que tu as prescrit à celles de tes servantes qui te côtoient et sur lesquelles se déversent sans fin les splendeurs du soleil de ta beauté et les rayons de ta face éclatante. De toute éternité, tu secours quiconque te cherche et tu favorises généreusement quiconque te sollicite.
Il n’est de Dieu que toi, le Fort, l’Éternel, le Dieu de grande bonté, l’infiniment Généreux.
-Bahá'u'lláhMagnifié soit ton nom, ô mon Dieu ! Par ce nom qu’aucun écrit ne peut contenir, nul cœur concevoir et nulle langue exprimer, nom qui demeurera scellé aussi longtemps que ta propre essence restera cachée et célébré aussi longtemps que ton être sera glorifié, je t’implore. Maintenant que tu m’as permis de saisir cette vérité, déploie avant la fin de cette année les étendards de ta suprématie et de ton triomphe incontesté. Ainsi la création tout entière bénéficiera de ta richesse, s’ennoblira sous l’influence de ta souveraineté transcendante et tous se lèveront pour promouvoir ta cause. Tu es, en vérité, le Tout-Puissant, le Suprême, le Très-Glorieux, le Conquérant, le Possesseur de toutes choses.
-Bahá'u'lláhÔ Dieu, Dieu de tous les noms et créateur des cieux, par ton nom qui manifeste celui qui est l’Aurore de ta puissance et l’Aube de ton pouvoir, liquéfie tout élément solide, ranime tout corps sans vie et conforte tout âme vivante, permets-moi, je t’en supplie, de me libérer de tout attachement à un autre que toi, de servir ta cause, de désirer ce que désire ton pouvoir souverain et d’accomplir ta volonté.
Ô mon Dieu, je te supplie aussi d’ordonner ce qui me rendra suffisamment riche pour me dispenser de tout autre que toi. Tu me vois, ô mon Dieu, le visage tourné vers toi et les mains agrippées à la corde de ta grâce. Fais descendre sur moi ta miséricorde et prescris-moi ce que tu prescris à tes élus. Tu as le pouvoir de faire ce qui te plaît.
Il n’est de Dieu que toi, l’éternel Magnanime, le Très-Généreux.
-Bahá'u'lláhÔ mon Dieu, par ton pouvoir, ta puissance et ta souveraineté qui rassemblent tous ceux qui sont sur la terre et au ciel, je te supplie de faire connaître à tes serviteurs cette voie lumineuse et ce sentier droit. Qu’ils reconnaissent ton unité et ton unicité avec une telle certitude qu’elle ne soit pas ébranlée par les idées vaines des sceptiques ni obscurcie par les futiles imaginations des obstinés ! Ô mon Seigneur, illumine les yeux de tes serviteurs et éclaire leur cœur par les splendeurs de la lumière de ta connaissance. Qu’ils comprennent ainsi la grandeur de ce rang sublime et reconnaissent cet horizon lumineux afin que la clameur des hommes ne puisse détourner leurs regards de la resplendissante lumière de ton unité, ni leur visage de l’horizon du détachement !
-Bahá'u'lláhÔ mon Dieu, tu vois le Soleil de ta parole briller à l’horizon de ta ville-prison, car dans ses murs la Manifestation de ton être, Aurore de la lumière de ton unité, élève la voix pour te louer.
Et les doux parfums de ton amour se répandent sur tes cités et enveloppent tous les habitants de ton royaume.
Ô mon Dieu, puisque tu révèles ta grâce, n’empêche pas tes serviteurs de diriger vers elle leur regard. Ô mon Dieu, ne considère ni leur état, ni leurs préoccupations, ni leurs œuvres, mais considère la grandeur de ta gloire et l’abondance de tes dons, la force de ton pouvoir et l’excellence de tes faveurs. Je le jure par ta gloire ! Si tu devais les regarder avec l’œil de la justice, tous mériteraient ton courroux et la verge de ta colère. Ô mon Dieu, tiens tes créatures dans la main de ta grâce et faisleur connaître ce qu’il y a de meilleur pour elles dans tout ce que tu as suscité au royaume de ta création.
Nous attestons, ô mon Dieu, que tu es Dieu et qu’il n’est de Dieu que toi. Tu existes de toute éternité, sans égal, sans rival, et tu demeures le même à jamais. Par les yeux qui te contemplent, assis sur le trône de l’unité, siège de l’unicité, je te supplie. Aide par ton Plus-Grand-Nom, tous ceux qui t’aiment et élève-les vers de telles hauteurs qu’ils témoignent, de tout leur être et par leur parole, que toi seul es Dieu, l’Incomparable, l’Unique, l’Eternel. Tu es de tout temps sans pair ni égal. Tu es, en vérité, le Très-Glorieux, le Tout-Puissant dont tous les hommes implorent le secours.
-Bahá'u'lláhDieu atteste l’unité de sa divinité et l’unicité de son Etre. Du trône de l’éternité, des hauteurs inaccessibles de son rang, sa langue proclame qu’il n’est de Dieu que lui. Indépendamment de tout autre, il a toujours témoigné de son unité, révélé sa nature et glorifié son essence. Il est, en vérité, le Très-Fort, le Tout-Puissant, le Magnifique.
Il est souverain sur ses serviteurs et se tient audessus de ses créatures. Dans sa main se trouve la source de l’autorité et de la vérité. Il donne la vie aux hommes par ses signes, il les fait mourir par sa colère. Il n’a pas à répondre de ses actes et sa puissance égale toutes choses. Il est le Puissant, le Conquérant. En son pouvoir, il détient l’empire de toutes choses et dans sa main droite le royaume de sa révélation. En vérité, sa puissance embrasse la création tout entière. C’est à lui qu’appartiennent la victoire et la suzeraineté, le pouvoir et l’autorité, la gloire et la grandeur. Il est, en vérité, le TrèsGlorieux, le Tout-Puissant, l’Inconditionné.
-Bahá'u'lláhÔ mon Seigneur, puisque tu détiens la mesure préétablie de toutes choses, ordonne pour moi et pour ceux qui croient en toi ce que tu juges nous convenir le mieux, selon ce que prescrit le LivreMère.
Tes généreux bienfaits pleuvent sans cesse sur ceux qui chérissent ton amour. Ceux qui reconnaissent ta divine unité reçoivent abondamment les signes merveilleux de ta céleste bonté. Tout ce que tu nous destines est entre tes mains, nous t’implorons de nous accorder tout le bien que ta connaissance embrasse.
Ô mon Seigneur, protège-moi de tous les maux que perçoit ton omniscience, car il n’est ni pouvoir ni force en dehors de toi, ni triomphe possible s’il n’émane de ta présence ; à toi seul, il appartient de commander. Tout ce que Dieu veut s’accomplit, tout ce qu’il ne veut pas ne s’accomplit pas.
Il n’est aucun pouvoir, aucune force si ce n’est en Dieu, le Suprême, le Tout-Puissant.
-le BabGloire à toi, ô Dieu ! Tu existas avant toutes choses, tu existeras après toutes choses, tu dureras au-delà de toutes choses. Tu connais toutes choses, tu as la suprématie sur toutes choses.
Tu traites toutes choses avec miséricorde, tu juges entre toutes choses, ta vision embrasse toutes choses. Tu es Dieu, mon Seigneur ! Tu es conscient de ma condition, tu vois mon être spirituel et mon être matériel.
Accorde-moi ton pardon ainsi qu’aux croyants qui ont répondu à ton appel. Sois mon seul secours contre les vilenies de ceux qui souhaitent m’affliger ou me nuire. En vérité, tu es le Seigneur de toutes choses créées. Tu suffis à chacun alors que, sans toi, nul ne peut se suffire.
-le BabA u nom de Dieu, le Seigneur de majesté toute puissante, l’Irrésistible, sanctifié soit le Seigneur qui tient en ses mains la source de la souveraineté ! Il crée ce qu’il veut par son commandement « sois !», et cela est. Depuis toujours il détient le pouvoir de l’autorité et le détiendra à jamais. Par son commandement souverain, il rend victorieux qui il veut. En vérité, il est le Fort, l’Omnipotent. Toute gloire et toute majesté lui appartiennent dans les royaumes de la révélation, de la création et dans tout ce qui se trouve entre les deux. En vérité, il est le Puissant, le Très-Glorieux. Depuis toujours, il est source de force indomptable et il le restera à jamais. En vérité, il est le Seigneur de pouvoir et de puissance. À Dieu appartiennent tous les royaumes du ciel, de la terre et de tout ce qui est entre les deux. Son pouvoir sur toutes choses est suprême. Tous les trésors du ciel, de la terre et de tout ce qui se trouve entre les deux lui appartiennent, sa protection s’étend sur toutes choses. Il est le Créateur du ciel, de la terre et de tout ce qui s’étend entre les deux ; en vérité, il voit toutes choses. Il est le Seigneur de l’expiation pour tous ceux qui habitent au ciel et sur la terre, et pour tout ce qui existe entre les deux ; assurément, Dieu est prompt à juger. Il fixe la mesure assignée à tous ceux qui sont au ciel, sur la terre et entre les deux ; en vérité, il est le Protecteur suprême. En sa main, il tient les clefs du ciel, de la terre et de tout ce qui est entre les deux ; il accorde des bienfaits à son gré, par le pouvoir de son commandement. Assurément, sa grâce embrasse tout, il est l’Omniscient.
Dis : Dieu me suffit, il tient dans sa main le royaume de toutes choses créées. Par le pouvoir des armées du ciel, de la terre et de tout ce qui s’étend entre les deux, il protège qui il veut. En vérité, Dieu veille sur toutes choses.
Tu es infiniment loué, ô Seigneur ! Garde-nous de ce qui se trouve devant nous, derrière nous, audessus de nos têtes, à notre droite, à notre gauche, sous nos pieds et de tous côtés où nous sommes exposés. En vérité, ta protection sur toutes choses est infaillible.*
-le BabÔ mon Seigneur, tu sais de combien de souffrances et de calamités, de tribulations et d’afflictions, est entourée l’humanité. Les épreuves et les infortunes s’attaquent à l’homme tels des serpents. Il n’est pour lui ni abri ni refuge si ce n’est sous l’aile de ta protection et de ton assistance, de ta garde et de ta tutelle.
Ô toi, le Miséricordieux, ô mon Seigneur, fais de ta protection mon armure, de ton assistance mon bouclier, de l’humilité au seuil de ton unité ma sauvegarde, de ta tutelle et de ta défense ma forteresse et ma demeure. Préserve-moi de l’influence de mon ego et de mes désirs, et protège-moi de toute épreuve et maladie, difficulté et tribulation.
En vérité, tu es le Protecteur, le Gardien, le Défenseur. Tu es celui qui suffit à tout, tu es le plus Miséricordieux des miséricordieux !
-`Abdu'l-BaháAux flots parfumés de ton éternité, laisse-moi m’abreuver, ô mon Dieu, et aux fruits de l’arbre de ton existence, permets-moi de goûter, ô mon Espoir !
Aux sources cristallines de ton amour, souffre que j’apaise ma soif, ô ma Gloire, et à l’ombre de ton éternelle sollicitude, laisse-moi demeurer, ô ma Lumière !
Dans les prairies de ta rencontre, en ta présence, permets-moi d’errer, ô mon Bien-Aimé, et à la droite du trône de ta miséricorde, assieds-moi, ô mon Désir !
Qu’un souffle des brises embaumées de ta joie passe sur moi, toi, but de ma vie, et qu’au paradis suprême de ta réalité je trouve accès, ô mon Adoré !
Laisse-moi entendre la mélodie de la colombe de ton unité, ô toi, le Resplendissant, et par l’esprit de ton pouvoir et de ta puissance, vivifie-moi, ô mon Bienfaiteur !
Que je reste fidèle à l’esprit de ton amour, ô mon Secours, et affermis mes pas dans le sentier de ton bon plaisir, ô mon Créateur !
Dans le jardin de ton immortalité, en ta présence, laisse-moi demeurer à jamais, ô toi qui es miséricordieux envers moi, et sur le siège de ta gloire établis-moi, ô toi qui es mon Maître !
Au ciel de ta tendre bonté élève-moi, ô mon Animateur, et vers le Soleil de ta providence conduis-moi, ô toi qui m’attires !
Lors des révélations de ton invisible esprit, convoque-moi, ô toi qui es ma source première et ma plus noble aspiration, et vers l’essence embaumée de ta beauté que tu voudras manifester, fais que je retourne, ô toi qui es mon Dieu !
Tu as le pouvoir de faire ce qui te plaît. Tu es, en vérité, le Très-Élevé, le Très-Glorieux, le Suprême.
-Bahá'u'lláhCrée en moi un cœur pur, ô mon Dieu et ranime en moi une conscience paisible, ô mon Espérance ! Que l’esprit de puissance me confirme en ta cause, ô mon Bien-Aimé, et que la lumière de ta gloire me révèle ta voie, ô toi, unique objet de mon désir ! Par la vertu de ton pouvoir transcendant, élève-moi jusqu’au ciel de ta sainteté, ô Source de mon être, et que les brises de ton éternité me réjouissent, ô toi qui es mon Dieu ! Que le souffle de tes éternelles mélodies m’apporte la sérénité, ô mon Compagnon ! Que les richesses de ta présence immémoriale me délivrent de tout ce qui n’est pas toi, ô mon Maître, et que les nouvelles de la révélation de ton inaltérable essence m’emplissent de joie, ô toi, souveraine évidence, toi, le plus secret des mystères !
-Bahá'u'lláhDis : ô Dieu, mon Dieu ! Pare ma tête de la couronne de la justice et mon temple de l’ornement de l’équité.
Tu es, en vérité, le Possesseur de tous les dons et de toutes les générosités.
-Bahá'u'lláhIl est le Miséricordieux, le Très-Généreux ! Ô Dieu, mon Dieu, ton appel m’attire et la voix de ta Plume de gloire m’éveille. Le flux de ta sainte parole m’envoûte et le vin de ton inspiration me grise. Tu me vois, ô Seigneur, détaché de tout sauf de toi, saisissant la corde de ta bonté et implorant les merveilles de ta grâce. Par les flots éternels de ta tendre bonté et par les feux resplendissants de ta sollicitude et de ta bonté, accorde-moi ce qui me rapprochera de toi et m’enrichira de tes richesses. Ma langue, ma plume, tout mon être attestent ton pouvoir et ta puissance, ta grâce et ta bonté, attestent aussi que tu es Dieu, qu’il n’est pas d’autre Dieu que toi, le Puissant, le Fort.
Je témoigne en cet instant, ô mon Dieu, mon impuissance et ta souveraineté, ma faiblesse et ta force. Je ne sais ni ce qui est bon pour moi, ni ce qui me nuit ; tu es en vérité l’Omniscient, le Très-Sage. Ô Seigneur, mon Dieu et mon Maître, ordonne ce qui me fera accepter ton décret éternel et prospérer en chacun de tes mondes. En vérité, tu es le Clément, le Généreux.
Seigneur, ne me détourne pas de l’océan de ta richesse ni du firmament de ta miséricorde, et accorde-moi les biens de ce monde et de l’autre.
En vérité, tu es le Seigneur du propitiatoire,* trônant au plus haut des cieux. Il n’est pas d’autre Dieu que toi, l’Unique, l’Omniscient, le TrèsSage.
-Bahá'u'lláhÔ mon Seigneur, fais de ta beauté ma nourriture, de ta présence mon breuvage, de ton plaisir mon espoir, de ta louange mon action, de ton souvenir mon compagnon, de ta puissance souveraine mon secours, de ton logis mon foyer, et fais de ma demeure le lieu que tu as purifié des limitations imposées à ceux qu’un voile sépare de toi. Tu es, en vérité, le Tout-Puissant, le Très-Glorieux, l’Omnipotent.
-Bahá'u'lláhÔ mon Dieu, Dieu de bonté et de miséricorde, tu es ce roi qui, d’un mot, appela à l’existence la création tout entière. Tu es ce souverain bienfaisant qui sans fin déverse sa clémence et révèle sa bonté malgré les actes de ses serviteurs.
Je t’en supplie, laisse ce serviteur accéder à ce qui lui vaudra son salut dans chacun de tes mondes. Tu es, en vérité, le Tout-Puissant, l’Omnipotent, l’Omniscient, le Très-Sage.
-Bahá'u'lláhIl est Dieu ! Il entend les prières et les exauce. Par ta gloire, ô Bien-Aimé, toi qui donnes la lumière au monde ! Le feu de la séparation m’embrase et mon obstination consume mon cœur. Par ton Plus-GrandNom, ô Désir du monde et Bien-Aimé de l’humanité ! Puisse le souffle de ton inspiration nourrir mon âme, puisse ta voix merveilleuse parvenir à mes oreilles, puissent mes yeux contempler ta lumière et tes signes tels qu’ils furent révélés dans les manifestations de tes noms et de tes attributs, ô toi qui tiens en tes mains toutes choses créées !
Ô Seigneur, mon Dieu, tu vois couler les larmes de tes élus lorsqu’ils sont séparés de toi, et tu vois les craintes de ceux qui te sont dévoués lorsqu’ils sont loin de ta cour sacrée. Par ton pouvoir qui régit toutes choses visibles et invisibles ! Que tes aimés versent des larmes de sang pour les traitements que les méchants et les oppresseurs infligent aux fidèles sur terre ! Tu vois, ô mon Dieu, comme les impies ont envahi tes villes et tes royaumes. Par tes messagers, par tes élus, par celui qui leva l’étendard de l’unité divine parmi tes serviteurs et par ta bonté, je te demande de les protéger. En vérité, tu es le Clément, le Très-Généreux.
Par les douces effusions de ta clémence et par les vagues de l’océan de ta grâce, je te demande encore de réserver à tes saints ce qui consolera leurs yeux et confortera leur cœur. Seigneur, tu vois celui qui s’agenouille brûler de se lever pour te servir ; tu vois le défunt demander la vie éternelle à l’océan de ta grâce et brûler de s’élever jusqu’aux cieux de ton abondance ; tu vois l’étranger rechercher ardemment sa patrie de gloire sous la voûte de ta grâce, le chercheur se hâter, par ta miséricorde, vers la porte de ta bonté et le pécheur se tourner vers l’océan du pardon et de l’indulgence.
Par ta souveraineté, ô toi que célèbre le cœur des hommes ! Je me tourne vers toi, abandonnant ma volonté et mon désir afin que ta sainte volonté et ton plaisir me gouvernent et me guident vers ce que la plume de ton éternel décret me destine.
Ô Seigneur, malgré son impuissance, ce serviteur se tourne vers l’Astre de ton pouvoir ; malgré son indignité, il se presse vers l’Aurore de gloire ; malgré son indigence, il implore l’Océan de ta grâce. Par ta faveur et ta bonté, je t’en conjure, ne le rejette pas.
Tu es, en vérité, le Tout-Puissant, le Magnanime, le Compatissant.
-Bahá'u'lláhGlorifié es-tu, ô Seigneur, mon Dieu ! Je te rends grâce, car tu m’as appelé à l’existence en tes jours et tu as insufflé en moi ton amour et ta connaissance. Par ton nom qui, des trésors du cœur des serviteurs proches de toi, fait jaillir les perles précieuses de ta sagesse et de tes paroles, ton nom par lequel le soleil de ton titre, le Compatissant, répand son éclat sur tout ce qui est en ton ciel et sur ta terre, je te supplie. Par ta grâce et ta générosité, accorde-moi tes dons merveilleux et cachés.
Ô mon Dieu, voici les premiers jours de ma vie que tu as reliés à tes propres jours. Maintenant que tu m’as conféré un si grand honneur, ne me prive pas de ce que tu destines à tes élus.
Ô mon Dieu, je ne suis qu’une toute petite graine que tu as semée dans la terre de ton amour et que la main de ta générosité fait lever. C’est pourquoi cette graine, du plus profond de son être, est avide des eaux de ta miséricorde et de la source vive de ta grâce. Fais pleuvoir sur elle, du ciel de ta tendre bonté, ce qui la rendra florissante sous ta protection et dans l’enceinte de ta cour.
Tu arroses, des sources de tes eaux vives et de tes flots généreux, le cœur de ceux qui te reconnaissent.
Loué soit Dieu, le Seigneur des mondes.Ô mon Dieu, accorde-moi la pleine mesure de ton amour et de ton bon plaisir et, par l’attrait de ta lumière rayonnante, ravis nos cœurs, ô toi, Évidence suprême, le Très-Glorifié ! Ô Seigneur de bonté, en signe de ta grâce, souffle sur moi tes brises vivifiantes, jour et nuit.
Je n’ai rien fait pour mériter de contempler ta face, ô mon Dieu, je sais avec certitude que si je devais vivre aussi longtemps que durera le monde, je ne pourrais accomplir une seule action propre à mériter cette faveur ; car la condition de serviteur ne permettra jamais d’accéder à ton enceinte sacrée, à moins que ta grâce ne me touche, que ta miséricorde ne m’imprègne et que ta tendre bonté ne m’enveloppe.
Toute louange à toi, ô Dieu seul et unique ! Par ta miséricorde, élève-moi jusqu’à toi, accorde-moi l’honneur de demeurer près de toi et de communier avec toi seul. Il n’est de Dieu que toi.
En vérité, si tu désirais accorder ta bénédiction à l’un de tes serviteurs, tu effacerais de l’empire de son cœur tout désir ou toute mention autre que la tienne ; et si tu décidais de punir l’un de tes serviteurs pour des actes injustes accomplis devant ta face, tu l’éprouverais par les biens de ce monde et de l’autre afin qu’il s’en préoccupe et oublie ton souvenir.
-le BabÔ Dieu, rafraîchis et réjouis mon esprit. Purifie mon cœur. Éclaire mes facultés. Je remets toutes mes affaires entre tes mains. Tu es mon guide et mon refuge. Je ne veux plus m’abandonner à la tristesse ni au chagrin, je veux rayonner de joie et de bonheur. Ô Dieu, je ne veux plus me laisser envahir par l’anxiété, ni accabler par les tourments. Je ne veux plus m’appesantir sur les ennuis de la vie. Ô Dieu, tu es plus proche de moi que je ne le suis moi-même. Je me consacre à toi, ô Seigneur.
-`Abdu'l-BaháÔ mon Dieu, ô mon Dieu, gloire à toi ! Tu as confirmé ma foi en ton unité, tu m’as attiré vers l’affirmation de ton unicité, tu m’as embrasé du feu de ton amour, tu m’as incité à te mentionner, à servir tes serviteurs et tes servantes.
Ô Seigneur, aide-moi à faire preuve de modestie et d’humilité, renforce ma volonté de me détacher de tout et de me tenir au pan de ton vêtement de gloire afin que mon cœur s’emplisse de ton amour, ne laisse aucune place pour l’attrait du monde et l’attachement à ses attributs.
Ô Dieu, purifie-moi de tout ce qui n’est pas toi, lave-moi des impuretés du péché et de la transgression, donne-moi une conscience et un cœur purs.
Tu es en vérité miséricordieux, et tu es en vérité le Très-Généreux, celui dont tous les hommes recherchent le secours.
-`Abdu'l-BaháÔ mon Seigneur, ô mon Seigneur, voici une lampe embrasée par le feu de ton amour et par la flamme allumée dans l’arbre de ta miséricorde. Ô mon Seigneur, accrois son rayonnement, sa chaleur et sa flamme par le feu qui brûle au Sinaï de ta Manifestation.
En vérité, tu es le Confirmateur, le Soutien, le Puissant, le Généreux, le Dieu d’amour.
-`Abdu'l-BaháÔ mon Dieu, ô mon Dieu, voici que ton serviteur s’avance vers toi et qu’il parcourt avec passion le désert de ton amour, suivant la voie de ton service, dans l’attente de tes faveurs et dans l’espoir de ta générosité, confiant en ton royaume et grisé du vin de tes bienfaits. Ô mon Dieu, accrois sa piété, sa constance à te célébrer et l’ardeur de son amour.
En vérité, tu es le Très-Généreux, le Seigneur de toute grâce. Il n’est pas d’autre Dieu que toi, le Clément, le Miséricordieux.
-`Abdu'l-BaháVoici que ton serviteur radieux, ton captif spirituel vient vers toi et se rapproche de ta réalité. Il tourne son visage vers ton visage, reconnaissant ton unité, attestant ton unicité ; il lance un appel en ton nom parmi les nations et conduit les hommes vers la source jaillissante de ta miséricorde, ô toi Seigneur très généreux ! À ceux qui le demandent, il offre de boire à la coupe de la providence, débordant du vin de ta grâce infinie.
Ô Seigneur, aide ton serviteur en toutes circonstances, fais-lui connaître tes mystères bien protégés et fais pleuvoir sur lui tes perles cachées. Fais de lui une bannière flottant du haut des tours dans les vents de ton secours céleste, une source d’eaux cristallines.
Ô Seigneur de rémission, éclaire les cœurs des rayons d’une lampe qui diffuse au loin ses lumières, révélant les réalités de toutes choses à ceux que tu as généreusement gratifiés.
En vérité, tu es le Fort, le Puissant, le Protecteur, l’Inébranlable, le Bienfaisant. En vérité, tu es le Seigneur de toutes les miséricordes.
-`Abdu'l-BaháÔ mon Dieu, ô mon Dieu, voici ceux qui te servent malgré leur faiblesse. Ce sont tes loyaux serviteurs et servantes, ils s’inclinent devant ta sublime Parole, se prosternent sur le seuil de ta lumière et témoignent de l’unité qui a fait resplendir le Soleil à l’apogée de sa splendeur. Ils écoutent les injonctions que tu exprimes depuis ton royaume caché, ils répondent à ton appel, le cœur vibrant d’amour et ivre de joie.
Ô Seigneur, fais pleuvoir sur eux les effusions de ta grâce, les eaux de ta miséricorde. Qu’ils deviennent de merveilleuses plantes dans le jardin céleste ! Fais fleurir ce jardin par les nuages débordants de tes bienfaits et les eaux profondes de ton abondante grâce. Conserve-lui à jamais sa verdure et son éclat, sa fraîcheur, son lustre et sa beauté.
En vérité, tu es le Puissant, le Suprême, le Fort, celui qui seul, sur la terre et dans les cieux, demeure inchangé. Il n’est pas d’autre Dieu que toi, le Seigneur des preuves et des signes manifestes.
-`Abdu'l-BaháIl est Dieu ! Ô Dieu, mon Dieu, voici, en tes jours, tes serviteurs attirés par les effluves de ta sainteté, embrasés par la flamme brûlant sur ton arbre céleste. Ils répondent à ton appel et chantent tes louanges, ils sont éveillés par ta brise, animés par tes doux parfums, ils écoutent tes paroles, croient en ta révélation et sont assurés de ta tendre bonté. Ô Seigneur, ils fixent leur regard sur le règne de ta gloire effulgente, tournent leur visage vers ton royaume céleste, le cœur battant d’amour pour ta beauté radieuse et glorieuse, l’âme consumée par les flammes de ta grâce. Ô Seigneur de ce monde et du monde à venir, leur vie bouillonne de l’ardeur de leur désir de toi, et leurs larmes coulent par amour pour toi.
Abrite-les dans la forteresse de ta protection et de ton secours, préserve-les par ta vigilante bienveillance et regarde-les avec les yeux de la sollicitude et de la miséricorde. Qu’ils deviennent les signes manifestes de ta divine unité dans toutes les régions, les étendards de ta puissance qui flottent sur tes demeures de splendeur, les lampes rayonnantes que l’huile de ta sagesse fait briller dans les globes de ta providence et de ta miséricorde ! Qu’ils deviennent les oiseaux du jardin de ta connaissance qui chantent sur les plus hautes branches de ton paradis protecteur, et les Léviathans de l’océan de ta générosité qui, par ta grâce suprême, s’enfoncent dans des profondeurs insondables !
Ô Seigneur, mon Dieu, humbles sont tes serviteurs, élève-les dans ta cour céleste ; faibles, fortifie-les par ton pouvoir suprême ; humiliés, accorde-leur la gloire dans ton royaume d’en-haut ; pauvres, enrichis-les en ton empire souverain.
Ordonne pour eux tout le bien que tu destines à tes mondes, visibles et invisibles, donne-leur la prospérité sur cette terre et réjouis leur cœur de ton souffle, ô Seigneur de tous les êtres ! Éclaire leur cœur des joyeuses nouvelles que diffuse ton rang très glorieux, affermis leurs pas dans ta très grande alliance, et par ta générosité et ta grâce promise, fortifie leurs reins dans ton pacte sacré, ô toi, le Bienveillant, le Miséricordieux ! Tu es, en vérité, le Bienveillant, le Très-Généreux.
-`Abdu'l-BaháÔ toi, le Bienfaiteur, tu souffles sur les amis d’occident les doux effluves de l’Esprit saint, et la lumière de ta providence éclaire leur ciel. Tu ramènes à toi ceux qui s’étaient éloignés. Tu transformes des inconnus en amis bienveillants. Tu éveilles ceux qui dorment. Tu rends attentifs les insouciants.
Ô toi, le Bienfaiteur, aide ces nobles amis à mériter ton bon plaisir, fais d’eux les compagnons de l’étranger comme de l’ami. Conduis-les dans ce monde éternel, accorde-leur une part de ta grâce céleste, fais d’eux de vrais bahá’ís, des serviteurs sincères de Dieu ; préserve-les de toute apparence trompeuse et installe-les durablement dans la vérité. Qu’ils deviennent des signes et des témoignages de ton royaume, des étoiles lumineuses au-dessus de l’horizon de cette vie terrestre ! Qu’ils deviennent un réconfort et une consolation pour l’humanité, des serviteurs de la paix dans le monde ! Vivifieles du vin de tes conseils et permets qu’ils foulent le chemin de tes commandements.
Ô toi, le Bienfaiteur, ce serviteur de ton seuil souhaite ardemment trouver les amis de l’Est et de l’Ouest en parfaite communion et voir l’amour unir tous les membres de l’humanité en une seule et même assemblée, telles des gouttes d’eau réunies pour former un grand océan ; il souhaite qu’ils soient comme les oiseaux d’un même jardin de roses, les perles d’un même océan, les feuilles d’un même arbre, et les rayons d’un même soleil.
Tu es le Fort, le Puissant. Tu es le souverain Seigneur, l’Omnipotent, celui qui voit tout.
-`Abdu'l-BaháÔ Dieu, mon Dieu, dissipe ma peine par ta bonté et ta générosité, et chasse mon angoisse par ta souveraineté et ta puissance. Ô mon Dieu, tu me vois le visage tendu vers toi, alors que les souffrances m’accablent de toutes parts. Ô toi, Seigneur de toute existence, toi qui abrites toutes choses visibles et invisibles, par ton nom qui a conquis les cœurs et les âmes des hommes, par les flots de l’océan de ta miséricorde et les splendeurs du soleil de ta bonté, je t’implore. Quoiqu’il advienne, compte-moi au nombre de ceux qui dirigent leur visage vers toi, ô Seigneur de tous les noms et Créateur des cieux !
Ô mon Seigneur, tu vois ce qui m’est advenu en tes jours. Par celui qui est l’Aurore de tes noms et l’Orient de tes attributs, je te supplie de m’accorder ce qui me permettra de me lever pour te servir et exalter tes vertus. Tu es, en vérité, l’Omnipotent, le Tout-Puissant, celui qui exauce les prières de tous les hommes.
Et, par la lumière de ta majesté, je te prie enfin de bénir mes entreprises, de me libérer de mes dettes et de pourvoir à mes besoins. Tu es celui dont
toute langue a proclamé le pouvoir et l’autorité, dont tout cœur éclairé a reconnu la majesté et la souveraineté.
Il n’est pas d’autre Dieu que toi, celui qui entend, toujours prêt à répondre.
-Bahá'u'lláhLoué et glorifié sois-tu, ô mon Dieu ! Par les soupirs de ceux qui t’aiment et les larmes de ceux qui désirent ardemment te contempler, je te supplie. Ne me refuse pas ta tendre miséricorde en ton jour, ne me prive pas des mélodies de la colombe qui exalte ton unité devant la rayonnante clarté de ta face. Je suis dans la souffrance, ô Dieu ! Vois, je m’attache fermement à ton nom, le Possesseur de toutes choses. Je me sais assuré de périr, et vois, je m’accroche à ton nom, l’Impérissable. Aussi, par ton Être, le Suprême, le Très-Haut, je t’implore de ne pas m’abandonner à moi-même ni aux désirs de penchants corrompus. Prends ma main dans la main de ta puissance, délivre-moi des ténèbres de mes chimères et vaines imaginations, et purifiemoi de tout ce que tu abhorres.
Fais que je me tourne entièrement vers toi, qu’en toi je place toute ma confiance, qu’en toi je cherche refuge et que je trouve asile devant ta face. Tu es, en vérité, celui qui, par la force de son pouvoir, fait ce qu’il désire et, par la puissance de sa volonté, ordonne ce qu’il choisit. Nul ne peut s’opposer à l’accomplissement de ton décret, nul ne peut détourner le cours de tes arrêts. Certes, tu es l’Omnipotent, le Très-Glorieux, le Très Généreux.
-Bahá'u'lláhQui, hormis Dieu, dissipe les difficultés ? Dis : Loué soit Dieu ! Lui seul est Dieu ! Tous sont ses serviteurs et tous se soumettent à son commandement.
-le BabDis : Dieu suffit à tout, au-delà de tout, et rien, ni dans les cieux ni sur la terre, sauf Dieu, ne peut suffire. En vérité il est en lui-même Celui qui sait, le Soutien, l’Omnipotent
-le BabQu’aucun mal ne m’assaille dans les épreuves, et que ton inspiration guide mes pas dans les moments d’insouciance. Tu es Dieu, tu as le pouvoir de faire ce que tu veux. Nul ne peut résister à ta volonté, ni contrecarrer ton dessein.
-le BabÔ Seigneur, tu dissipes toutes les angoisses et chasses toutes les afflictions. Tu bannis tous les chagrins et libères tous les esclaves, tu es le rédempteur de toutes les âmes. Ô Seigneur, dans ta miséricorde, délivre-moi et compte-moi au nombre de tes serviteurs qui ont gagné le salut.
-le BabÔ Seigneur, mon Dieu et mon havre dans la détresse ! Mon bouclier et mon abri dans les tribulations ! Mon asile et mon refuge à l’heure du besoin, mon compagnon dans l’isolement !
Ma consolation dans mon angoisse, et un tendre ami dans ma solitude ! Tu apaises mes tourments et tu pardonnes mes péchés.
De tout mon être, je me tourne vers toi. De tout mon cœur, mon esprit et ma voix, je t’implore ardemment de me protéger de tout ce qui s’oppose à ta volonté en ce cycle de ta divine unité. Purifiemoi des souillures qui pourraient m’empêcher de rechercher, pur et sans tache, l’ombre de l’arbre de ta grâce.
Aie pitié du faible, ô Seigneur, guéris le malade et étanche sa soif ardente.
Réjouis le sein où couve le feu de ton amour et embrase-le par la flamme de ton amour et de ton esprit célestes.
Revêts les tabernacles de l’unité divine du vêtement de sainteté et pose sur ma tête la couronne de ta faveur.
Éclaire mon visage de l’astre rayonnant de ta générosité et aide-moi, par ta grâce, à servir à ton seuil sacré.
Laisse mon cœur déborder d’amour pour tes créatures. Accorde-moi de devenir le signe de ta miséricorde, la preuve de ta grâce et le promoteur de la concorde parmi tes bien-aimés. Que je me consacre à toi et célèbre ton souvenir, oublieux de moi-même, à jamais conscient de ce qui est à toi !
Ô Dieu, mon Dieu, ne retiens pas loin de moi les douces brises de ton pardon et de ta grâce, et ne me prive pas des sources de ton aide et de ta faveur.
Sous tes ailes bienveillantes, laisse-moi nicher, et tourne vers moi ton regard protecteur.
Délie ma langue pour louer ton nom parmi ton peuple afin que ma voix s’élève dans les grandes assemblées et que, de mes lèvres, s’écoule ta louange.
Tu es, en vérité, le Miséricordieux, le Glorifié, le Puissant, l’Omnipotent !
-`Abdu'l-BaháIl est le Compatissant, le Très-Généreux ! Ô Dieu, mon Dieu, tu me vois, tu me connais, tu es mon havre et mon refuge. Je n’ai cherché et ne chercherai nul autre que toi, je n’ai foulé et ne foulerai d’autre sentier que celui de ton amour. Dans la sombre nuit du désespoir, mes yeux se tournent, pleins d’attente et d’espérance, vers le matin de ta faveur infinie. Dès l’aurore, mon âme languissante est rafraîchie et fortifiée au souvenir de ta beauté et de ta perfection. Celui qu’assiste la grâce de ta miséricorde, ne fût-il qu’une goutte, deviendra un océan sans limites, et le plus simple atome, aidé par l’effusion de ta tendre bonté, brillera comme l’étoile radieuse.
Esprit de pureté, toi, le très généreux Dispensateur, prends sous ta protection ton serviteur ardent et passionné. Aide-le en ce monde, à demeurer ferme et constant en ton amour, et permets à cet oiseau aux ailes brisées de trouver refuge au creux de ton nid divin dans l’arbre céleste.
-`Abdu'l-BaháÔ mon Seigneur, mon aimé, mon désir, sois mon compagnon dans ma solitude et mon exil. Dissipe ma peine. Consacre-moi à ta beauté. Éloigne-moi de tout autre que toi. Attire-moi par le parfum de ta sainteté. Associe-moi dans ton royaume à ceux qui sont détachés de tout sauf de toi et qui aspirent à servir à ton seuil sacré, à ceux qui se lèvent et œuvrent pour ta cause. Aide-moi à devenir l’une de ces servantes qui ont atteint ton bon plaisir. En vérité, tu es le Bienveillant, le Généreux.
-`Abdu'l-BaháGlorifié es-tu, ô Seigneur, mon Dieu ! Par les souffles impétueux de ta grâce, par les Sources de ton dessein et les Aubes de ton inspiration, je t’implore de faire descendre, sur moi et sur tous ceux qui recherchent ta face, ce qui sied à ta générosité et à ta bienveillance, ce qui est digne de tes faveurs et de tes dons. Ô mon Seigneur, me voici pauvre et désolé, plonge-moi dans l’océan de tes richesses ; me voici assoiffé, permets que je me désaltère aux eaux vives de ta tendre bonté.
Par toi-même et par celui que tu as désigné parmi tous ceux qui sont au ciel et sur la terre comme ta propre Manifestation et ton Verbe clairvoyant, je te supplie de rassembler tes serviteurs à l’ombre de l’arbre de ta bienveillante sollicitude. Aide-les à recevoir leur part de ses fruits, à tendre une oreille attentive au bruissement de ses feuilles et à la douce mélodie de l’Oiseau qui chante sur ses branches. Tu es, en vérité, le Secours, l’Inaccessible, le ToutPuissant, le Très-Généreux.
-Bahá'u'lláhÔ Dieu de miséricorde, toi qui es fort et puissant !
Ô Père très bon, voici tes serviteurs réunis et tournés vers toi, suppliants devant ton seuil, désireux d’obtenir les inépuisables faveurs que tu leur as promises. Ils n’aspirent qu’à se conformer à ton bon plaisir, à servir l’humanité.
Ô Dieu, que cette assemblée soit radieuse ! Rends les cœurs miséricordieux, dispense les dons de l’Esprit saint, accorde-leur un pouvoir céleste, gratifie-les d’un esprit divin. Accrois leur sincérité afin qu’ils se tournent vers ton royaume en toute humilité et tout repentir, et s’emploient à servir l’humanité. Que chacun devienne un flambeau radieux, une étoile brillante ; que chacun se pare de somptueuses couleurs, exhale la fragrance du royaume de Dieu !
Ô Père très bon, prodigue tes bienfaits. Ne considère pas nos défauts. Abrite-nous sous ta protection. Ne te souviens pas de nos péchés. Guéris-nous par ta miséricorde. Nous sommes faibles, tu es puissant ; nous sommes pauvres, tu es riche ; nous sommes souffrants, tu es le médecin ; nous sommes indigents, tu es très généreux.
Ô Dieu, que ta providence soit avec nous. Tu es le Puissant, le Généreux, le Bienfaiteur.
-`Abdu'l-BaháIls se sont tournés vers ton royaume, ils ont grand besoin de tes bénédictions et de tes faveurs.
Ô Dieu, révèle les signes de ton unité déposés dans toutes les réalités de la vie. Dévoile les vertus latentes que tu as dissimulées dans ces réalités humaines.
Ô Dieu, nous sommes des plantes que la pluie de ta générosité arrose, rafraîchis-les et faisles croître par tes bienfaits. Nous sommes tes serviteurs, libère-nous des entraves de l’existence matérielle. Nous sommes ignorants, donne-nous la sagesse. Nous sommes morts, donne-nous la vie. Nous sommes matière, accorde-nous les dons de l’esprit. Nous sommes démunis, fais-nous les confidents de tes mystères. Nous sommes dénués, accorde-nous les richesses de tes inépuisables trésors. Ô Dieu, ranime-nous, donne-nous des yeux pour voir et des oreilles pour entendre. Faisnous connaître les mystères de la vie afin que les secrets de ton royaume nous soient révélés en ce monde de l’existence et que nous reconnaissions ton unité. Tout don émane de toi, toute bénédiction est entre tes mains.
Tu es Fort, tu es Puissant. Tu es le Généreux, l’éternel Bienveillant.
-`Abdu'l-BaháÔ Dieu, mon Dieu, ces serviteurs se tournent vers toi et supplient ton royaume de miséricorde. En vérité, ils sont attirés par ta sainteté et embrasés par le feu de ton amour, ils cherchent confirmation auprès de ton merveilleux royaume et espèrent se réaliser en ton empire céleste. En vérité, ils souhaitent recevoir tes bienfaits, être illuminés par le Soleil de réalité. Ô Seigneur, fais d’eux des lumières radieuses, des signes de ta miséricorde, des arbres chargés de fruits et des étoiles brillantes. Qu’ils se mettent à ton service, s’unissent à toi par les liens de ton amour et soupirent après l’éclat de ta faveur. Ô Seigneur, fais d’eux des signes de ta providence, des étendards de ton royaume immortel, des vagues de l’océan de ta miséricorde, des miroirs de la lumière de ta majesté.
En vérité, tu es le Généreux. En vérité, tu es le Miséricordieux. En vérité, tu es l’Inestimable, le Bien-Aimé.
-`Abdu'l-BaháÔ Dieu de clémence, tournés vers ton royaume ces serviteurs recherchent ta miséricorde et ta bonté. Ô Dieu, pour qu’ils soient dignes de ton amour, rends leur cœur bon et pur. Pour que le Soleil de réalité brille sur eux, purifie et sanctifie leur esprit. Pour qu’ils perçoivent ta lumière, purifie et sanctifie leurs yeux. Pour qu’ils entendent l’appel de ton royaume, purifie et sanctifie leurs oreilles.
Ô Seigneur, en vérité, nous sommes faibles, mais tu es puissant, nous sommes pauvres, mais tu es riche, nous sommes les chercheurs et tu es celui que nous cherchons. Ô Seigneur, aie pitié de nous et pardonne-nous. Accorde-nous les aptitudes et l’ouverture d’esprit qui nous rendront dignes de tes faveurs et nous permettront d’être attirés vers ton royaume. En ce siècle radieux, nous pourrons ainsi nous désaltérer à l’eau de la vie, nous enflammer au feu de ton amour et ressusciter au souffle de l’Esprit saint.
Ô Dieu, mon Dieu, jette un regard affectueux sur cette réunion. Étends à chacun ta protection. Fais descendre sur ces âmes tes bénédictions célestes. Immerge-les dans l’océan de ta miséricorde et ranime-les du souffle de l’Esprit saint.
Ô Seigneur, accorde ton aide généreuse à ce gouvernement légitime et conforte-le. Ce pays repose sous ta protection et ce peuple est à ton service. Ô Seigneur, accorde-lui tes bénédictions et dispense généreusement tes bienfaits. Que cette nation soit digne de respect et soit admise en ton royaume !
Tu es le Puissant, l’Omnipotent, le Miséricordieux, le Généreux, le Bienfaisant, le Seigneur de grâce abondante.
-`Abdu'l-BaháÔ divine Providence, tes amis, réunis en cette assemblée, sont attirés par ta beauté et embrasés par le feu de ton amour. Fais de ces âmes des anges célestes, ranime-les par le souffle de l’Esprit saint, accorde-leur éloquence et détermination, force divine et cœur compatissant. Qu’ils propagent l’unité du genre humain et soient des sources d’amour et de concorde pour tous les hommes afin que les préjugés obscurs et dangereux de l’ignorance s’évanouissent à la lumière du Soleil de vérité, que ce triste monde s’illumine, que ce royaume matériel s’imprègne du rayonnement du monde de l’esprit, que ces différentes couleurs fusionnent et qu’un concert de louanges s’élève vers ton royaume de sainteté.
En vérité, tu es l’Omnipotent et le ToutPuissant !
-`Abdu'l-BaháÔ mon Dieu, mon maître, but de mon désir, voici ton serviteur ; il aspire à dormir à l’ombre de ta miséricorde et à reposer sous le dais de ta grâce, implorant ta sollicitude et ta protection.
Ô mon Seigneur, par ton œil qui ne dort point, je te prie de garder mes yeux fixés sur toi seul. Rends leur regard plus pénétrant afin qu’ils discernent tes signes et contemplent l’horizon de ta révélation. Tu es celui dont l’omnipotence, en se révélant, a ébranlé la quintessence du pouvoir.
Il n’est pas d’autre Dieu que toi, le ToutPuissant, le Conquérant, l’Absolu.
-Bahá'u'lláhÔ Dieu, mon Dieu, comment puis-je préférer le sommeil, alors que l’éloignement tient éveillés ceux qui aspirent à toi ? Et comment puis-je me reposer tandis que les âmes de ceux qui t’aiment souffrent cruellement de demeurer loin de ta présence ?
Ô mon Seigneur, j’ai remis mon esprit et tout mon être dans la main droite de ta puissance et de ta protection. Par ton pouvoir, je pose ma tête sur l’oreiller et je la relève selon ta volonté et ton bon plaisir. Tu es, en vérité, le Protecteur, le Gardien, le Tout-Puissant, l’Omnipotent.
Par ton pouvoir, endormi ou éveillé, je ne demande que ce que tu désires. Je suis ton serviteur, je suis entre tes mains. Par ta miséricorde, aidemoi à répandre les parfums de ton bon plaisir. Certes, c’est là mon espoir et l’espoir de ceux qui peuvent t’approcher. Loué sois-tu, ô Seigneur des mondes !
-Bahá'u'lláhÔ toi, chercheur de vérité, si tu désires que Dieu t’ouvre les yeux, tu dois, au cœur de la nuit, le supplier, le prier et communier avec lui par ces mots : Ô Seigneur, le visage tourné vers ton royaume d’unité, je me plonge dans l’océan de ta miséricorde. Ô Seigneur, que la contemplation de tes lumières éclaire ma vue en cette sombre nuit et que le vin de ton amour m’emplisse de joie en cet âge merveilleux ! Ô Seigneur, fais-moi entendre ton appel et ouvre devant moi les portes de ton ciel afin que je voie la lumière de ta gloire et que je sois attiré par ta beauté.
En vérité, tu es le Bienfaisant, le Généreux, le Miséricordieux, l’Indulgent.
-`Abdu'l-Bahá**Les prières prescrites au quotidien et quelques autres, comme « La prière de guérison », « La tablette à Ahmad », ont été dotées par Bahá’u’lláh d’une puissance et d’une signification particulières ; elles devraient donc être acceptées comme telles et récitées par les croyants avec une foi et une confiance absolue afin de communier plus intimement avec Dieu, et de se conformer davantage à ses lois et à ses préceptes.
Il est le Roi, l’Omniscient, le Sage ! Écoute !Le Rossignol du paradis lance de saintes et douces mélodies sur les branches de l’Arbre d’éternité. Il proclame aux âmes sincères la bonne nouvelle de la proximité de Dieu ; il convoque les croyants en l’unité divine à la cour de la présence du Généreux ; il annonce aux êtres détachés le message révélé par Dieu, le Roi, le Glorieux, l’Incomparable ; il guide les adorateurs vers le siège de sainteté et vers cette resplendissante Beauté.
En vérité, voici la Beauté suprême, annoncée dans les livres des messagers, qui vient distinguer la vérité de l’erreur et juger de la sagesse de tout commandement. Voici l’Arbre de vie qui porte les fruits de Dieu, l’Éminent, le Puissant, le Glorifié.
Ô Ahmad, témoigne qu’en vérité il est Dieu, qu’il n’est pas d’autre Dieu que lui, le Roi, le Protecteur, l’Incomparable, l’Omnipotent, et que celui qu’il envoya sous le nom de ‘Alí fut le véritable envoyé de Dieu, aux commandements de qui nous nous conformons tous.
Dis : Ô peuple, obéissez aux ordonnances divines qu’il vous prescrit dans le Bayán, lui, le Glorieux, le Sage. En vérité, il est le Roi des messagers et son livre est le Livre-Mère, si seulement vous le saviez.
Ainsi, de cette prison, le Rossignol lance vers vous son appel. Il lui appartient seulement de proclamer ce clair message. Que celui qui le désire rejette ce conseil et que celui qui le désire choisisse le chemin de son Seigneur !
Ô peuple, si vous reniez ces versets, sur quelle preuve fondez-vous votre foi en Dieu ? Produisez-la donc, assemblée de fourbes ! Non, par celui qui tient mon âme en sa main, ils ne le peuvent et ne le pourront jamais, dussent-ils s’unir et s’entraider.
Ô Ahmad, n’oublie pas mes bienfaits en mon absence. Souviens-toi de mes jours durant tes jours, de ma détresse et de mon bannissement en cette prison lointaine. Demeure si ferme en mon amour que ton cœur ne fléchisse pas, dussent les épées ennemies faire pleuvoir leurs coups sur toi, et le ciel et la terre se soulever contre toi.
Sois pour mes ennemis comme une flamme ardente, pour mes bien-aimés comme un fleuve de vie éternelle et ne sois pas de ceux qui doutent. Et si la douleur te frappe en mon sentier ou si pour l’amour de moi tu es humilié, ne t’en émeus pas.
Aie confiance en Dieu, ton Dieu et le Seigneur de tes pères, car les hommes s’égarent sur les chemins de l’illusion, incapables de voir Dieu de leurs propres yeux ou d’entendre sa mélodie de leurs propres oreilles. Ainsi les avons-nous trouvés, comme tu peux en témoigner. Et leurs superstitions sont devenues des voiles entre eux et leur propre cœur, elles les tiennent éloignés du chemin de Dieu, le Glorifié, le Grand.
Sois-en assuré au plus profond de toi-même, celui qui se détourne de cette Beauté se détourne aussi des messagers du passé et fait preuve d’orgueil envers Dieu de toute éternité, en toute éternité.
Grave en ton cœur cette épître, ô Ahmad. Chante-la durant tes jours et ne t’en écarte pas. En vérité Dieu réserve à celui qui la chante la récompense de cent martyrs et le privilège de servir dans les deux mondes. Ces faveurs, nous te les avons accordées, en signe de clémence et de générosité afin que tu sois de ceux qui sont reconnaissants.
Par Dieu ! Que celui qui est dans l’affliction et le chagrin lise cette épître avec une absolue sincérité et Dieu dissipera sa tristesse, résoudra ses difficultés et le libèrera de ses malheurs !
En vérité, il est le Miséricordieux, le Compatissant. Loué soit Dieu, le Seigneur de tous les mondes !
-Bahá'u'lláhEn vérité, le cœur des fidèles se consume dans le feu de la séparation : Où est le rayonnement de la lumière de ton visage, ô Bien-Aimé des mondes ?
Ceux qui sont proches de toi sont abandonnés dans l’obscurité de la désolation : Où est l’éclat du matin de ta réunion, ô Désir des mondes ?
Les corps de tes élus gisent pantelants sur des sables lointains : Où est l’océan de ta présence, ô Enchanteur des mondes ?
Des mains suppliantes se tendent vers le ciel de ta grâce et de ta générosité : Où sont les pluies de tes bienfaits, ô toi qui contentes les mondes ?
Tyranniques, les infidèles surgissent de toutes parts : Où est le pouvoir irrésistible de ta plume de commandement, ô Conquérant des mondes ?
L’aboiement des chiens résonne de tous côtés : Où est le lion de la forêt de ta puissance, ô toi qui châties les mondes ?
Le froid saisit l’humanité tout entière : Où est la chaleur de ton amour, ô Feu des mondes ? Les calamités atteignent leur paroxysme : Où sont les signes de ton secours, ô Salut des mondes ?
L’obscurité enveloppe la majorité des peuples : Où est l’éclat de ta magnificence, ô Splendeur des mondes ?
La nuque des hommes se raidit de malignité : Où sont les épées de ta vengeance, ô Destructeur des mondes ?
La déchéance touche le fond de l’abîme : Où sont les emblèmes de ta gloire, ô Gloire des mondes ?
Les chagrins affligent le Révélateur de ton Nom, le Très-Miséricordieux : Où est la joie de l’Aurore de ta révélation, ô Délice des mondes ?
L’angoisse étreint tous les peuples de la terre : Où sont les étendards de ton allégresse, ô Joie des mondes ?
Tu vois l’Orient de tes signes voilé par des insinuations perverses : Où sont les doigts de ta puissance, ô Pouvoir des mondes ?
Une soif intense terrasse tous les hommes : Où est le fleuve de ta générosité, ô Miséricorde des mondes ?
La cupidité asservit toute l’humanité : Où sont les incarnations du détachement, ô Seigneur des mondes ?
Tu vois cet Opprimé solitaire dans son exil : Où sont les armées du ciel de ton commandement, ô Souverain des mondes ?
Je suis abandonné en terre étrangère : Où sont les emblèmes de ta fidélité, ô Espoir des mondes ?
Les affres de la mort saisissent tous les hommes : Où est le flot de ton océan de vie éternelle, ô Vie des mondes ?
Les chuchotements de Satan s’insinuent en chaque créature : Où est le météore de ton feu, ô Lumière des mondes ?
L’ivresse de la passion pervertit la plupart des hommes : Où sont les aurores de pureté, ô Désir des mondes ?
Tu vois la tyrannie étouffer cet Opprimé chez les Syriens : Où est le rayonnement de ta lumière naissante, ô Lumière des mondes ?
Tu me vois condamné au silence : D’où jailliront tes mélodies, ô Rossignol des mondes ?
Les chimères et les vaines imaginations s’emparent de la plupart des hommes : Où sont les interprètes de ta vérité, ô Certitude des mondes ?
Bahá se noie dans un océan de tribulations : Où est l’arche de ton salut, ô Sauveur des mondes ?
Tu vois l’Aurore de ta parole perdue dans l’obscurité de la création : Où est le soleil du ciel de ta grâce, ô Flambeau des mondes ?
Les lampes de vérité et de pureté, de loyauté et d’honneur se sont éteintes : Où sont les signes de ta colère vengeresse, ô Moteur des mondes ?
En vois-tu un seul qui défende ta Manifestation ou qui médite sur ses épreuves dans le sentier de ton amour ? Voici que ma plume s’arrête, ô BienAimé des mondes !
Les branches de l’Arbre divin gisent brisées par les vents impétueux du destin : Où sont les bannières de ton secours, ô Défenseur des mondes ?
La poussière de la calomnie dissimule ce Visage : Où sont les brises de ta compassion, ô Miséricorde des mondes ?
Le peuple de la duplicité souille la robe de pureté : Où est le vêtement de ta sainteté, ô toi qui pares les mondes ?
Les actes des hommes immobilisent l’océan de grâce : Où sont les vagues de ta générosité, ô Désir des mondes ?
La tyrannie de tes ennemis verrouille la porte qui mène à la présence divine : Où est la clef de tes bienfaits, ô toi qui ouvres les portes des mondes ?
Les vents empoisonnés de la sédition jaunissent les feuilles : Où sont les ondées des nuages de ta générosité, ô Donateur des mondes ?
La poussière du péché obscurcit l’univers : Où sont les brises de ton pardon, ô toi qui pardonnes aux mondes ?
Cet Adolescent est seul en terre aride : Où est la pluie de ta grâce céleste, ô Bienfaiteur des mondes ?
Ô Plume suprême, nous avons entendu ton plus mélodieux appel dans le royaume éternel : Prête l’oreille à ce que dit la Langue de grandeur, ô Victime des mondes !
Sans le froid, comment pourrait prévaloir la chaleur de tes paroles, ô Interprète des mondes ?
Sans les calamités, comment pourrait briller le soleil de ta patience, ô Lumière des mondes ?
Ne te lamente pas à cause des méchants. Tu fus créé pour subir et endurer, ô Patience des mondes !
Douce est ton apparition parmi les séditieux à l’horizon de l’Alliance, et douce ton aspiration vers Dieu, ô Amour des mondes !
Tu as planté la bannière de l’indépendance sur les plus hauts sommets, et fait surgir l’océan de générosité, ô Extase des mondes !
Ta solitude fait resplendir le soleil de l’unicité et ton bannissement embellit la terre d’unité. Sois patient, ô toi, Exilé des mondes !
Nous avons fait de l’humiliation le vêtement de ta gloire, de l’affliction l’ornement de ton temple, ô Orgueil des mondes !
Tu vois les cœurs remplis de haine, alors montre-toi indulgent, ô toi qui caches les péchés des mondes !
Quand jaillit l’épée, avance ; quand vole la flèche, force le pas, ô Sacrifice des mondes !
Verses-tu des larmes ou dois-je en verser ? Je devrais plutôt pleurer sur le petit nombre de tes défenseurs, ô toi, source des lamentations des mondes !
Oui, j’entends ton appel, ô très-glorieux BienAimé ! Maintenant la chaleur des tribulations et le feu de ta parole étincelante enflamment le visage de Bahá. Il se présente, fidèle, au lieu du sacrifice, aspirant à ton bon plaisir, ô Ordonnateur des mondes !
Ô ‘Alí-Akbar, remercie ton Seigneur pour cette tablette. Tu peux y respirer le parfum de mon humilité et y découvrir les tourments que nous avons subis dans le sentier de Dieu, celui que tous les mondes adorent. Si tous les serviteurs lisaient et méditaient ceci, un feu s’allumerait dans leurs veines, qui embraserait les mondes.
-Bahá'u'lláh*Étudiez la tablette du Saint Nautonier afin de connaître la vérité et de constater que la Beauté bénie a annoncé les évènements à venir. Que ceux qui entendent, prennent garde.
*--‘Abdu’l-BaháNautonier, ordonne à ton arche éternelle de paraître devant l’Assemblée céleste.
Glorifié soit mon Seigneur, le Très-Glorieux !En son nom, le Très-Merveilleux, lance-la sur la mer ancienne,
Glorifié soit mon Seigneur, le Très-Glorieux !au nom de Dieu le Très-Haut, accueille les esprits angéliques,
Glorifié soit mon Seigneur, le Très-Glorieux !puis largue les amarres, qu’elle vogue sur l’océan de gloire,
Glorifié soit mon Seigneur, le Très-Glorieux !et que ses passagers trouvent abri aux abords du royaume éternel.
Glorifié soit mon Seigneur, le Très-Glorieux !Parvenus à la grève sacrée, rive des océans vermeils,
Glorifié soit mon Seigneur, le Très-Glorieux !qu’ils débarquent pour atteindre cette condition éthérée, invisible,
Glorifié soit mon Seigneur, le Très-Glorieux ! condition où le Seigneur apparaît au sein de l’arbre immortel, dans toute sa flamboyante beauté ;
Glorifié soit mon Seigneur, le Très-Glorieux ! où les incarnations de sa cause se purifient de l’ego et de la passion ;
Glorifié soit mon Seigneur, le Très-Glorieux !où la gloire de Moïse gravite accompagnée des multitudes éternelles ;
Glorifié soit mon Seigneur, le Très-Glorieux !où l’arche de la Cause s’encalmine bien que tous les attributs divins soient révélés à ses passagers.
Glorifié soit mon Seigneur, le Très-Glorieux !Ô Nautonier, enseigne aux passagers de l’arche ce que nous t’enseignâmes derrière le voile mystique,
Glorifié soit mon Seigneur, le Très-Glorieux ! espérant qu’ils ne s’attardent pas en cet endroit nivéen,
Glorifié soit mon Seigneur, le Très-Glorieux ! mais s’envolent sur les ailes de l’esprit vers cette condition qu’ici-bas le Seigneur exalte au-dessus de toute mention,
Glorifié soit mon Seigneur, le Très-Glorieux !s’élancent dans l’espace, comme ces oiseaux élus dans le royaume de la rencontre éternelle,
Glorifié soit mon Seigneur, le Très-Glorieux !et découvrent les mystères cachés dans les océans de lumière.
Glorifié soit mon Seigneur, le Très-Glorieux !Franchissant les degrés des limitations terrestres, ils accèdent à celui de l’unité divine, cœur de la providence céleste,
Glorifié soit mon Seigneur, le Très-Glorieux ! ils désirent atteindre cet état que le Seigneur a voulu supérieur à leur condition.
Glorifié soit mon Seigneur, le Très-Glorieux !Sur quoi, le météore de feu les rejette loin des habitants du Royaume de sa présence,
Glorifié soit mon Seigneur, le Très-Glorieux ! et ils entendent la Voix de grandeur, s’élevant pardelà la tente invisible dressée sur le Sommet de gloire :
Glorifié soit mon Seigneur, le Très-Glorieux ! « anges gardiens, reconduisez-les vers leur demeure dans le monde inférieur,
Glorifié soit mon Seigneur, le Très-Glorieux ! car ils ont voulu s’élever jusqu’à la sphère jamais atteinte par l’aile de la colombe céleste. »
Glorifié soit mon Seigneur, le Très-Glorieux !S’immobilise alors le vaisseau de l’imagination que ne peut percevoir l’esprit de ceux qui comprennent.
Glorifié soit mon Seigneur, le Très-Glorieux !Sur quoi, la vierge du paradis jette un regard hors de sa chambre bénie,
Glorifié soit mon Seigneur, le Très-Glorieux ! fait un signe de la tête à l’Assemblée céleste,
Glorifié soit mon Seigneur, le Très-Glorieux ! inondant le ciel et la terre de la lumière de son visage,
Glorifié soit mon Seigneur, le Très-Glorieux !et lorsque sa beauté radieuse éclaire le peuple de poussière,
Glorifié soit mon Seigneur, le Très-Glorieux ! Tous se retournent dans leurs tombes.
Glorifié soit mon Seigneur, le Très-Glorieux !Puis elle lance cet appel que nul, de toute éternité, jamais n’entendit ;
Glorifié soit mon Seigneur, le Très-Glorieux !elle proclame : « Par le Seigneur ! le cœur qui n’exhale pas le parfum de l’amour de cet Adolescent d’ascendance arabe, éminent et glorieux,
Glorifié soit mon Seigneur, le Très-Glorieux ! ne pourra jamais s’élever jusqu’à la gloire du plus haut paradis. »
Glorifié soit mon Seigneur, le Très-Glorieux !Puis, elle appelle une vierge parmi ses suivantes,
Glorifié soit mon Seigneur, le Très-Glorieux !et lui ordonne : « Quitte les demeures éternelles, plonge dans l’espace,
Glorifié soit mon Seigneur, le Très-Glorieux ! et vois ce qu’ils ont enfoui au plus profond de leur cœur.
Glorifié soit mon Seigneur, le Très-Glorieux !Si tu reconnais le parfum du vêtement de cet Adolescent, caché sous la tente de lumière en raison des actes des méchants,
Glorifié soit mon Seigneur, le Très-Glorieux ! en ton for intérieur lance un appel afin que les habitants du paradis, incarnations de la richesse éternelle, comprennent et entendent ;
Glorifié soit mon Seigneur, le Très-Glorieux ! qu’ils quittent leurs demeures éternelles et frémissent,
Glorifié soit mon Seigneur, le Très-Glorieux ! leur baisent les mains et les pieds* pour s’être élevés sur les hauteurs de la fidélité,
Glorifié soit mon Seigneur, le Très-Glorieux ! et qu’alors ils fleurent sur leurs vêtements le parfum du Bien-Aimé ! »
Glorifié soit mon Seigneur, le Très-Glorieux !Sur ce, le visage de l’élue rayonne au-dessus des demeures célestes comme la lumière du visage de l’Adolescent resplendit au-dessus de son temple mortel.
Glorifié soit mon Seigneur, le Très-Glorieux !Elle descend alors, illuminant de sa beauté les cieux et tout ce qu’ils contiennent.
Glorifié soit mon Seigneur, le Très-Glorieux !Et chacun de ses mouvements embaume toutes choses dans les plaines de sainteté et de grandeur.
Glorifié soit mon Seigneur, le Très-Glorieux !Parvenant en ce lieu, elle se dresse de toute sa taille au cœur même de la création,
Glorifié soit mon Seigneur, le Très-Glorieux !et cherche à humer leur parfum, en cet instant qui ne connaît ni commencement ni fin.
Glorifié soit mon Seigneur, le Très-Glorieux !Mais elle ne trouve pas en elles ce qu’elle désire et, certes, voici encore un de ses contes étonnants.
Glorifié soit mon Seigneur, le Très-Glorieux !Alors, gémissant et pleurant à chaudes larmes, elle retourne à sa condition dans sa très noble demeure,
Glorifié soit mon Seigneur, le Très-Glorieux !et sa voix, douce comme le miel, murmure en secret une parole mystique.
Glorifié soit mon Seigneur, le Très-Glorieux !Puis, s’adressant à l’Assemblée céleste et aux immortelles jeunes filles du paradis, elle clame :
Glorifié soit mon Seigneur, le Très-Glorieux ! « par le Seigneur ! Je n’ai pas respiré chez ces vains prétendants la brise de la fidélité.
Glorifié soit mon Seigneur, le Très-Glorieux !Par le Seigneur ! Au pays de l’exil, cet Adolescent est resté seul et désespéré entre les mains des impies ! »
Glorifié soit mon Seigneur, le Très-Glorieux !Et le cri qu’elle pousse en son for intérieur est tel qu’il fait hurler et trembler l’Assemblée céleste.
Glorifié soit mon Seigneur, le Très-Glorieux !Puis elle tombe dans la poussière et rend l’âme. Il semble qu’elle ait entendu l’appel de celui qui la mandait au royaume d’en haut.
Glorifié soit mon Seigneur le Très-Glorieux !Gloire à celui qui la créa de l’essence de l’amour au cœur même de son paradis suprême! Glorifié soit mon Seigneur, le Très-Glorieux !
Alors, les vierges célestes sur qui les yeux des habitants du plus haut paradis ne se sont jamais posés, s’élancent hors de leurs chambres.
Glorifié soit notre Seigneur, le Très-Haut !Elles se rassemblent autour d’elle ; et voyez, son corps gît dans la poussière.
Glorifié soit notre Seigneur, le Très-Haut !Contemplant son état et comprenant d’un mot le récit de l’Adolescent, elles dénudent leur tête, déchirent leurs vêtements, se frappent le visage, oublient leur joie, fondent en larmes, se griffent les joues. Certes, voici l’une de ces afflictions profondes et mystérieuses.
Glorifié soit notre Seigneur, le Très-Haut !Mon Dieu que je vénère et que j’adore ! J’atteste ton unité et ton unicité, et je reconnais tes dons passés et présents. Tu es le très Généreux, tu déverses les flots de ta miséricorde sur les petits comme sur les grands et tu répands les splendeurs de ta grâce sur le docile comme sur le rebelle.
Ô Dieu de merci, la quintessence de la miséricorde s’incline devant ta porte, et l’essence même de la tendre bonté circule autour du sanctuaire de ta cause. Nous te supplions, sollicitant tes faveurs passées et présentes, d’user de clémence envers toutes les manifestations du monde de l’existence, de ne point leur refuser les effusions de ta grâce en tes jours.
Ils sont tous pauvres et nécessiteux et tu es, en vérité, le Possesseur de toutes choses, le Conquérant, le Tout-Puissant.
-Bahá'u'lláhÔ mon Dieu, ô mon Dieu, unis les cœurs de tes serviteurs et révèle-leur ton grand dessein. Puissent-ils suivre tes commandements et observer ta loi. Aide-les, ô mon Dieu, dans leurs efforts et accorde-leur la force de te servir. Ô Dieu, ne les abandonne pas à eux-mêmes, mais de la lumière de ta connaissance, guide leurs pas et de ton amour, réjouis leur cœur. En vérité, tu es leur Soutien et leur Seigneur.
-Bahá'u'lláhÔ mon Dieu, ô mon Dieu, en vérité, je t’invoque et te supplie devant ton seuil, te demandant de faire pleuvoir toutes tes bénédictions sur ces âmes. Désigne-les spécialement pour recevoir tes faveurs et ta vérité.
Ô Seigneur, unis et relie les cœurs, établis la concorde entre toutes les âmes et réjouis les esprits par les signes de ta sainteté et de ton unité.
Ô Seigneur, fais rayonner ces visages par la lumière de ton unité. Fortifie les reins de tes serviteurs au service de ton royaume.
Ô Seigneur, toi, le possesseur d’infinie miséricorde, ô Seigneur de grâce et de rémission, pardonne-nous nos péchés et nos défauts, et dirigenous vers le royaume de ta clémence, invoquant le règne du pouvoir et de la puissance, humbles devant ton sanctuaire et soumis devant la gloire de tes preuves.
Ô Seigneur Dieu, rends-nous semblables aux vagues de la mer, aux fleurs du jardin, unis et en accord par la grâce de ton amour. Ô Seigneur, réjouis les cœurs par les signes de ton unité et rends les hommes semblables à des étoiles resplendissant des mêmes sommets de gloire, à des fruits de choix mûrissant sur l’arbre de vie.
En vérité, tu es le Tout-Puissant, l’Absolu, le Généreux, l’Indulgent, le Magnanime, l’Omniscient, l’unique Créateur !
-`Abdu'l-BaháÔ toi, Seigneur compatissant, toi qui es généreux et puissant ! Voici tes serviteurs réfugiés sous l’aile de ta providence. Pose sur nous un regard indulgent. Dessille nos yeux, purifie nos oreilles et ouvre nos cœurs à la compréhension et à l’amour. Que tes bonnes nouvelles apportent joie et bonheur à notre âme ! Ô Seigneur, montre-nous la voie vers ton royaume, ranime-nous par le souffle de l’Esprit saint. Accorde-nous la vie éternelle, et confère-nous un honneur sans fin. Unifie le genre humain, éclaire le monde de l’humanité. Puissions-nous suivre ton chemin, désirer ton bon plaisir, et rechercher les mystères de ton royaume ! Ô Dieu, unis-nous et relie nos cœurs de ton lien indissoluble. En vérité, tu es le Dispensateur, tu es le Généreux, tu es le Tout-Puissant.
-`Abdu'l-BaháÔ Seigneur de bonté, toi le généreux, toi le miséricordieux, voici les serviteurs de ton Seuil, réunis à l’ombre protectrice de ton unité divine. Le soleil de ta miséricorde rayonne sur tous et les pluies de ta générosité se déversent sur tous. Tu leur prodigues tes dons, tu les soutiens de ta tendre sollicitude, tu leur accordes ta protection et ta bienveillance. Ô Seigneur, dispense tes bienfaits infinis et fais briller la lumière de ta providence. Illumine les yeux et réjouis les cœurs d’une joie durable. Confère à tous un esprit nouveau et accorde-leur la vie éternelle. Ouvre les portes de la véritable compréhension et laisse resplendir la lumière de la foi. Réunis tous les hommes à l’ombre de ta bonté et unis-les dans l’harmonie afin qu’ils deviennent semblables aux rayons d’un seul soleil, aux vagues d’un seul océan, aux fruits d’un seul arbre. Puissent-ils boire à la même fontaine, être rafraîchis par la même brise, être éclairés par la même source de lumière !
Tu es le Dispensateur, le Miséricordieux, l’Omnipotent.
-`Abdu'l-BaháÔ toi, Seigneur de bonté, tu as créé toute l’humanité d’une seule et même souche. Tu as décrété que tous les hommes seraient de la même famille. En ta sainte présence, ils sont tes serviteurs et toute l’humanité s’abrite sous ton tabernacle ; ils sont tous réunis autour de la table de ta générosité, illuminés de la lumière de ta providence.
Ô Dieu, tu es bon envers tous, tu subviens aux besoins de chacun, tu les protèges tous, tu leur confères la vie. Tu les as tous dotés de facultés et de talents et ils sont plongés dans l’océan de ta miséricorde.
Ô toi, Seigneur de bonté, unis-les tous. Fais que les religions s’accordent et que les nations s’unifient afin qu’ils se voient comme une seule famille et regardent la terre comme un seul foyer. Puissentils tous vivre ensemble en parfaite harmonie !
Ô Dieu, lève l’étendard de l’unité du genre humain.
Ô Dieu, établis la très grande Paix.Ô toi, Père bienfaisant, Dieu, réjouis nos cœurs du parfum de ton amour. Éclaire nos yeux de la lumière de ta providence. Enchante nos oreilles de la mélodie de ta parole et abrite-nous dans la forteresse de ta sollicitude.
Tu es le Fort, le Puissant, tu es le Clément, l’Indulgent qui pardonne les faiblesses des hommes.
-`Abdu'l-Bahá